Sujet: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Dim 1 Juil - 20:28
JOSKA KEIRLE
❝ SHIT... YOU SHOOT ME IN A DREAM, YOU BETTER WAKE UP AND APOLOGIZE ❞
ye m'aime, pas toi?
J'suis né à paris, paname, la capitale, la ville lumière, la cité d'l'amour, la capitale d'la mode, il y a vingt putain d'années et on m'a appelé joska c'un prénom hongrois qui m'vient d'mon grand-père. L'vieux a insisté pour qu'mes parents m'appellent comme ça et on refuse rien à un ancêtre. keirle c'mon nom d'famille. Parait qu'ça veut dire "vilain" en ancien français, j'trouve ça plutôt cocasse. Je suis d'origine française, bah oué. Dans la vie de tout les jours, je suis en fac d'archéologie. J'en branle pas une mais c'plutôt cool. C'la fac pour les apprentis Indiana Jones. Ou pas. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis blokophile, vous l'aurez compris mon corps -et mon coeur- appartiennent à bloko, l'petit chanceux. Je fais parti des tu t'laisses aller par élimination, et j’en suis particulièrement fier. On m’dit souvent que j'ressemble souvent à mateus lages, ça fait plaiz' et je remercie tumblr.
je veux en savoir un peu plus.
NOIR Jamz. J'sais même pas comment décrire not' relation. C'un truc qu'a commencé un max tôt. Jor' quand on était gamins. C'mec m'intriguait et on est d'venus potes. Ma mère gueulait quand j'le ramenais à la maison. J'crois qu'elle l'aimait pas trop. C'toujours l'cas d'ailleurs. C'parce qu'il avait une famille "bizarre". Moi j'm'en foutais. C'tait mon pote. J'ai vendu des tours effeil avec lui un peu partout dans Paris. Plumer les pigeons j'trouvais ça drôle. Meilleurs amis. J'aime pas trop dire ça mais faut dire c'qui est et j'crois qu'c'est c'qu'on était. C'qu'on est toujours d'ailleurs si je n'm'abuse. M'enfin y'a quand même deux trois trucs qu'on changé. Notamment l'fait qu'on ait couché ensemble. Jor' pas qu'une fois. Jor' on était ensemble quoi. C'mon premier mec. D'ailleurs c'est l'seul avant Bloko. Jamz. J'l'ai aimé. Pas assez. Lui non plus d'ailleurs. J'crois qu'on était pas fait pour c'genre d'amour. On s'en tient à l'amitié. Bloko l'aime pas trop j'crois. J'crois qu'il est jaloux d'not' histoire. Surtout du fait qu'on s'voit toujours. J'aime bien l'savoir jaloux. Quant à Jamz j'le garde à l'oeil. J'trouve qu'il louche un peu trop sur mon homme. Gare à tes fesses Jam'.
VIOLET Les néons violets s'baladent dans la pièce. J'vois flou. J'sais même pas si c'la faute à c'te foutue bouteille de vodka qu'on s'est enfilée à trois en cinq minutes ou si s'juste que j'suis fatigué. Jor' fatigué d'bâtard. Ca braille dans mes oreilles. La musique trop forte. Les gens qui gueulent pour s'faire entendre. J'me suis échoué sur la banquette comme une baleine en décomposition. L'Urgence Bar. Rien qu'le nom c'aurait du m'mettre la puce à l'oreille. Les petits cocktails dans les éprouvettes et les trucs avec des noms zarb du genre "stérilet" ou "IRM" j'm'en suis p'tètre enfilés un peu trop. Urgence Bar. C'trop tard pour les urgences, j'suis bon pour la morgue. Faut pas qu'je sombre. J'regarde du coin d'l'oeil Bloko s'déhencher sur la piste. J'kiffe pas. J'kiffe pas parc'que Jamz lui colle aux fesses. Presque littéralement. J'trouve soudainement la force d'me lever. J'suis jaloux. Et comme dirait Gad Elmaleh j'suis pas jaloux laïc, j'suis jaloux, JALOUX. Bref. C'te fin d'soirée, Bloko la finira avec moi, pas avec l'autre. Merde, quoi c'mon mec après tout !
