Nom complet ▲ Jean-Côme Andrea Garrel. Lieu de naissance ▲ Paris XIII. âge ▲ 19ans. nationalité ▲ franco-française. diplômes, études ▲ bac S avec mention, "année sabbatique" désormais. métier ▲ pointeur à pôle emploi. statut matrimonial ▲ inexistant et pour toujours. orientation sexuelle ▲ elle ou lui, je ne me refuse rien. situation financière ▲ jamais en manque d'argent, j'avoue. idole(s) de vie ▲ je voue un culte à Jeff Buckley. Et à Gainsbarre. nombre d'amis facebook ▲ je ne les compte plus, mais dans le lot, j'ai très peu de "vrais" amis. moyen de déplacement ▲ mes pieds, le taxi la nuit, parfois le métro. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ Daniel Hicks. crédits ▲ chance.

DE 8H00 à 12H00▲ Jamais, Ô grand jamais, vous n'aurez la chance de m'apercevoir à une heure pareille. Je passe toutes mes matinées seul au milieu mon grand lit dans mon grand appartement. Soit je dors, soit je reste là à rien faire. Car j'ai beau passer toutes mes nuits dehors, je rentre toujours chez moi. Et ce peu importe mon état ; même si au fil des soirées, la désinhibition s'efface. Et même si je finis dans le lit d'une autre, je pars avant son réveil pour rentrer discrètement en taxi chez moi. Il n'y a rien de tel que de se lever à midi dans son propre lit et de prendre ensuite une bonne douche fraîche.


DE 12H00 à 14H00▲ Pour la première fois de la journée, je mets un pied hors de chez moi. Tout d'abord, je vais me chercher à manger ou j'invite un ami au restaurant, étant donné que je suis un très mauvais cuisinier et que j'ai fait le choix de ne pas avoir de personnel de maison. Je tiens trop à ma solitude pour cela. Si je suis seul, j'aime me poser dans un parc avec mon Khao soi acheté chez le petit thaï du coin, pour lire un livre ou observer les touristes, ce qui contrairement aux apparences, peut s'avérer être très intéressant. Mais bien souvent, on se retrouve avec Siloë sans même se donner rendez-vous, un genre de rituel qu’on a installé inconsciemment


DE 14H00 à 17H00▲ C'est durant ces heures que je suis le plus cool. Je souris, je réponds aux questions que l'on me pose. En clair, si vous voulez me voir, mieux pour vous que ce soit là. Si vous avez cours, tant pis, vous n'avez qu'à sécher. J'ai plein de choses à vous faire découvrir. Je connais mieux Paris et ses moindres recoins que je ne me connais moi-même. J'aime traîner avec mes amis, aller au cinéma ou faire les magasins.. Bref socialiser. J'aime l'animation de la ville l'après-midi. Nous allons au même tempo à ce moment-là. C'est un truc que l'on appelle l'harmonie. Je me sens bien, je fume une cigarette. Si ma vie pouvait être faite uniquement d'après-midis, qu'ils soient pluvieux ou non, ma vie serait (presque) parfaite.


DE 17H00 à 20H00▲ Bien sûr après les choses heureuses, viennent les choses que l'on n'a pas le choix de faire qu'on le veuille ou non. Le ménage, les courses, les rendez-vous médicaux... Oui parce qu'après tout, je suis une personne normale et j'aime avoir le contrôle. Bon j'avoue, mon appartement n'est pas toujours nickel, mais de toute façon, presque personne à part moi ne va dedans. J'enchaîne ensuite avec un footing dans le jardin en bas de chez moi. Je ne suis pas frimeur de nature mais je dois avouer qu'être observé par les touristes n'est pas une chose si désagréable. Par contre, plus ça va plus je galère, la faute de tous les paquets que je me fume je suppose.


DE 20H00 à 24H00▲ Ici s'opère le début de ma métamorphose. Le jeune homme propret devient un étincelant papillon de nuit -parce que oui, on va dire que ces bêtes-là sont étincelantes. Cela démarre déjà par un changement de tenue. Car oui, prendre soin de mon apparence est pour moi une chose primordiale. L'apparence tout court d'ailleurs. Je mets toujours une belle veste, ça fait bon genre et on peut entrer partout. Même si je sais pertinemment que je n'ai pas besoin de ça. Je suis considéré comme un vip, jeunesse dorée oblige. Ensuite, il ne me reste plus qu'à décider où aller.


