► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 L'initiation

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MessageSujet: L'initiation   L'initiation EmptyMer 31 Oct - 18:42



L'initiation
Uriel Vernon



11PM - 6AM

« Je te fais boire dans un de ces gobelets blancs. Toutes ces choses autours de nous te paraissent si étrangères, toute cette épaisse fumée qui envahit l'air. Tu étouffes. Bébé familiarise toi avec ce processus : ouvre-le, déverse-le et bois-le lentement. Mes yeux sont injectés de sang mais ma casquette est basse. Tu as déjà oublié tes apories, ce que tu étais venue oublier chez moi. Plus de complainte, ton rythme cardiaque diminue doucement avec le rhum et la drogue, mais tu n'as pas envie de mourir ce soir. Je te promets, quand tu auras fini on ira chez toi, la fête ne finira pas, c'est une putain d'initiation, une célébration. Ce soir, beaucoup d'autres semblable à nous sont dehors, défoncés par des lignes (de cocaïne) shakespearienne. Il y en a assez pour partager, inutile de faire la queue. Et les horloges ne fonctionnent pas, inutile de regarder l'heure. Et les stores ne fonctionnent pas, inutile de regarder le ciel. On est parti pour toute la nuit jusqu'à l'aube.


Cette nuit, tu t'es bien lâché , mais maintenant tu roules avec de grands garçons bébé. Il y a beaucoup de chose que tu souhaites me montrer, mais ferme la porte avant de ne retirer tes vêtements. Ne te préoccupe pas de mes écrits sur les murs, je pensais avoir atteint mon maximum mais je vais faire l’expérience de la chute. Tout ce que je veux c'est partir car j'ai été dans ma zone depuis plusieurs jours et je n'ai pas quitter cette chambre essayant de me concentrer pour respirer car cette drogue est tellement puissante, mon taux de sérotonine s'envole. Dans ce loft à deux étages on est en train d’étouffer. Appelle une de tes meilleures amies si tu prépares les boissons, ajoute un verre d'initiation, chérie je suis déchiré, de retour de l’atterrissage, il m'en faut à nouveau pour décoller. Prêt pour un nouveau round, ne rejette pas la faute sur moi parce qu'à cause de toutes mes folies tu grinces maintenant des dents et que tu ne trouves plus le sommeil la nuit.


Viens ici. Chevauche-moi. Bouge ton corps jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Roule un joint et crache du feu. Goûte d'autres drogues lorsque tu m'embrasses. Le lit est trempé, ta copine crie car je suis en train de me lâcher. Si elles ne sont pas partantes alors mieux vaut les laisser dehors. Prends un verre de cette initiation, fais-toi plaisir, juste pour une nuit car j'essaie juste de te baiser et de m'en aller.. »





L’esprit est fatigué, moins que le corps en vérité. Ou peut-être sont-ils à égalité ? Je me sens épuisé. Pas seulement à cause de cet état de santé, mais bien aussi par l’amante que j'ai abandonné. Quelques rayons de soleil filtrent à travers les stores défoncés éclairant ce corps qui gît nu dans les draps. Je me relève et m'assieds au bord du lit. J'attrape ma tête entre mes mains. Encore une de ses nuits de débauche. Depuis que je suis arrivé en France je n'ai pas arrêté : un nouveau territoire pour moi, deux mois de liberté total avant de devoir retourner étudier la neurochirurgie auprès de médecins reconnus internationalement. Un sourire vient éclairer mon visage lorsque je me dis avoir réussi. J'ai réussi à intégrer quelque chose d'aussi prestigieux malgré les soirées au casino ou les drogues que je consomme à foison.

J'attrape mon téléphone que j'ai volontairement jeté sous mon lit plus tôt afin que l'heure ne signifie plus rien pour nous cette nuit. 09h35. Je me retourne et fixe un instant cette forme sur le lit. Je finis par m'en approcher doucement, délicatement pour chuchoter à l'oreille de la brune qu'il est l'heure pour nous de quitter l'endroit.

