Nom complet ▲ Chrystal Concetta Sorprendente. Lieu de naissance ▲ Mineo. Vous ne connaissez pas ? C’est normal. C’est petit village perdu au milieu de la Sicile. Je suis fier de mes origines, hein, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Mais c’est un village perdu quand même. âge ▲ 19 babouches. nationalité ▲ Italienne d’origine. Mais j’ai été nationalisée Française. A présent, je suis donc aussi française qu’une pizza chaude. diplômes, études ▲ Etudiante en droit. Oui oui, dans le même amphithéâtre qu’Hermione ! métier ▲ Pour l’instant rien, je n’ai que 19 ans. Mais plus tard, je serai une grande avocate. Ou du moins, je l’espère. statut matrimonial ▲ Célibataire, mais amoureuse. D’Hermione justement. Un jour peut-être… orientation sexuelle ▲ Homosexuelle. situation financière ▲ Je vis dans un petit cote à Paris. Je ne suis pas forcément pauvre, mais vu l’état de et appartement, je ne suis sûrement pas riche ! idole(s) de vie ▲ Freddie Mercury. nombre d'amis facebook ▲ 1124. Je n’en connais même pas un quart. Mais ils m’ajoutent, alors je les accepte. moyen de déplacement ▲ Les transports en commun principalement. Si je veux me payer mes études de droit et mon cote, je n’ai pas assez de réserve pour une voiture et des économies… groupe ▲ La Javanaise. avatar ▲ Valerie Anne Poxleitner. Aussi connue sous le nom de « Lights ». crédits ▲ Lighthing.

DE 8H00 à 12H00▲ En période scolaire, elle est bien sûr en cours. Elle se lève chaque jour vers 6h du matin, ce qui n’est pas pour lui plaire, elle déteste se lever tôt. En vacances, jours fériés, week-end, elle n’est pas encore levée. Elle tente de dormir le plus possible, avant qu’Hermione, sa colocataire, ne la sorte du lit par la peau des fesses !


DE 12H00 à 14H00▲ Autant en période scolaire qu’en période non scolaire, elle mange. Tout simplement. Elle va souvent au restaurant, car c’est une vraie catastrophe en cuisine. N’importe lequel lui conviendra, si Chrystal a faim, elle pourrait manger du bois qu’elle ne s’en rendrait pas compte…


DE 14H00 à 17H00▲ En période scolaire, encore et toujours enfermée dans un amphithéâtre. En vacances, jours fériés, week-end, cela dépend de son humeur. Elle étudie beaucoup, ce qui lui prend un temps certain et un certain temps. Au sinon, elle se promène dans Paris, à la recherche d’aventures, de nouvelles rencontres, ou tout simplement de quelque chose à faire…


DE 17H00 à 20H00▲ En période scolaire, généralement, dès que les cours sont fini, elle galope jusque la station de métro la plus proche pour rentrer dans son « p’tit chez elle ». Une fois arrivée, elle joue un peu de guitare pour décompresser avant d’étudier pour le jour suivant. En vacances, jours fériés, week-end, elle reste dans la continuité de sa journée. Si elle a trouvé quelqu’un avec qui parler, elle peut rester des heures avec cette personne, discutant de la pluie et du beau temps.


DE 20H00 à 24H00▲ En période scolaire, Elle supplie Hermione de faire le dîner. Si cette dernière refuse, elle va tout simplement manger dans un restaurant. Une fois rentrée chez elle, douche, chocolat, brosse à dent, et au lit les amis ! En vacances, jours fériés, week-end, lorsqu’elle est en vacances, Chrystal aime beaucoup toutes les soirées qui se déroulent à Paris. Elle fait partie de ces personnes qui pensent que Paris n’est réellement Paris que lorsqu’il fait sombre. Entre 20h et minuit, elle passe donc son temps à se préparer et à aller à une quelconque soirée.


DE 24H00 à 8H00▲ dormir, mais quelle merveilleuse activité.