BLEU Ya des gens qui savent pas faire d'vélo, putain ya même des gens qui savent c'que ça fait six plus sept. J'fais pas exception, moi non plus j'sais pas tout faire. Moi j'sais pas nager. Oué on s'fout d'ma gueule pour ça, j'en ai rien à branler. L'pire c'est qu'je vais souvent à la mer. J'suis champion olympique du cinquante mètres baignoire mais foutez moi dans une piscine j'vous jure que j'coule. Limite j'fais le iench pendant deux minutes mais j'préfère mourir avec dignité qu'avoir l'air d'une bite. C'pas qu'j'ai peur d'l'eau mais juste, j'sais pas, j'y arrive pas. C'physique. Vous savez quoi l'truc cocasse ? J'suis poisson. Ca m'fait doucement rire. Bloko il s'fout d'ma gueule aussi. L'grec il a appris à nager avant d'savoir marcher. Puis comme ya qu'son avis qu'importe ben ça m'fait un peu chier en scret'. Mais azy c'pas pour autant que j'vais m'trainer d'vant lui à lui d'mander d'm'apprendre. J'veux pas être un assisté.
VERT Mes pieds pendent dans l'vide pendant qu'j'observe le vent jouer avec ses ch'veux. La nuit s'termine sous nos yeux grand ouverts. C'fou comme les couleurs de l'aube lui vont bien. Elle dansent sur sa peau et pendant une seconde j'pourrai presque nous imaginer dans sa Grèce natale, calés dans un bateau d'pêche à mater l'soleil qui s'lève. D'vant nous les toits d'Paris s'oxydent. J'me rapproche d'Bloko. Il a c'putain d'effet sur moi, bordel j'croyais pas ça possible. C'vicéral, j'peux pas m'passer d'lui. J'pose doucement mes lèvres dans son cou, j'savoure l'arôme sucré d'sa peau qui a comme un goût d'exotisme. Il bouge pas. J'retourne à ma contemplation d'l'horizon. "un jour j'te kidnappe, j'te fous dans ma bagnole et j'nous perds au milieu des champs" j'm'arrête là. J'le vois qui m'jette un coup d'oeil amusé. Il acquiesce doucement. Il a ce p'tit sourire au coin des lèvres qui m'donne envie d'le bouffer. J'ai jamais aimé la campagne. Parc'que la campagne c'est mort, il s'y passe rien. La mer c'plus vivant. Mais j'sais qu'j'aimerai la campagne avec Bloko. Parc'que justement yaura que lui. Lui et moi et l'immensité. Juste ça. Bordel je l'aime.
JAUNE Le jaune ça sert à rien. C'trop inutile et ça fait chier. C'une couleur qui fait chier. J'aime pas l'jaune. J'aime pas non plus les chats. J'aime pas les branleurs qui t'donnent pas d'signe de vie pendant cent sept ans et qui r'viennent vers toi la bouche en coeur pour t'demander un service. J'aime pas l'ruhm. J'aime pas les vieux, sauf les miens. J'aime pas l'chocolat, sauf les tablettes d'bloko. J'aime pas madame bovary. J'aime pas les connards qui pètent plus haut qu'leur cul. J'aime pas ceux qui pensent qu'ils m'font peur. J'aime pas qu'on m'dise que j'parle mal. J'aime pas les gens qu'aiment pas bloko. J'aime pas l'foot, j'préfère l'rugby. J'aime pas les pigeons, dans les deux sens du terme. J'aime pas qu'on m'dise que j'suis une tapette, parc'que franchement ya rien d'plus faux. J'aime pas qu'on parle mal d'bloko. J'aime pas êt' loin d'bloko. J'aime pas m'disputer avec bloko.