Je me lève et me dirige vers mon bureau. J'ouvre bruyamment le premier tiroir faisant crisser les roulements. La jeune femme pousse un bruit de mécontentement. J'y attrape deux sachets de poudre que j'enfonce dans la poche droite de mon jean. Pas le temps de prendre une douche ce matin, je m'en vais au parc vendre mes merveilles. Une actrice m'attend pour dix heures. Parvati. Mais si nous ne nous pressons pas plus, nous arriverons avec beaucoup trop de retard. Je bouscule un peu la brune en l'avertissant qu'il faudrait maintenant se dépêcher et que si elle n'était pas debout dans quelques secondes c'est à poil qu'elle finirait sur le pavé. J'entre dans mon dressing, attrape et enfile un beau t-shirt blanc. Dans la pièce à côté, la jeune femme dit se sentir mal. Je soupire lentement mais quand même de manière compréhensive. Encore une qui ne tiendrait jamais mon rythme de vie. Je retourne vers elle, l'aide à se rhabiller, enfiler ses chaussures. Je lui offre mon épaule comme appui et referme ma main autour de ses bras pour l'aider à tenir debout et c'est ainsi que nous quittons l'appartement.

Les rues sont déjà bondés malgré l'heure matinale et nous voilà dehors à marcher parmi le monde. Mais marcher est un bien grand mot. La jeune femme titube et demande de plus en plus souvent à marquer une pause. Arrive enfin le moment où elle finit par se vider les tripes au sol. Elle agrippe ses doigts à un banc et je lui tiens les cheveux. Les regards commencent à se faire plus long sur nous. Nous attirons l'attention. On attire même un peu trop l'intention peut-être, commençais-je à penser. Mais avant que je ne décide de quoi que ce soit, une main vient tapoter mon épaule droite.
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Camel Al-kâtib
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MessageSujet: Re: L'initiation   L'initiation EmptyLun 5 Nov - 5:54


Il ne nous reste plus qu'à traîner dans les rues, s'embrasser, regardez bien les yeux des filles, ils vont se mettre à chanter, apparition des Parisiennes et mon amour se traîne.

