La bonne humeur était là aujourd'hui pour Maëlys, elle était toujours d'une forme olympique et puis vu ce qu'elle faisait, il valait mieux pour ses petites fesses, une infirmière devait être de bonne humeur pour ses patients. Là, elle s'était levée de bonne heure spécialement pour Clem', sa cousine chérie, toutes les deux, elles allaient faire les courses à la galerie Lafayette, cela faisait longtemps qu'elles étaient pas sorties toutes les deux, vu que aujourd'hui Maëlys ne travaillée pas, elle avait fixé rendez-vous au début de la semaine à Clémence pour savoir si elle était libre. Gwen' était réveillée, il fallait plus qu'elle prenne sa douche et puis qu'elle s'habille, elle n'allait pas y allait toute nue... Il fallait bien 1 heure pour tout faire, facile, alors elle ne perdit pas de temps car comme on dit le temps c'est de l'argent.
Sortie de la douche, il manquait plus que les vêtements, elle mit un jean, un haut simple, se coiffa les cheveux, mit des ballerines puis elle ne s'attarda pas, elle prit de l'argent qu'elle mit dans son porte-feuille, parce que ils allaient pas lui faire gratuit, mit tout dans son sac, elle ferma la porte derrière elle bien sûr et elle monta en voiture puis y alla.

Cela faisait un bon moment que Maëlys n'avait pas fait de shopping, elle était tellement prise par son travail, sur la route, elle passa devant un magasin de jouet et vit rondoudou (dédicace Sylvain). Maëlys était arrivée à son lieu de destination après une vingtaine de minutes de route, maintenant, manqué plus qu'à trouver une place sur le parking et ça, c'était pas encore gagné, elle pouvait s'accrocher là, mais son attente finie par payer, elle en avait enfin trouvée une, puis elle avait le temps, le magasin n'était pas encore ouvert, il allait pas tarder mais Maëlys avait promis à Clémence de l'attendre devant les portes, elle était très proche d'elle et puis la revoir va lui faire plaisir, elle était tout le temps entrain de travailler, en même temps, pas d'argent, pas de shopping, elle était une très bonne infirmière après tout. Gentille comme elle est envers sa cousine, elle allait l'attendre comme promis. D'abord, fallait qu'elle sorte de sa voiture, elle prit son sac, sortie et ferma à clé sa voiture puis alla en direction du magasin. Une fois devant, elle se mit bien en face des portes pour que Clémence la repère puis elle attendit là en regardant les personnes passaient.

« Don’t stop believing ». L’horloge de mon téléphone portable, sonnait dans la chambre, je me dépêchais d’éteindre, surement par habitude. Quand j’habitais encore chez Pacôme – c'est-à-dire il y a quelques jours - je me dépêchais tout le temps d’appuyais sur le bouton d’arrêt pour ne pas le réveiller et la j’avais fait la même chose, alors que regardant l’oreiller a coté de moi, il était totalement vide, sans odeur, sans vêtements posé dessus, rien seule. M’engueuler avec lui, ça arrivais de plus en plus souvent en ce moment, et ça m’énervais beaucoup. Je prenais une grande respiration, avant de sortir de mon lit, pour ne pas arrivé énervée au travail. Je sortais, et arrivais dans ma cuisine. Cloé, toujours en vacances et l’appartement est vraiment vide, très vide. J’ouvrais le frigo, et restais devant un truc complètement vide, il restait du Nutella, et du pain. Je soupirais, la paye du mois allait bientôt arrivais mais elle allait servir a rembourser les vacances, et a payer le loyer, je pourrais me payer un nouveau pot de Nutella avec tout ça, plus la rentrée qui arrive, c’était horrible. Je voulais en parler a personne, c’était mes problèmes, beaucoup de gens avait ses soucis alors.

Ce n’est qu’au bout d’une bonne heure que je partais de l’appartement direction le travail. J’attendais sous le froid, le bus, qui était en retard de quelques minutes, j’espérais ne pas arriver en retard au travail. Cinq minutes plus tard, il arrivait, je prenais ticket et m’asseyais dans le fond, a ma place comment dire habituelle. Je l’avoue, j’étais assez fatigué, l’envie de m’endormir dans le bus était forte mais je luttais contre se vice, appeler plus couramment sommeil. J’essayais de me concentrer en regardant les arbres, ou jouant avec mon téléphone mais c’était très dur. La rentrée de terminale qui arrivait en plus du travail que j’allais continuer tout les soirs de la semaine, et le samedi toute la journée, j’allais finir par mourir étouffer par le travail mais je n’avais pas vraiment le choix voyez vous. Cloé en vacances c’est égale a un salaire en moins, chez Pacôme, c’était beaucoup plus pratique mais je lui en voulais beaucoup, alors il faudra faire avec.