ORANGE La lueur orangée du soleil qui s'couche sur l'horizon m'brûle la rétine. Aube d'un nouveau jour d'été. J'ai du sable plein les ch'veux et l'sel de la mer pique mon genou écorché. Il n'y a personne autour de moi. Pas sur cette plage, l'est trop tôt. Je jette un coup d'oeil derrière moi. La maison est encore plongée dans le noir, j'suis l'seul debout. J'aime ces brefs instants d'solitude que m'offrent ces vacances. Chaque fois qu'je retire dans not' maison sur la côte basque, j'me sens bien. Jor' vraiment. Intouchable. J'sais pas si j'peux dire qu'c'est un petit bout d'paradis ais c'un peu c'que j'ressens. J'suis pas né à Biarritz mais c'tout comme. J'y passe tellement de temps. D'une certaine façon, j'aime penser qu'ça m'fait ressembler à Bloko un peu. Lui, l'enfant du soleil, l'enfant de la mer, bercé par les dieux grecs, descendant de poséidon. L'seul hic dans c'te vision idyllique d'la plage... j'sais pas nager.
ROSE J'ai aimé une fille une fois. En fait plusieurs même. Parfois même en même temps. Elles étaient blonde, brunes, rousses. Elles avaient ce grain de beauté dans le cou ou cette tâche de naissance en bas du dos. elles sentaient bon mes filles. Elles étaient belles mes filles. Tantôt douces ou colériques, elle avaient ce quelque chose mes filles. Elles faisaient bien l'amour aussi. Je les aimais et elles m'aimaient. Et puis il s'en est fallu de peu pour que mes filles deviennent mes boyz. Et puis il s'en est fallu de peu pour que mes boyz deviennent mon homme. Aors je n'sais pas si j'suis un homme à femmes. J'sais pas si j'suis un homme à hommes. Tout c'que je sais au jour d'aujourd'hui c'est qu'je suis l'homme d'un seul homme. L'homme de Bloko.
ROUGE Alerte rouge. Une voix fluette qui dit m'comprendre. J'suis perdu dans un océan de doutes. J'suis "in love with a criminal". Si j'le lâche ne s'rait-ce qu'une seconde, j'suis tout seul. Stupidité. Pourquoi j'suis tombé amoureux d'un mec comme lui ? Elle passe un bras autour d'mes épaules. Elle est vachement mignonne Ella. "faut savoir passer outre. Faut faire la part des choses." C'facile à dire. J'pose ma tête sur l'épaule d'la brune. Etrangement ça m'réconforte un peu. Sauf que c'pas son Jericho qui manquait d'se faire foutre en taule tous les jours. C'pour ça qu'j'ai peur. C'pour ça qu'elle m'aide. On est un peu pareil elle et moi. On est tous les deux tombés pour la mauvaise personne. Mauvaise c'est p'tète pas l'mot. C'juste que son mec est aussi fou qu'le mien est un hors la loi. Entre nous on s'comprend. C'en partie grâce à Ella que j'réussi à t'nir. Bien sûr j'l'aime mon Bloko. Mais savoir que d'main il peut n'plus être là... Ca m'met mal. Elle m'aide à t'nir. A rester. J'lui en suis so reconnaissant.
JOKER J'fume pas. Sauf les fins d'Bloko. J'ai plus mes dents d'sagesse. J'suis allergique au réglisse. Les gosses c'est chiant. J'aime Bloko.
et toi, et toi, et toi ?
Votre pseudo sur le net ⇝ mon blaze c'est domi'no! mais c'trop obsolète, appelez moi amour.Où avez vous connu OLLP ⇝ alors là. Age ⇝ seventeen yo. Présence sur le forum ⇝ j'vais dire en s'maine, zallez m'dire MAIS ON EST TOUJOURS EN S'MAINE. alors j'vais dire oui, ben justement. Votre avatar ⇝ mateus lages. Pour nous aider ⇝
Dernière édition par Joska Keirle le Dim 15 Juil - 12:26, édité 8 fois
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Dim 1 Juil - 20:29
FROM TUMBLR
joska
_ ta journée s'est bien passée mon ange ? _ voué, ch'ai choué ave... _ joska ! on ne parle pas la bouche pleine. _ désolé.
