autoritaire, blasé, brute, émotif, irrespectueux, jaloux, peu résistant au stress, têtu, versatile, audacieux, autonome, déterminé, empathique, méthodique, persuasif.
AIME ▲ les malboro light, l'eau minérale, prendre le bus à minuit passé, le poker, gagner, joska, joska et encore joska.
AIME PAS ▲ tout c'qui respire, marche, crit, pleure et rit.
TU MENS COMME TU RESPIRES ▲ le mensonge, c’est la réalité, ce qu’on voit, ce qu’on vit, ce qu’on respire. C’est comme l’oxygène ou le verre d’eau qu’on boit tout les matins. C’est collé à nous, en nous. Et bordel, C’est foutrement excitant de faire miroiter ce qui n’existe pas. Je mens aussi naturellement que les gens qui crachent sur le macadam, t’inspires un bon coup et ça part tout seul, comme si on l’a dans le sang. On doit être né avec, dans le genre un taux de 90% de fausseté. Le pire, c’est que je me sens pas à l’aise avec la vérité, ça me semble aussi sale que les chiottes d’un motel premier prix. Ses partisans me donnent envie de me gratter la peau jusqu’au sang, comme si à cause d’eux, une couche de crasse c’était amasser sur moi. ça me donne envie de gerber, la sincérité qu’il y a dans l’air. Je ne veux pas savoir ce qui se passe autours de moi, comme les gens ne veulent ne pas savoir ce qui se passent réellement en moi. Déjà qu’on se dégouté mutuellement, savoir à quel point, on est écœurant et épris de vice au plus profond de notre abdomen n’apportera rien. On se plait mieux, à faire croire aux voisins que les problème de frics ne font pas parti de notre quotidien et que la gamine qui est enceinte là, n’est pas une gonzesse qui écarte les cuisses pour n’importe qui.
T'ES UN PUTAIN DE CROYANT, UN VULGAIRE MOUTON ▲ Le soir, il m’arrive souvent de lier mes mains l’une à l’autre pour réciter le Sainte Marie, mère de Dieu à la croix accroché maladroitement au dessus de mon lit. Ma mère était croyante, pas moi. et je me souviens qu’à l’époque, lors du souper, on se devait de remercier le seigneur pour la bouffe qu’il nous a offert. Chaque dimanche, elle m’épinglait la tronche, dans le but de me rendre présentable pour la messe hebdomadaire. C’était ridicule, mais les vieilles habitudes sont restées. La religion, c’est un peu comme le mensonge, on s’y imprègne tellement que dans le fond, on finit par y croire, même si on dit non. Et lorsque je souffle, doucement un priez pour nous pauvre pêcheurs, j’entends l’rire de joska qui emplis la pièce, comme un courant d’air frais qui te murmure à l’oreille que tout ça, c'est que de la connerie et qu’il est bien le seul, à entendre l’appel. Je le pense aussi. Mais je ressens régulièrement le besoin d’être en tête à tête avec le seigneur, histoire de lui compter tout ce qu’il ne fait pas pour moi. Et quand viens enfin le temps du amen, je me retiens régulièrement de cracher par terre, épris d’un désir ostentatoire. Tout ce qu’il ne fait pas pour moi, n’est-ce pas ?
Y'A CETTE ANGOISSE QUI S'IMPRÈGNE DE TOI ▲ Que je finisse par être punis pour tout ce que j’ai fais et que ce putain de seigneur, en guise de réponse me passe le métal froid aux poignets. Je vis avec l’impression de pouvoir tout contrôler. Dans le fond, c’est vrai. Il me suffit de serrer les doigts pour briser dans un craquement sinistres les rêves d’autrui. Les corps qui tremblent et les cris de rage ont toujours fais mon bonheur. Vivre en dépouillant l’autre de tout ce qu’il a de plus chère m’apporte une complaisance qui m’excite bien plus que l’honnêteté. pourtant, L’idée de voir joska me fixer de loin, écœurer et anéantis en chansonnant doucement un
HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART accusateur me fait trembler. Le maelström dans le bide, une bonne chose...mon cul, ouai. C’est ma plus grande faiblesse. Cette putain qui me réveille tremblant d'angoisse à chaque lumières rouge et bleu qui effleure le plafond blanc de ma piaule. non parce que j'ai peur des barreaux, mais parce que je ne veux pas prendre le risque de perdre joska.
TU DONNERAIS N'IMPORTE QUOI POUR ▲ Rester au lit les journées chaudes d’été, à sentir le drap blanc se coller contre moi comme une seconde peau et soulever avec difficulté ma cage thoracique. Caresser du bout des doigts la hanche de joska en ayant conscience que je suis toute sa vie et qu’aujourd’hui encore, tout ce qu’il demande c’est être ici et là, avec moi. Fumer une clope prêt de ma fenêtre sans sentir l’angoisse monter, le goût d’une pita contre ma langue et être capable d’éteindre la réalité avec une simple télécommande.