DE 24H00 à 8H00▲ Là-bas, je retrouve mes amis et connaissances. Je refourgue des saletés à des minots qui veulent "se mettre mal" et à des pétasses en robe bien trop courtes, mais alléchantes. Je finirai sans doute ma nuit avec l'une d'entre elles d'ailleurs. Avant de l'abandonner et de faire la même chose le lendemain avec sa meilleure amie, le tout sans aucun sentiment de culpabilité. Pourquoi ? Je devrais ? La vie est bien trop courte de toute façon, je le sais mieux que quiconque.

« Je le sais bien que je n’aurais jamais dû naitre à cette époque de fou. Tout est tellement incompréhensible, hors de portée, insaisissable. Ce qui aurait été vraiment le nirvana ? Un monde sans voitures. Ça peut sembler stupide, mais ces engins m’ont tant pris. Sans jamais rien me rendre. Et ça c’est vraiment regrettable. J’avais tout. »

J’étais destiné à vivre sous une bonne étoile et j’avais tout pour avoir la belle vie. D’abord, mes parents s’aimaient et avaient des emplois stables et haut placés, ce qui nous permettaient de vivre la belle vie. J’avais aussi une sœur mais la différence d’âge plutôt importante entre nous ne nous a jamais permis d’être très proches. Mais malgré tout, nous donnions l’image d’une famille unie et parfaite. Notre superbe appartement dans le VIe arrondissement avec vue sur le Jardin du Luxembourg complétait à merveille le tableau. Bien sûr, dans la réalité c’était différent, papa et maman était souvent partis pour le travail et ma sœur avaient d’autres choses à faire que de s’occuper de son jeune frère de sept ans son cadet. Je me suis donc en quelque sorte élevé tout seul, à l’aide de nourrices également. Mon modèle familial se limitait à ma grand-mère, chez qui je me rendais pendant les vacances scolaires. C’est dire. J’ai grandi sans mes parents pour me guider et pourtant je les aimais et je les aime encore malgré tout. Je le savais bien que ce n’était pas vraiment de leur faute. Ils s’étaient retrouvés propulsés au rang de "nouveaux riches" et ils avaient travaillé très dur pour en arriver là, voilà tout. Eux, contrairement à nos gros bourgeois de voisins avaient gravi les échelons un par un ; faire une grande école de commerce –sur les bancs de laquelle ils s’étaient rencontrés d’ailleurs-, créer leur entreprise de publicité et en faire l’une des plus grosses boites du secteur. Ca leur a pris des années pour en arriver là, et bien que je leur en voulais dans le fond de me laisser seul, confronté à moi-même, j’admirais leur audace et leur réussite. Je savais très bien que jamais je ne leur arriverai à la cheville, quoique je fasse, j’avais déjà tout dès le départ, je n’avais aucun objectif à atteindre ou rêve ultime.



C’est d’ailleurs pour cette raison là que j’ai plusieurs fois exprimé le désir de quitter le collège. Je n’avais aucun intérêt à venir, je n’aimais pas les cours et je savais pertinemment que je n’aurais sans doute jamais besoin de travailler de ma vie, tant mes parents avaient amassé. Mais non. Je ne pouvais. C’était les gens qui choisissaient pour moi. Avec le recul, je me dis que je me suis trompé à l’époque. J’avais une raison de me lever le matin, quelque chose qui me retenait à ma scolarité et qui fait que je n’étais pas allé au bout de mes démarches –contrairement à mon habitude-. Cette raison porte le doux nom de Siloë-Charlie. Jamais de toute ma vie je ne m’étais autant attaché à quelqu’un. J’ai très peu expérimenté la vie sans elle à vrai-dire. On se connait depuis qu’on a deux ans et on a grandi ensemble. Les gens nous trouvaient attendrissants, mes parents l’adoraient. Mon alter-ego. La seule personne à savoir tout de moi. Et puis, je ne compte pas les heures à rire à ses côtés. On peut vraiment dire qu’on a fait les quatre-cent coups. Fumer des joints, tagguer les toilettes du collège, les premières virées nocturnes ; tout plein de souvenirs et d’anecdotes. Tu m’as appris à skater et t’es faite accepter par toute ma famille. T’es vraiment la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Au moins, toi, tu as été là lors de la plus grande et cruelle épreuve de toute ma vie.