C'était comme ça chez moi, quand j'étais gosse. Presque tous les soirs la même routine. J'rentrais d'l'école en même temps qu'maman du boulot. Quand j'avais fini mes devoirs on passait à table. Mon père aidait ma mère à servir l'dîner, on mangeait en s'racontant nos vies. Rien d'bien excitant, toujours la même chose. Toujours le même ton, les mêmes problèmes qui s'posaient à longueur d'temps. Des trucs dérisoires, sans grand intérêt mais dont on se délectait avec avidité parc'qu'on avait rien d'autre à faire. Lassitude latente. L'genre de famille banale, dans la moyenne. Un peu branchée, un peu hype. Dans la norme assignée au quartier. Mes parents étaient normaux, ils avaient des conversations normales, j'me f'sais engueuler normalement. Mon père portait des foulards de bobo et une barbe de hypster avant l'heure. Ma mère avait de grandes lunettes papillon. Tout marchait comme sur des roulettes, pour reprendre une expression d'feu mon grand-père. On évoluait dans l'sens qu'on nous indiquait. La société nous avait moulés à son image. La vie était, disons, facile. Parce qu'on savait à quoi s'attendre. Parce qu'on nous avait attribué le rôle de ceux qui tirent les bonnes cartes. On aurait fini troisième, peut-être même deuxième au tournoi d'poker d'la vie. La première place très peu pour nous. Famille normale. On était pas l'exception qui confirme la règle. Moi l'premier. Ca m'casse les couilles de l'dire parce que j'aurais voulu être un gosse incroyable. J'aurais voulu être un génie, ou même un connard, une brute. J'aurais marqué mon nom au fer rouge dans l'esprit des gens. Quand j'étais gosse, j'étais l'archétype du bon gamin. J'parle pas d'celui qui dès l'cp marque son territoire à la table du premier rang. J'parle de celui qu'est juste derrière. Qui dit rien, qui prend son cours, qui bronche pas. Paris aurait pu m'ouvrir ses bras enchanteurs, elle aurait pu faire de moi quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'en aurait rien eu à foutre, quelqu'un qu'aurait craché sur la normalité. Elle aurait du. J'suis resté un gosse normal jusqu'à l'adolescence. Ya pas pire qu'la normalité. Les gens baignent dans leur jus du matin au soir sans s'bouger l'cul. C'un état de semi-coma collectif. On est tous des légumes, on vit nos vies de légumes, comme des cons. On s'croirait dans c'putain d'film là.. Truman Show. On vit pas, on subit. La normalité pèse sur nos épaules, l'poids d'tout un monde. Surtout quand on est gosses. Qu'tout l'monde te dis qu't'es l'avenir d'la planète. Qu't'es celui qui va tous les sauver d'la crise. Et toi comme un con, tu les crois, parc'que tu sais pas. Parc'qu't'es jeune et con. Saez le dit bien. Il a bien compris lui. Alors, comme moi, tu fais d'ton mieux, t'essaye d'faire bien. Parce que tu veux vraiment la sauver ta putain d'planète. La sauver d'ceux qui sont vieux et fous.