« Mama ! Dice a sto manelo signore che vole nu fare partire che vuogo stare cha ! »

"Maman ! Dis au méchant monsieur qui veut nous faire partir que je veux rester ici ! " crie une jeune enfant à sa mère, dans un parfait patois sicilien. Un cheveu sur la langue, les larmes aux yeux, elle tirait sur le bras maternel en hurlant son mécontentement. Cette enfant, c’est moi. Chrystal Concetta Sorpendente. Du haut de mes quatre ans, j’ai toujours vécu ici, dans ce petit village sicilien nommé Mineo. Je m’y étais fait des amis, créé des habitudes, attachée à cet endroit typique où tout le monde se connaît depuis la tendre enfance. Mais ma mère, ou plutôt son patron, avait d’autres ambitions. Travaillant dans l’entreprise de M. Zwelling, ce dernier s’exporte en France, emmenant par ce biais, ma mère et sa famille. Et nous y voilà, moi hurlant accrochée au bras de ma mère et mes trois frères bouclant les valises. Personne n’avait le moral. Aucun n’avait le cœur à quitter ses origines.

« Carmello, occupati della picirida per favore… »

" Carmello, occupe toi de la petit s’il te plaît… ", soupira ma mère, épuisée. Mon grand frère m’attrapa par le dessous des aisselles, et me traîna jusque dans la cour extérieure, pendant que je me débattais vainement. Bien qu’âgé de seulement quinze ans, Carmello avait le profil d’un bodybuilder drogué à la testostérone. Autant dire que ma silhouette frêle n’avait aucune chance. Il me serra dans ses bras et repartit dans notre villa, me laissant seule au milieu de cette cour immense. Je m’assis sur le sol, à côté de la petite fontaine au centre de cette étendue de béton. Demain à cette heure ci, je serai à Paris. La ville des lumières, des amours. Des espoirs. J’ai toujours voulu y aller, et pourtant j’avais peur. Peur de ne pas m’intégrer, de ne pas être compatible avec la population locale. Ma foi, on verra bien.
Je me levai et marchai vers la villa italienne. Je m’assis une dernière fois sur ses marches, observant ma famille s’évincer dans le salon a finir les derniers préparatifs.



« You would not believe your eyes
If ten million fireflies
Light up the world as I fell asleep.
Cause they fill the open air
And leave teardrops everywhere
You'd think me rude but I would just stand and stare ! »

