Nom complet ▲ Léa-Marie Sutton Delaunay.Lieu de naissance ▲ Paris. âge ▲ 19 ans. nationalité ▲ Française (père) et Américaine (mère) diplômes, études ▲ bac.métier ▲ honnêtement ? Rien pour l'instant. J'ai été virée de mon ancien boulot parce que je venais à peine à cause de problèmes. Mais j'arrive plus à retrouver de boulot dans des boutiques comme vendeuse, c'est complet appremment.statut matrimonial ▲ célibataire. orientation sexuelle ▲ du moment que t'es heureuse avec la personne, le sexe compte pas. situation financière ▲ riche, merci papa et maman.idole(s) de vie ▲ je sais pas, 'fin j'suis fan de personne quoi. nombre d'amis facebook ▲ quatre cent.moyen de déplacement ▲ voiture. groupe ▲ la javanaise. avatar ▲ Shenae Grimescrédits ▲ gif présa -> tumblr.

DE 8H00 à 12H00▲
Honnêtement, j'dors encore, jusqu'à 11h ou 12h ça dépend de l'heure à laquelle je me couche.


DE 12H00 à 14H00▲ Je bosse pas, donc je mange. Ensuite, soit je geek sur facebook, twitter etc, soit je regarde la télé ou séance ménage, soit je vais voir des amis qui sont libres pour sortir.



DE 14H00 à 17H00▲ Je passe voir comme d'habitude mes parents, ensuite je vais faire le tour des boutiques de Paris pour chercher un boulot, si je les ai tous fait, je fais le tour des bars ou grands magasins qui ont besoin d'avoir une serveuse, caissière etc. Tout est bon à prendre.


DE 17H00 à 20H00▲ Je rentre chez moi, je me fais quelques séries sur mon ordinateur, je regarde la télé ou je m'occupe en cherchant des petits boulots sur internet à faire.


DE 20H00 à 24H00▲ Le moment le plus intéressant depuis mon réveil. Hop, j'enfile une belle robe, je me coiffe et je me maquille. Paaarty ! Alcool à volonté.


DE 24H00 à 8H00▲ Généralement, je suis encore en soirée et je rentre tard du genre 3h ou 4h du matin. Ou au mieux une heure du matin. J'ai du genre de mauvaises habitudes depuis quelques mois.

21 Juillet 2009.

Été de mes seize ans. Je reçois un message. « Y’a une énorme fête ce soir, tu peux pas rater ça. Viens à 22h ! » En voyant ce message, je ne pouvais qu’y aller. J’étais privée de sortie depuis deux semaines. Pour avoir volé un jeu vidéo avec mes amis. Donc poste de police, les parents furieux vu que ça entache leur fameuse popularité d’avoir une fille qui se retrouve chez les flics. Forcément c’est pas bien du tout et leur réputation compte beaucoup pour eux. Et ça les a fait réagir. Normalement, ils n’en ont un peu rien à faire. Ils s’en fichent que je fume ou que je boive ou quelque chose du genre tant que quelqu’un de l’entourage de mes parent me voit et commence à faire une mauvaise réputation. Donc ils ont été obligés de réagir en me punissant pendant un mois entier. Généralement quand ils me punissaient, valait mieux que je ne désobéisse pas. Mais j’arrivais tout de même à m’en sortir, je faisais le mur et je rentrais avant qu’ils se réveillent et toute autre sorte de combine qui marche avec succès. Je descends donc sans faire de bruit voir si les parents sont là et je les vois. Je leur souris légèrement et prend mon dîner dans la cuisine. Portant un dernier regard sans un seul sourire cette fois-ci, je prends mon assiette et mon verre puis monte dans ma chambre. Ils se réveillaient assez tôt le lendemain parce qu’ils devaient partir faire quelque chose d’important en dehors de Paris, j’ai pas cherché à en savoir plus. 21h30, je sors sans faire de bruit dans ma chambre et remarque que toutes les lumières sont éteintes. Portant d’une main mon assiette vide et de l’autre mon verre tout aussi vide, je descends les escaliers pour poser ça sur le lavabo. Hors de question de faire ma vaisselle, ça risquerait de les réveiller. Je gravis ensuite de nouveau les escaliers et monte dans ma chambre, pour fermer la porte. Il était temps de me préparer. Je prends ma robe la plus belle et remarquée puis met mes talons noirs et descend au salon ouvrir tout doucement la fenêtre puis sort et la referme. J’espérais de tout cœur qu’ils ne m’entendent pas ou qu’ils ne se réveillent pas, sinon c’était la fin de ma vie. N’étant pas si idiote que ça, j’avais pris le soin de fermer la porte de ma chambre à clé. Mais comme ils en avaient une autre, ils pouvaient l’ouvrir. Enfin je doute qu’en pleine nuit ils se lèvent soudainement pour débarquer dans ma chambre voir ce qu’il se passe. Ou alors c’est qu’ils étaient vraiment timbrés.