Ya un truc qui m'a sauvé. Ou plutôt un mec. C'mec c'est Jamz. On s'est connus au collège. C'gars là, c'est l'antithèse d'la normalité. Plus chelou qu'lui tu meurs. Enfin dans l'bon sens quand même. Une sorte d'énergumène au passé flou et aux actes répréhensibles. Pâle copie d'un futur Bloko quand j'y pense. Jamz c'est l'mec que j'rejoignais après les cours pour l'aider à vendre ses tours Effeil en toc à des touristes trop cons pour remarquer qu'on les entubait. C'est l'premier truc dingue que j'ai fait dans ma vie. J'me souviens encore d'leurs têtes. Ils baragouinaient dans un anglais que j'comprenais encore qu'à moitié que c'te tour ferait très bien sur la cheminée du salon. Et moi j'riais comme un con. J'les imaginais rentrer chez eux et exhiber l'truc comme le saint graal. D'un sens j'avais un peu pitié d'eux. C'tait l'époque où j'me sentais encore un minimum coupable. J'étais encore un gosse. Quand j'ramenais Jam' à la maison ma mère gueulait. Elle l'aimait pas. Parc'qu'elle connaissait un peu ses parents et qu'elle estimait qu'c'était pas un mec bien. Pas l'genre avec qui elle voulait voir son fils trainer. Moi j'estimais que j'en avais rien à foutre de son avis et que j'avais l'droit d'choisir mes amis. Première rébellion d'ma vie contre ma mère. J'dis ma mère et pas mes parents parce que mon père s'en foutait. Il trouvait d'jà ça bien qu'j'ai des potes. Et puis parait-il que faire des conneries ça m'renforçait l'caractère et ça m'donnait des leçons ou un truc du genre. J'sais pas si ça a marché mais c'qui est sûr c'est qu'j'en ai fait des conneries du coup. Quand elle voyait ses copines ma mère parlait d'la crise d'adolescence. Que ça allait passer. C'est pas passé. Du coup j'ai beau avoir vingt ans, elle m'traite encore comme un gamin. Cela dit ça m'dérange pas qu'elle m'lave mon linge d'temps en temps. Attention j'dis pas que j'sais pas l'faire et que j'exploite ma mère. Loin de là. J'lui donne juste quand j'ai pas l'temps.. ou la flemme. Bref. Passons. J'disais, des conneries j'en ai pas mal fait. Ma plus grosse connerie jusque'à ce jour a un nom. Elle s'appelle Bloko. Il s'appelle. C'est la plus grosse connerie d'ma vie. La plus belle aussi. Une véritable aventure. Si on m'demandait d'tout recommencer c'est peut-être bien la seule chose que j'garderais. Bloko. J'sais même pas pourquoi j'ai flash sur lui à la base. C'est con hein. Il sentait l'ailleurs. Il sentait la nouveauté. C'surement ça. Ca et ses yeux. J'm'y perds. 'Tain j'parle comme une fille. Balec'. C'est ses perles noisettes qu'avaient la profondeur de toutes les criques dans lesquelles il avait nagé étant petit. Ses yeux qu'en disait tellement et si peu en même temps. J'ai craqué. J'le sentais qu'il représentais l'futur. Mon futur. Ca m'fait rire quand j'y r'pense parc'qu'à la base j'pensais dur comme fer qu'il était hétéro. J'me voyais déjà bouffer d'la glace devant Love Actually le soir même jour à Mario Kart, une bière à la main, en compagnie d'Jamz le soir même. Nan sérieux en plus l'bloko il m'chauffait. Jor' sérieux. Ses petits regards de travers, ses gestes déplacés, ses remarques ambigües. J'me souviens avoir été vachement partagé dans mes émotions. J'avais envie d'lui sauter dessus. Et puis j'avais envie d'l'envoyer s'faire foutre pour être un tel connard envers moi. J'pensais qu'il s'foutait d'ma gueule parc'qu'il voyait bien qu'il m'plaisait. J'l'imaginais rentrer chez lui et raconter tout ça à la meuf super bien gaulée qu'il aurait réussi à choper au passage. J'avais un peu les nerfs, c'vrai. Il m'cherchait. J'suis pas un mec patient et j'aie pas qu'on s'foute de ma gueule. Alors j'l'ai mis au défi. J'l'ai embrassé. Dieu qu'c'était bon. Comme un arrière goût d'victoire. J'pouvais presque sentir les embruns salés d'l'adriatique dans son haleine qui s'écrasait contre mes lèvres. Bloko. J'avais plus qu'son nom en tête. Et c'est pas passé. J'ai plus qu'son nom en tête, tout l'temps. C'tait l'meilleur premier baiser d'l'histoire de l'humanité. Même au ciné ils en font pas des comme ça. Sur l'moment j'ai même plus pensé à c't'histoire qu'il était surement hétéro. J'en avais rien à battre. Juste ses lèvres contre les miennes et ça faisait taire toutes ses foutues remarques. J'm'amusais. J'kiffais. Ca aurait pu durer deux millièmes de s'conde comme trois heures j'l'aurais vécu pareil. J'm'en souviendrais pareil. Comme si c'tait hier. Et j'me souviens qu'il avait pas bronché. Et qu'c'est qu'après que j'm'en étais rendu compte. Comme un flash. Il m'fixait encore. j'devais avoir l'air con. N'empêche qu'il m'avait pas r'poussé. Alors c'te fois c'est moi qui l'ai regardé d'travers « tu vas m’faire croire que je t’excite ? » Visiblement oui.