Parait-il qu’il fait froid dehors. Depuis cinq heures du matin, c’est sans cesse la même rengaine. Les invités disparaissent de notre champs de vision, vont récupérer leurs manteau et s’exclament à qui veut l’entendre que c’est un temps à rester sous la couverture, confortablement emmitouflé chez soi. Ce qu’ils s’apprêtent sous aucun doute tous à faire lorsque j’en suis encore à jouer la fée du logis. Je laisse tomber le ballai un instant à côté de moi et passe mes doigts dans les cheveux, me recoiffant avec un léger soupire. Je serais parfois tenter de laisser la salle en état et de me casser, m’engageant à donner cent euro de ma poche pour ménage non fait. Ce que je ne ferais jamais, trop calculateur pour abandonner une quelconque somme de cette façon. Avec cent euro, on peut acheter quelques bouteilles pour la prochaine soirée. Argument ridicule, mais suffisant pour m’encourager à nettoyer méticuleusement la salle. Une fois n’est pas coutume, la soirée c’est déroulé sans mal. L’aspect mondain y est probablement pour quelques choses. Même si je déteste avoir à lécher les bottes de la jeunesse dorée de paris, c’est eux qui financent l’association et il nous faut bien, entre deux soirées sauvages organiser quelque chose pour leur donner l’impression d’être important. Histoire qu’ils continuent à penser que sans leur argents, les jeunes des quartiers n’ont plus cas qu’à crever au bord d’un trottoir, incapable de trouver de quoi vivre d’eux-mêmes lorsque les poches sont vide. Je fais quelques pas, me posant doucement contre l’épaule d’un de mes amis et décroche un bâillement. Définitivement hors course. « Il reste encore beaucoup de choses à faire » me souffle t-il et je gémis doucement, désespéré. Si la pièce principale semble presque terminée, j’ai peur d’aller jeter un œil aux toilettes, horrifiées à l’idée de trouver une tonne de capotes usagés et autres joyeuseté du genre. Le plus étrange, sans doute, c’est qu’en règle générale, les toilettes pour homme sont plus propres. Je me redresse légèrement et enfonce une main dans ma poche, sortant mon téléphone pour plisser légèrement les yeux. Neuf heures. A ce rythme, on repartira vers onze heures et je ne me sens pas de continuer ainsi sans faire de pause. « Écoutes, on va se prendre trente minutes pour nous, afin de bouffer quelques choses et fumer une clope. Sinon j’te jure que je crève sur place. » Je rentre à nouveau le téléphone et m’en vais ranger le ballai, m’exclamant à nouveau à l’encontre de mon ami. « Fais passer le mot. J’vais nous chercher de quoi déjeuner. » Un moyen comme un autre de fuir vers l’air frais. Je me redresse un instant alors que je fouillais mon sac pour y trouver de la monnaie. « C’est toi le chiant qui n’aime pas le café non ? » je prends à peine le temps de noter sa commande alors que j’enfile déjà ma veste, une cigarette encore éteinte pincée entre les lèvres tendis que je m’engouffre dehors. Hallelujah. J’ai toujours aimé l’air frais et matinal. Enfin non, j’ai horreur de ça lorsque je commence à cette heure. Mais lorsque je suis éveillé depuis presque 24 heures, un air à dix degrés me semble être ce qu’il y a de plus merveilleux. J’inspire et allume ma cigarette, serrant doucement la mâchoire alors que je commence à marcher, les yeux fixés sur le sol. J’ai toujours été impressionné par la capacité des parisiens à être nombreux, même lorsqu’il est aussi tôt. A croire que paris ne prend jamais le temps de dormir. Je crache doucement les volutes et relève la tête, mes yeux parcourant les enseignes, à la recherche d’un café qui ne me coutera pas un bras et d’une boulangerie qui ne viendra pas me réclamer un croissant à un euro pièce. C’est lorsque je réalise les prix élevé qu’on trouve en ville que je me demande ce que je fou encore ici et pourquoi je ne me suis pas installé définitivement à Londres étant donner mon amour irrationnelle pour cette ville. Je tourne au coin d’une rue et plisse doucement les yeux alors que je crois reconnaitre une silhouette parmi la foule. Reconnaitre est un bien grand mot. Il n’y a pas mille hommes à posséder des cheveux longs et une silhouette du genre. Je coince entre mes doigts la cigarette et plisse du nez à la vue de la fille qui se vide à côté de lui. La grande classe. Les femmes ont l’art de passer de la sensualité à l’écœurement en quelques secondes. Je tapote doucement son épaule et penche légèrement la tête, me demandant si je suis sincèrement obligé de saluer la demoiselle un peu trop occupé. « Charmante compagnie…non vraiment. » j’ai un humour ravageur. Je me souviens plus exactement de la façon dont j’ai rencontré uriel, les brides de cette soirées sont bien trop flou à mes yeux mais je n’ai eu néanmoins aucune difficulté à apprécié sa compagnie, il est différent, vit dans un monde à l’encontre total du mien mais peu importe. J’ai toujours eu l’art de m’entourer de ce qu’un type de ma classe ne devrait pas avoir pour ami et si le compte en banque d’uriel doit probablement correspondre à ce que je ne gagnerais jamais de ma vie, je m’en branle royalement. Je n’ai jamais rêvé d’être riche, ni même de fréquenter des riches. A vrai dire, je prends grand soin de l’amitié qui me lie à ce type parce qu’il est différent de tout ceux qui j’ai rencontré jusqu’ici. Mentalement comme physiquement. Il est foutrement particulier et je suis persuadé qu’il en joue beaucoup. « Tu illumines la matinée des parisiens avec ton amie, là. » les gens font mine d’être dégouter, j’hausse les épaules. Ah s’ils savaient ce que j’ai l’habitude de voir. « Je ne t’ai pas salué. Tu vas bien ? » Je serre doucement son épaule entre mes doigts et fronce légèrement les sourcils. « Au fait, salut toi. » je baisse un instant mes yeux sur la brune avant de relever la tête, me demandant un instant quel heure il est et combien de minutes de retard je peux me permettre d’avoir avant de me faire fusiller par le reste de l’équipe. On ne fait pas patienter des gens avides de café. « Tu viens d’où comme ça ? Je ne te pensais pas si matinale, sincèrement. » Non, il serait plus du genre à sortir de soirée lorsque les autres s’en vont travailler.
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MessageSujet: Re: L'initiation   L'initiation EmptyJeu 8 Nov - 3:03