Après être venu me chercher au coin de la rue, on arrive mes amis et moi à cette fameuse fête. J’ai le sourire aux lèvres. Maison énorme comme dans les films, des voitures garées et une grande piscine. Puis pas de voisins, on pouvait faire la fête jusqu’à pas d’heure. Une fois entrée, je vois des gens en maillot de bain en train de s’éclater, d’autres à boire et fumer, déjà complètement défoncés à dire tout et n’importe quoi. Ou encore des couples à s’embrasser comme des porcs sans gêne, étalés sur les canapés. Je vois toutes les bouteilles sur des tables, je me dépêche de prendre un verre et me servir puis commence à danser avec des amis ou des gens que je connais même pas, mais je m’en fous totalement parce que c’est l’histoire d’une soirée voir même d’une nuit. J’étais pas venue à une fête pour faire ma sainte, ça me ressemblait surtout pas et je me doutais que lorsque j’allais être totalement bourrée, j’allais me faire remarquer à faire la dingue à bouger de partout ou j’étais capable de vomir dans une piscine. Ça m’est déjà arrivé. Donc alcool à volonté et cigarette, je me réveille sans grand souvenir au lever du soleil après m’être couchée deux heures plus tôt grand maximum. Mal de crâne horrible, je sors d’une chambre où j’étais avec un mec, avec qui j’avais probablement dû passer la nuit. Je descends et voit pleins de gens par terre endormis, ou d’autre dans les couloirs à parler en chuchotant ou encore à fumer et boire et d’autres qui étaient déjà partis. Je vais dans le jardin et.. oh mon dieu, je me rend compte qu’on est le matin, ou du moins assez tôt puisque le soleil commençait à se lever. Je monte en vitesse dans cette chambre où j’ai dû passer quelques heures puis enfile mes chaussures et regarde l’heure, six heures du matin. C’est vraiment la fin de ma vie. Pas le temps de réveiller le conducteur de la veille, j’attrape un vélo à l’extérieur et pars à fond pour rentrer chez moi. Je m’imaginais toute sorte de scénarios dans ma tête. Ils étaient réveillés et ils étaient venus voir dans ma chambre mais ils avaient vu fermé à clé donc ils ont pas insisté et ils avaient pas voulu me réveiller, donc ils sont partis, soit au contraire ils se méfient et ont pris leur clé puis ont ouvert la chambre et bam, ils m’ont vu pas couchée dans mon lit. Ou tout simplement ils en avaient rien à faire ou ils ont même pas pensé. On verra bien !

J’arrive et pose le vélo, je vois leur voiture. Je pousse la fenêtre que je n’avais pas bloqué et rentre puis la ferme et retire mes chaussures puis marche sur la pointe des pieds, je les vois entrain de déjeuner dans la cuisine et ils me voient, l’air surpris avec un regard scarface. Je fais les gros yeux et reste immobile, en me rendant compte qu’en fait ils n’étaient même pas venus voir et étaient aussi surpris que moi. Ils se lèvent et viennent devant moi. Mes parents me regardent et je fais de même, j’ai cru qu’ils allaient me mettre une grosse gifle dans la tête. « On ne t’a jamais rien privé de rien, on t’a toujours laissé faire ce qu’on veut et là, on te puni tu n’es même pas capable de respecter ça et attendre que la punition finisse ? Je déteste être pris pour un idiot et c’est exactement pour ce dont tu me fais passer ! » disait mon père, d’une voix ferme sans pour autant crier et le regard soi-disant plein de colère. Il lance un regard à ma mère qui elle fait de même et porte son regard vers moi de nouveau. « Tu es donc privée de sortie un mois de plus et on t’a à l’œil, tu ne pourras plus sortir aucun soir puisque tu seras sous notre surveillance. File te coucher ! » rajouta-t-il, en me faisant signe de monter, du bout de son doigt. Je soupire et grimpe les escaliers en vitesse sans rien dire avant de rejoindre mon lit. En vérité il n’en avait rien à faire autant que ma mère. Ils voulaient juste passer pour des parents responsables et capable d’élever leur fille correctement alors que tout autre parent intéressé un minimum par son enfant aurait confisqué le portable, l’ordinateur etc, mais moi ils s’en fichaient. Je pouvais même recommencer la même chose dans deux semaines ils allaient dire la même chose. J’étais certaine que s’ils pouvaient m’envoyer chez ma sœur juste pour plus avoir à s’occuper de moi ils le feraient, parce qu’ils s’en foutaient en vérité de ce que je peux faire ou non, ça les intéressait pas.