Bloko Bloko Bloko Bloko. Qu'est-ce que j'ferais s'il était plus là ? S'il partait au bout du monde ou juste derrière les barreaux d'la prison du coin ? J'jure que j'serai pas une de ces femmes de taulards qui perdent leur temps derrière une vitre pleine d'traces de doigts. J'm'emmerderai pas à venir le voir. J'l'aime, oui. Mais j'suis pas un pigeon. J'me f'rai pas avoir... J'me fais rire à faire le dur. J'l'aime. Et si il part, j'serai qu'un pov' con d'plus sur l'trottoir qui s'ra tombé amoureux d'la mauvaise personne. Allez, j'vais fouiller dans mes vieux souvenirs d'cathéchisme et j'vais prier. Parc'qu'avec un mec aussi brillant et con qu'bloko, va m'falloir un miracle.
Dernière édition par Joska Keirle le Dim 15 Juil - 23:00, édité 8 fois
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Dim 1 Juil - 20:30
toi. :heartt:
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Dim 1 Juil - 20:46
TON TITRE !!!
(Re)Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fichounette ! O/
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Mer 4 Juil - 15:26
Bienvenue à Paris Et excellent choix d'avatar Il est trop sex ce type !
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Jeu 5 Juil - 10:42
oh le tout beau. r'bienvenue
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Ven 6 Juil - 23:13
Tu sais qu'tu gères ma poule Bonne galère pour ta fiche ! (a)
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Mer 11 Juil - 0:00
tiens tiens, le proprio de bloko (MATEUUUUS :heartt:) bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Ven 13 Juil - 0:22
azy, j't'envoi du courage. faut qu'on finisse nos fiches amour . en attendant j'te baise, ne l'oublies pas
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Dim 15 Juil - 12:33
ella amour. aaron, ouééé t'as vu il claque mon titre héhé haha j'suis bien d'accord avec toi cassandre, c'type est so sex. merci. gracias manech (c'toi l'tout beau oué). MA NYMPHE DES BOIS D'AMOUR ! yeah j'gère, c'ma vie, j'l'aime bien. j'avance doucement mais surement dans am galère là. mais promis c'pour bientôt. merci pour ton courage amour, j'viens d'finir mes dix points sur la vie du p'tit. j'm'attelle à la suite. faut qu'on s'magne, j'ai trop hâte qu'on rp ensemble. bloko et joska c'une affaire qui roule j'veux l'voir en action. et moi j'te baise encore plus tu l'sais bien
merci à vous mes tous beaux. promis, c'pour bientôt !
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Lun 16 Juil - 7:44
Sorry pour l'dp, mais ayé j'ai fini !
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Lun 16 Juil - 12:43
j'te validé amour, c'est une évidence que j'aime ta fiche j'crois. je te l'ai d'jà assez dis comme ça
bienvenue sur ollp
❝ tu es maintenant officiellement sexy. ❞
Félicitation, tu es désormais officiellement un Ooh la la Parisien. Nous t'invitons maintenant à faire grandir ton personnage parmi nous à travers les liens et les topics. Évidemment, la chatbox et le flood sont deux moyens très efficaces pour t'intégrer aux autres et nous vous encourageons à y participer pour connaître l'ambiance de fou qui règne ici. Si les moyens cités plus haut sont inefficaces, n'hésite surtout pas à demander à un administrateur ou à un habitué d'ollp de te parrainer. Nous te souhaitons de merveilleux moments parmi nous et nous espérons que tu pourras trouver ton bonheur ici.
Yannie, Grayson, Ella, Lumen, Bloko, Priya, Albane & Llywelyn
Invité Invité
Sujet: Re: JOSKA. NOBODY PUTS BABY IN A CORNER Lun 16 Juil - 14:19