Je sursaute légèrement, avant de tourner la tête sur ma gauche et à mon grand bonheur, c'est le visage de Camel qui apparaît dans mon champ de vision. Un soupir de soulagement se brise dans ma gorge. Je lui dis en souriant jusqu'au oreille : Buddy ! Tu sais que tu m'as fait peur, j'ai cru que c'était un flic qui m'interpellait. Une moue contrariée apparaît sur mon visage lorsque je me retourne vers ma conquête de la nuit précédente qui est toujours en train de vider ses tripes à même le trottoir, sa poitrine se soulevant au rythme de ses soubresauts. Camel est l'un de mes rares amis à Paris. Par rare, j'entends réel ami. Je lui accorde toute ma confiance car je sais qu'il est loyal. Nous nous sommes rencontrés il y a moins d'un an et pourtant il en sait déjà énormément. Moi qui suis pourtant si secret d'usage.

Tu illumines la matinée des parisiens avec ton amie là , dit-il en haussant les épaules. Je ris tout en me remettant à observer les passants de cette rue bondée. Leurs regards se dirigent vers notre direction. J'esquisse un sourire gêné. Camel me rappelle qu'il ne m'a pas salué et se corrige en me demandant comment je vais tout en serrant amicalement mon épaule en guise de bonjour. Je remarque que la brune ne régurgite plus sa nuit. Tout semble se calmer, les choses s'améliorent, l’atmosphère se détend. J'en profite alors pour me redresser, libérant ses cheveux qui retombent en cascade sur son dos. Je vais très bien, malgré ce que les apparences voudraient laisser paraître, déclarai-je tout en désignant du menton la jeune femme. Je m'étire l'espace de quelques secondes puis je m'écroule à ses côtés sur le banc.

Tu viens d’où comme ça ? Je ne te pensais pas si matinale sincèrement, me demande-t-il curieusement. Je lève les yeux au ciel l'air innocent avant de prendre l'expression d'un garçon outré. Je lui réplique en riant : Et bien, nous étions chez moi. Nous avons passé une très bonne soirée à boire différentes boissons, avaler différentes choses et... D'autres choses encore sur lesquelles je ne m'étalerai pas, lui déclarai-je en lui lançant un clin d'oeil complice. Mon attention se reporte sur elle. Elle halète encore mais semble vraiment aller mieux.

Dans ma tête, les souvenirs des dernières heure reviennent me hanter et je souris distraitement en revoyant ces visions. Quand j'y réfléchis, la petite a plutôt bien suivi mon rythme durant cette nuit, que ce soit niveau drogue ou sexe. Je baisse les yeux en me disant qu'il est encore et toujours question de décadence. Mais je ne peux m'en empêcher puisque je dois me changer les idées. Et dieu sait que les drogues ne répondent pas aux questions, mais que la sobriété non plus. Je fini par me rappeler que je suis attendu par mon actrice et que ma poche est pleine d'une poudre blanche coûteuse que je dois lui revendre. Je penche ma tête sur le côté et me demande si je ne ferai pas mieux de lui appeler un taxi. Je fronce les sourcils et me retourne vers mon ami. Je pense que je vais lui appeler un taxi.