Marchant d’un bon pas, je me promenais en chantonnant gaiement des airs guillerets au milieu de la forêt. Ce bois me semblait tellement familier que je m’y sentais comme chez moi. Ce que je faisais là ? Je ne le savais pas moi-même. Je ne savais même pas qu’il y avait une forêt comme celle-ci près de chez moi… Je marchais ainsi depuis des heures, sans même savoir ou je vais. Au fur et à mesure que j’avançais, un chemin se dessinait au loin, n’étant plus qu’à quelques mètres maintenant. Ce sentier m’intriguait. Je me mis à courir dans sa direction. Hors d’haleine, je m’arrêtai à moins de dix centimètres du chemin. Une hésitation me vint : que se passera-t-il lorsque je poserai mon pied dessus ? La peur au ventre, je sautai à pieds joints sur la terre battue, cette envie irrésistible plus forte qu’autre chose. Au moment même où mes talons frôlèrent le sol, il s’effondra de long en large, ne laissant qu’une forêt dense fissurée de part en part. Je tombais, chutais dans un abîme. Le cœur serré, la peur au ventre, un cri strident sortant de ma bouche, je m’apprêtais à un contacte douloureux avec mon ami le sol. Mais rien. Toujours dans le noir le plus total, le trou semblait sans fond. Je cessais de crier, prise d’une horrible douleur à la gorge. La pression augmentait de plus en plus, jusqu’à devenir insoutenable. Ciel, j’étouffe… à l’aide… manque… d’air… je…
Juste au moment où je me sentais partit, tout s’alluma. Je ne tombais plus. Mes pieds touchaient bien le sol, mais une main froide m’avait agrippé la gorge. Un homme. Un inconnu. Il était habillé tout de blanc, contrairement à moi qui, comme à mon habitude, était vêtue de noir. Dans cette ambiance sombre, triste et oppressante, cet homme illuminait à lui seul toute la pièce. Cette pièce était petite, sans portes ni fenêtres. Je ne savais même pas comment j’ai pu y pénétré. Les murs peints en noir, la rétrécissaient d’autant plus. Il faisait pourtant clair, or le plafond et les murs étaient vierges, à l’exception d’une photo dans un cadre. Ma photo. Etrange.
Son pouce compressant toujours ma trachée, il le relâcha un peu, me laissant un peu d’air. Ce dernier était âcre, me prenant au nez. Un sourire satisfait sur le coin des lèvres, il me regardait de ses yeux bleus. Il ouvrit la bouche pour me dire quelque chose… lorsqu’il me lâcha. Frustrée, je m’écroulais au sol. Ce dernier vibra, et j’atterris dans la forêt de tout à l’heure. Enfin non, pas exactement… C’était différent, tout en étant similaire. Des couleurs vives éclataient dans tous les coins. Toutes cette énergie m’écoeure… Levant ma tête vers le ciel, je le vis. Cet homme, un pistolet à la main. Il posa l’extrémité de l’arme contre mon front…
BAM !
Me réveillant en sursaut, je me relevai aussi vite que je le pu. La tête qui tourne, je me suis demandé de ce que je faisais là, et surtout, qui j’étais. Chrystal Sorprendente. Appartement 7B. C’est bon, tout va bien. Je me rassis sur mon lit, duquel je venais de tomber. Ce cauchemar, toujours le même… Depuis que j’ai emménagé ici, il ne me lâche plus. Tremblante, je me dirigeai vers le balcon, passant devant le lit de ma colocataire. Hermione est tellement jolie quand elle dort… Je regardais le paysage, l’air frais fouettant mon visage. Je ne sais pas ce qui m’empêche de sauter. Non, je ne le ferai pas. Pas maintenant. Même si ça n’en valait pas la peine, je refermai la porte fenêtre et partis me recoucher.

Sweet, sweet melody…

« You would not believe your eyes
If ten million fireflies
Light up the world as I fell asleep. ! »

Oh. Je ne savais pas qu’il y avait une forêt à Paris !




La lame contre mon poignet, je me posai la question : je le fais ou pas ? Un dilemme qui m’avait de nombreuses fois prit. Mais à chaque fois la même issue : plus tard. J’avais toujours repoussé l’échéance, me disant que certaines choses trop importantes me retenaient en ce triste monde. Mes études. Mes amis. Ma famille. Hermione… Cela fait à présent plus d’un an que nous sommes colocataires. Et au fil des années, je me suis découvert des sentiments plus forts à son égard. Sans jamais oser lui avouer… A chaque fois que je songe à son visage d’ange, mon cœur bat à cent à l’heure.
Pleurant de plus belle, j’augmentais la pression sur mon poignet. J’ai toujours été de nature dépressive, et ça depuis bien des années maintenant. Le souffle court, je me demandais encore ce que je faisais là. L'angelo mi chiamano ...
On frappa à la porte.

« Chyssie ! Qu’est ce que tu fous ? Ca fait plus d’une heure que t’es enfermée là dedans ! »

L’inquiétude dans la voix d’Hermy la rendait d’autant plus douce. Alors tout comme les deux premières fois, je retirai la lame de ma peau tant de fois mutilée, et mis vite fait un bandage dessus. Soupirant, j’ouvris la porte. Je ne tenais plus, il fallait que je lui dise.
Son sourire s’évapora lorsqu’elle vit les larmes coulant sur mes joues, et le bandage artisanal ensanglanté sur mon poignet.

« Chryssie, tu as encore…
- Chut, Hermione ! Faut que je te parle… »

Peu importe ce qu’il adviendra, je devais lui dire. Je t’aime Arielle Hermione Laurent, faut-il réellement que je le crie au monde pour que tu le comprennes enfin ?

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Yannie, Grayson, Ella, Cora, Bloko, Albane & Anaëlle