Je descendais a l’arrêt et finissais la reste de la route a pied. J’arrivais a la boutique, je saluais mes collègues, allant vers les vestiaires poser mes affaires. Je trouvais néanmoins un avantage, aujourd’hui je travaillais jusque treize heure trente et après j’étais libre. Pour une petite journée en compagnie de ma chère cousine, que je n’avais pas vu depuis un moment. Affaires posé, je me baladais dans les rayons aidant les clients a trouver leur bonheur. « Mademoiselle s’il vous plait, vous pouvez nous aider ? ». C’est avec un sourire aux lèvres et un air sympathique que je me dirigeais vers la cliente. J’écoutais avec attention sa requête qui avait l’air d’être pour sa fille. Je souriais et répliquais a sa demande. « Bien sur madame, regardez par ici voici les dernières veste qu’Ambercombrie & Fitch a crée. Vous êtes dans la seule boutique en France. Je dois vous dire que cette veste la, est très confortable, étant donnée que je la porte en ce moment même. Alors elle existe en rose, comme la mienne, sinon en marron, blanc et bleu marine. Oui, les autres couleur ne sont pas encore sortie, vu que c’est sa première veste avec de la fourrure autour de la capuche. » j’aimais renseigner la clientèle, je trouvais ça agréable de pouvoir aider les gens, avec juste quelques phrases et quelques conseils. Je l’emmenais a la caisse après son choix, et encaisser son paiement, avec la phrase habituelle « passez une bonne journée, a très vite chez Ambercombrie & Fitch ». J’aimais travailler pour cette marque, déjà je voyais les nouvelles collections avant tout le monde mais on avait aussi les promotions et tout ça. Je reprenais mes tours dans les rayons continuant a aider les clients un par un.

Treize heures trente. Je souriais, prenant mes affaires dans les vestiaires avec un petit sourire a mes collègues leur lançant un petit « A demain ». Je me dépêchais de rejoindre les galeries aussi vite que je le pouvais. J’avais rendez vous avec ma cousine. J’arrivais devant, la cherchant du regard et fini par la trouver, je m’avançais doucement avec un sourire. « Salut toi ! »

Devant la boutique, Maëlys attendait impatiemment Clémence, cela faisait déjà un bon moment qu'elle, elle était sûrement entrain de travailler, elle savait que sa cousine travailler dans une boutique et aider les personnes à choisir des vêtements, faut dire qu'elle était très douée pour ça. Elle ne devrait plus tarder à arriver maintenant, il était maintenant plus de treize heure trente, Maëlys savait être patiente quand il fallait, puis Clémence arrivait à chaque fois à l'heure prévu alors elle ne s’inquiète pas trop, elle l'a connaissait par cœur, puis en parlant du loup, on en voit la queue, Clémence venait juste d'arriver, arrivé à sa hauteur, les deux se firent la bise et Clémence lui dit bonjour, cela faisait tellement longtemps que les deux cousines de s'étaient pas vu et là elles allait bien profiter de cette après-midi pour se retrouver "Salut! Je suis contente de te revoir, comment sa va depuis le temps?" Maëlys se tenait juste devant Clémence et lui refit un câlin, elle adorait sa cousine, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance, Maëlys s’aperçut que tout le monde se précipité dans la boutique, certains les bouscula un peu sans dire pardon, c'était pas trop grave encore, Maëlys avait l'habitude de ce genre de personne là, ils étaient tous pressés, il était peu être temps pour Maëlys et Clémence de rentrer dans la boutique avant qu'il n'y ait plus rien "Bon et si on rentrait, on parla à l'intérieur, tu viens ?" Après ceci, Maëlys rentra suivie de Clémence, la galerie Lafayette était très grande, il y avait du choix mais ce qui intéressée c'était le rayon des filles adultes bien entendu et cela était sûrement de même pour Clémence, alors elles allèrent dans le rayon adulte et puis femme, en cours de route, Maëlys s'empressa de lui poser des questions "Alors, comment s'est passée ta journée aujourd'hui, car je suppose que tu as travaillé? " Maëlys ne cachait presque rien à Clémence, elle pouvait lui poser toute les questions qu'elle voulait, elle allait lui répondre, même pour ses relations, pourquoi elle lui cacherait quelque chose? Peut-être un petit secret mais sans plus, d'ailleurs, Maëlys remarqua qu'elles étaient arrivées aux rayons qu'elles voulaient et se pressa d'allée vers les vêtements et, curieusement, Maëlys alla dans le rayon lingerie fine "Comme je suis curieuse, dans ta vie sentimentale, sa va?" Clémence savait sûrement que Maëlys allait lui poser cette question, en attendant qu'elle lui réponde, Maëlys essaya de repérer quelques sous-vêtements pour elle.