Je me lève pour m'agenouiller à côté d'elle et lui expliquer mes intentions. Je l'aide à se relever pour qu'elle puisse prendre la place que je viens de quitter. Elle titube en s'asseyant et je retiens un rire tout en regardant mon ami dont les yeux révèlent la même envie. Je hèle un taxi qui passe à mon niveau en lui adressant un signe de la main. Lorsqu'il s'arrête à notre hauteur, je lui explique la situation pendant qu'il sort afin qu'il m'aide à mettre notre amie dans son carrosse. Une fois qu'ils sont installés, je sors quelques billets de ma poche afin de lui payer sa course et voilà que la voiture repart déjà s'engouffrer dans les rues de Paris.

Enfin, je retourne m'asseoir à côté de Camel en poussant un long soupir, décrivant la fatigue que je ressens à cette instant. Cette fatigue qui monte peu à peu. Je renifle avant de lui dire : Enfin seul ! (Je marque une pause) Je suis tellement exténué ! Et je dois encore traverser tout Paris pour aller revendre un truc, lui dis-je en tapotant la poche de mon jean. J'ajoute : Et toi buddy, qu'est-ce que tu fais dans le coin ? T'as mauvaise mine, tu m'as l'air crevé. Je fais une tête triste en dessinant des cernes sous mes yeux pour imager mes paroles.
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Camel Al-kâtib
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MessageSujet: Re: L'initiation   L'initiation EmptyVen 7 Déc - 17:37


Il ne nous reste plus qu'à traîner dans les rues, s'embrasser, regardez bien les yeux des filles, ils vont se mettre à chanter, apparition des Parisiennes et mon amour se traîne.

