« Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer, et la terre peut bien s'écrouler ! Peu m'importe si tu m'aimes, je me fous du monde entier. Tant qu'l'amour innond'ra mes matins, tant que mon corps frémira sous tes mains... Peu m'importe les problèmes : mon amour puisque tu m'aimes. » Edith Piaf

A la recherche de l’âme sœur, ils y croient dur comme fer ! Pour eux, la vie tourne autour de l’amour et de rien d’autre ! Ce sont des êtres dynamiques et très généreux qui aiment leur prochain, quitte à faire de lourdes tâches à leur place. Souvent perçus comme naïfs ou encore comme « des imbéciles heureux », ils se fichent du monde entier, ils s’accrochent au moindre espoir et ont la foi en eux. Malheureusement pour eux, la déception leur est fatale… Ils accordent très vite leur confiance et apprennent à prendre sur eux certaines fautes qui ne sont pas tout le temps la leur. Mordus d'amours, ils seraient capable de tuer pour conquérir le coeur de jeune damoiselle, de détruire pour satisfaire un membre de sa famille et mentir pour être le chouchou de son patron.

« J'avoue j'en ai bavé. Pas vous ? Mon amour... Avant d'avoir eu vent de vous mon amour. Ne vous déplaise, en dansant la Javanaise. Nous nous aimions le temps d'une chanson. A votre avis qu'avons-nous vu de l'amour ? De vous à moi vous m'avez eu mon amour. Ne vous déplaise, en dansant la Javanaise. Nous nous aimions le temps d'une chanson. » Serge Gainsbourg

Perdus dans la ville, ils ne savent plus vers qui se tourner, leur espoir ne tient qu'à un fil. La cause peu être la perte d'un être cher, la routine ennuyeuse, le malheur qui s'invite dans le foyer... La liste est encore longue chez ces malheureux habitants. Leur remède ? Faire comme si de rien était et avancer, ils enferment leurs problèmes dans un placard et continuent leur routine mais, tôt ou tard il va falloir ouvrir ce placard qui déborde. Ils se contentent de s'amuser, d'aimer & d'ensuite tout laisser tomber pour recommencer une nouvelle fois. Au fond, ils sont comme tout le monde : ils cherchent à être heureux malgré les apparences.

« Je rêvais d'un autre monde où la Terre serait ronde... Où la lune serait blonde et la vie serait féconde ! Je dormais à poings fermés, je ne voyais plus mes pieds : je rêvais réalité... Ma réalité. Je rêvais d'une autre Terre qui resterait un mystère, une Terre moins terre à terre. Oui je voulais tout foutre en l'air. » Telephone

Ils respirent l'aventure, ils n'ont qu'un seul mot en bouche : frissons ! S'ils sont à Paris c'est qu'ils recherchent de l'adrénaline à chaque coin de rue, des sensations à chaque pas. Ils vivent à fond leur vie sans vraiment se soucier des conséquences, l'amusement et la découverte sont leurs mots d'ordres ! Il est parfois difficile de suivre leur mode de vie, ils sont au fond solitaires, ils veulent récolter les lauriers pour eux seuls. Ils sont comme ces aventures décrites dans les livres avec leur sac sur le dos, renfermant des trésors qu'ils emportent partout, ils sont attachés à ces biens qui rendent leur vie bien plus dynamique.

« Un terrain vague, de vagues clôtures, un couple divague sur la maison future. On s'endette pour trente ans, ce pavillon sera le nôtre, et celui de nos enfants corrige la femme enceinte. Les travaux sont finis, du moins le gros œuvre, ça sent le plâtre et l'enduit et la poussière toute neuve ... Le plâtre et l'enduit et la poussière toute neuve. » bénabar

Quant à eux, leur vie se passe généralement avec leur famille. Approchant ou ayant déjà dépassé la trentaine, ils mènent leur vie doucement en compagnie de leur compagnon et de leur petit bout. Pour certains, c'est la routine dans un job plus ou moins aimé, tentant de faire vivre leur foyer sous les nombreuses factures à payer et les difficultés de la vie quotidienne, entre crise de leur ado ou nuit courte à cause de bébé. Alors que pour d'autres, c'est plus simple, un job qu'ils aiment, des gens pour les soutenir, de l'argent et tout ce qu'il faut pour mener une vie correcte ; ce sont les adultes responsables de Paris et ceux dont la vie est un peu plus difficile.

« J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise tu m’exaspères, tu m’tyrannises. Je subis ton sale caractère sans oser dire que t’exagères. Oui t’exagères, tu l’sais maint’nant. Parfois je voudrais t’étrangler. Dieu que t’as changé en cinq ans. Tu l’laisses aller, tu l’laisses aller » Charles Aznavour

"Adrénaline, marie-jeanne et décadence, corps brûlant, doigté salace et langue désinvolte. Ils sont les contestataires de paname. Des gens au caractère impulsif et violent qui ne prennent plus le temps de s’intéresser au mal qu’ils font. Le reste de la société les répugnent et cela fais bien longtemps qu’ils ont cessé de se taire. Ils vivent au jour le jour, ne cherchent ni l’amour, ni l’argent mais désirent tout à la fois. Alors importe ce qui les motivent à faire du mal autours d’eux, ce qui les poussent à faire face sans trembler et avoir peur, car du désir de révolution aux passés sombres, ils ont tous en commun une chose : cet art malsain de cracher sur les conséquences. "