La famille, a toujours était quelque chose de très important pour moi. Bien sur, le fait de ne pas avoir connu mon père, le fait qu’il soit mort bien trop tôt, m’avait vite fait comprendre que les gens partent trop vite, et que seul votre famille était la pour vous. La preuve est que dans ma vie, les personnes sur qui je peux compter a coup sur, c’est Cloé, ma grande sœur, Maelys, ma cousine et Pacôme, mon meilleur ami qui est ma famille a lui tout seul. Ses trois personnes sont les trois personnes les plus importante de ma vie, je suis dépendante d’eux, et fortement. Même si rien n’est facile avec Cloé, je sais qu’elle sera toujours la, comme ma chère cousine l’est pour moi. Puis, Pacôme je ne sais pas comment vous dire, mais c’est mon évidence a moi, je suis folle de lui – pas en amour non -, c’est mon meilleur ami, avec qui je peux tout faire sans être juger. C’est mon tout, et c’est aussi une des seules personnes qui sait pour mon viol, pour vous dire même ma propre cousine n’est pas au courant alors.

J’affichais un petit sourire, a ma cousine. La serrant dans mes bras, j’étais très heureuse de la voir, c’est vrai je n’ai pas l’occasion de la voir souvent a cause des cours, du travail et tout ça, on se voyait rarement mais je faisais avec. La regardant avec un sourire, elle était radieuse, elle devait me cacher un truc c’est obliger. Une histoire de garçon surement. Je la regardais et la suivait. « ça va bien et toi ? ». Et oui, désole. Il est vrai qu’on avait toujours des conversations banales. J’affichais un petit sourire, et entrait dans les galeries. J’adorais ce magasin, même si j’avoue que c’était assez chère, et a chaque fois, on est tentait d’acheter plein de choses, mais très vite la réalité nous rattrape, enfin surtout le porte-monnaie.

« Comme d’habitude, fatigante et toi ? » Oui, je sais, c’est étrange mais je m’étalais pas souvent sur le sujet du travail, hormis avec Cloé, oui a elle je pouvais vraiment tout lui dire. Voyez vous, je m’imagine mal dire a ma cousine, je fais des heures supplémentaire, parce que avec Cloé, on a des problèmes d’argent pour payer le loyer de l’appartement et arrivait a se nourrir correctement. En effet, ça dois faire bientôt une semaine qu’on mange la même chose, chaque jour. Pates nature. On avait du mal en ce moment, mais c’est la vie. Je regardais autour de moi, sans regarder en détail. Je prenais quelques trucs dans les mains, mais très vite, les reposaient vu le prix. Heureusement que j’ai des promotions ou je bosse, parce que sinon.

Question fatidique. L’amour. Le sujet que je détestais le plus au monde, je suis jamais tombé amoureuse, ce n’est pas évident quand on s’est fait violé hein. La preuve, le seul garçon que j’ai déjà embrasser c’est Pacôme. Je souriais, laissant un blanc, prenant un sac a main dans la main, puis le reposant je répliquais. « Le néant total, mais j’ai pas le temps pour ça. Et toi avec le docteur beau gosse la ? Clément je crois . ». Elle ne pouvait pas me mentir a se sujet, je la connais par cœur. Je souriais doucement et sentais alors mon téléphone vibré, un appel de ma patronne, je soupirais et lui lançais désole : « Je dois y aller désolé ... ». Je lui fis signe, et partais direction la boutique.