J’émets un léger ricanement, amusé. Les flics à cette heure-ci, ils en sont encore à dorloter leurs gobelet de café en soupirant et lorsqu'ils seront lassés par ses courbes charmantes, ils iront faire leurs tournées matinale, à distribuer pv sur pv à tout va. Je n'ai jamais eu sincèrement peur des flics. Je le devrais pourtant, tant pour ma consommation quotidienne que pour les teneurs de mes soirées, toujours un peu trop dans le rouge. Mais non, je n'ai pas peur. Les flics, ils n'ont jamais servis à rien. Même moi, je pourrais en devenir un, sans faire trop d'effort (avec ma carrure, en même temps). « t'inquiète pas va, j'en ai pas vu dans le secteur, tu peux respirer. » je dis, pour le rassurer. Des filles comme celle qu'il a avec lui, j'ai l'habitude d'en voir des tas en soirée. Elles boivent toujours plus qu'elles peuvent en supporter, consomment toujours plus que d'habitude, probablement pour impressionner et se retrouvent le lendemain totalement retournées, seulement parce qu'elles voulaient se donner un air, de celles qui usent sans se poser de questions. Ridicule, je n'ai jamais aimé ce genre de fille. Heureusement qu'elles sont la plupart du temps accompagnées. C'est ce qui nous évite sans doute d'être mentionner dans le figaro à la suite d'une mauvaise fin de soirée. Je fais une légère moue alors qu'il m'assure de son état. C'est vrai qu'il a un don pour paraître frais et dispos lorsqu'il ne c'est sûrement pas couché à vingt deux heure hier soir, à peine une tasse de tisane avalé. Son rythme de vie, probablement aussi chaotique que le mien m'a toujours un peu inquiété depuis que je l'ai rencontré. Les choses n'ont pas vraiment changé. Il aime abuser des bonne chose, vivre les sensations au maximum. Je ne peux pas faire grand chose pour lui, même si je le voudrais. Ce n'est pas comme si j'étais mieux que lui, dans le fond. « c'est vrai que tu as l'air plus frais que ton amie. » je souris, ça a au moins de quoi me rassurer. La demoiselle reprend des couleurs et s'éloigne tout doucement de l'image de loque que j'avais d'elle jusqu'à présent. Ses joues reprennent une teinte rosé. Elle en deviendrait presque plus charmante si je l'avais pas vu se vider sur le sol. D'ailleurs, est-elle gênée qu'un mec de mon genre l'est vu en position de faiblesse ? J'éloigne mon intention d'elle et me concentre à nouveau sur Uriel, alors que je le pointe doucement du doigt, faussement accusateur. « à ce rythme, tu vas pervertir toute les parisiennes. » je fume le peu qui reste de la cigarette avant de la laisser tomber à terre, massant ma nuque endoloris alors que je prend la peine de piétiner le mégot. Je souris alors qu'il me raconte en quelques mots sa soirée. « en d'autre termes, vous vous êtes bien amusé, hein ? » Je n'ai pas besoin de plus de détails pour imaginer le déroulement de sa soirée. Ah, en voilà un qui c'est amuser au moins. Le simple fait de repenser à ce que j'ai supporter hier soir me donne le cafard. C'est fou ce que je déteste ce milieu là. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche alors que j'émets un soupire désabusé. C'est sans doute l'autre qui s'inquiète du temps que je met. C'est bien connu pourtant, je ne suis jamais à l'heure, surtout lorsque je peux profiter d'un bon bol d'air frais. J'ai le temps, le café n'est pas bien loin d'ici, pas de quoi me presser, surtout si c'est pour retourner balayer. Pourquoi suis-je obligé de faire ça déjà ? Parce que je suis un radin congénitale, évidemment. J’acquiesce alors qu'il m'informe qu'il compte appeler un taxi pour la demoiselle. C'est sans doute mieux. Elle pourrait facilement finir dans un caniveau. « c'est mieux, une femme dans cet état, c'est préférable qu'elle soit raccompagnée » on se fait facilement agresser, même à cette heure-ci, puis, ses bijoux, son sac, tout ce qu'elle a de plus précieux, on pourrait le lui voler en quelques secondes, sans même avoir besoin de faire d'effort, parce qu'en plus d'être bourré elle a des talons et qu'elle n'aura ni la force de courir, ni de faire pression sur son sac pour qu'on en puisse pas le lui prendre. Ah, c'est effrayant de savoir ce genre de connerie avec autant de précision. J'observe Uriel tenter de relever la demoiselle, aussi gracieuse qu'un éléphant. Je me mord la joue, doucement et les observe, le regard quelque peu pétillant. Si je n'avais pas plus de retenue, j'aurais ricaner. Mais c'pas de sa faute non ? Si elle a oubliée comment marcher. Elle finit par s'en aller dans le taxi et je reporte à nouveau mon attention sur mon ami qui s'affale à mes côtés. Enfin seul ouai, j’acquiesce. C'est toujours plus agréable de pouvoir lui parler sans entendre les gémissements piteux d'une demoiselle à l'estomac fragile. Je frotte doucement ma nuque avant de m'exclamer « je compatis » je pose ma main sur son épaule, penchant légèrement le visage, alors que je désigne rapidement sa poche, curieux « tu dois y être pour quel heure ? » le matin, le soir, ce sont les horaires les plus pratique pour ce genre de vente. « tu devrais te reposer, tu sais. T'es un fou de prévoir ce genre de truc alors que t'as probablement à peine dormis. » en même temps, je ne suis pas mieux. J'émets un léger ricanement alors qu'il remarque mon état de fatigue avancé. Bordel, je dois avoir une mine horrible. Je rêve encore de couvertures chaude. «  crevé ? Et encore, t'es cool là, je suis mort, si tu savais. » Je décroche un bâillement en guise d'illustration « On a organiser une soirée pour les principaux mécènes de l'association, un truc chiant et fatiguant. » marquant quelque secondes de pause, je me relève légèrement pour prendre mon paquet de cigarette entre mes mains, l'agitant sous le nez d'Uriel afin de lui en proposer une « Du coup là, on nettoie le club afin de rendre les clés le plus rapidement. » je pince une cigarette entre mes lèvres et l'allume rapidement, inspirant longuement  « je ne sais pas si je vais rentrer chez moi, j'pense que j'vais squatter l'appartement d'un ami histoire de me reposer un peu après. Ce n'est pas inscrit sur mon visage, mais j'ai bu, j'veux pas finir dans un poteau. »
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