Comment se remettre d’un tel traumatisme. Même pas eu le temps de leur dire au revoir. Ils sont partis de l’appartement en voiture pour aller à l’aéroport, comme très souvent. Nous venions de passer le quota de "jours en famille" pour le mois entier, j’exagère à peine. Ces quelques jours passés avec eux me permettaient de tenir, de ne rien dire, comme si cela pouvait rattraper toutes les heures que je passais seul. Ah ce que j’ai pu être naïf. Franchement. Je ne les aie même pas regardés lorsqu’ils ont quittés les lieux. Je ne suis pas descendu en bas de l’immeuble pour leur faire des grands gestes jusqu’à ce que la voiture ne soit plus qu’une tâche au loin. Non, je suis resté à l’intérieur vu qu’il faisait trop froid. C’était l’hiver voilà tout. Si j’avais su, je n’aurais pas dormi aussi paisiblement cette nuit-là. Ce n’est que le lendemain matin, lorsque le maire d’arrondissement m’a appelé que j’ai compris. Je me suis adossé au mur et me suis laissé tomber. J’ai passé toute la journée à pleurer, j’ai laissé le téléphone sonner. Pourquoi. Je n’avais plus envie de rien faire. Tout laisser tomber. Un enfant de quatorze ans perdant ses deux parents. Un orphelin. Trop jeune pour savoir comment gérer, suffisamment mature pour comprendre ce qui se passait et se passerait autour de lui. Les propriétés furent revendues, excepté l’appartement du VIe, notre résidence principale. Là où nous avions tous les quatre vécus. Je fus confié à ma sœur. Officiellement. Mais elle ne pouvait pas s’occuper de moi. J’étais plus seul que jamais. Je me vidais progressivement de l’intérieur. J’implosais de tout mon être. J’ai commencé à perdre le contrôle. Pourtant, j’ai continué les études, tout simplement parce que je ne pouvais pas leur faire ça. Mon devoir de mémoire consisterait à aller jusqu’au bac. Je leur devais bien cela. Maintenant, j’avais deux raisons d’étudier. Je ne devins pas pour autant une bête de travail, plutôt une bête de la nuit.



Je suis devenu un être amer. Plus aucune considération pour l’espèce humaine. Je ne savais plus ce que je faisais. A mon entrée au lycée, j’avais étendu ma consommation à la cocaïne, les joints c’était pour l’ancien moi. J’avais besoin de sensations fortes. Je voulais souffrir. Ne pas me poser. Ne pas atterrir. Le réveil sera d’autant plus dur. Pas grave. Je cachais la douleur en moi. Pour beaucoup j’étais un jeune homme respectable qui avait perdu ses parents trop jeune. Pour d’autres j’étais le plus gros connard de Paris. Je jouais de mon aura, j’attirais et j’en avais conscience. Je plaisais. Mais pas aux dealers déjà en place ou aux mecs desquels je venais de me taper la copine. D’ailleurs, la seule fille m’ayant donné du plaisir c’est Siloë, j’avais beau m’être bien "enfariné" cette nuit-là, je m’en souviens. Pas désagréable. J’avais besoin d’elle, elle était là pour moi. Délicat service rendu à merveille. Merci.


On a passé notre bac. J’ai arrêté, tu as déménagé tout près de chez moi. Encore plus simple pour se voir. Tu ne t’engouffres plus dans la nuit parisienne. Nous avons cette chose en commun ; la vie nous a fait la misère. Cette fore qui nous anime. Tu t’en es sortie, pas moi. Je me suis fait bouffé par le système.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
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pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana et Elie.