Vous avez déjà eu l’impression de n’avoir rien fait de votre vie ? Que ça peut être la fin, que votre vie a été gâché par quelqu’un, alors vous vous demandez ce que vous faites encore dans ce monde … Souvent, j’ai cette impression, ça commence par vous faire mal au ventre, puis vous ne pensais plus qu’a ça, la fin de votre vie. Pourtant, je vis bien, j’ai une famille géniale, une sœur, deux cousin(es) parfait, je n’ai pas a me plaindre, j’ai des amis, un meilleur ami, à l’heure d’aujourd’hui on pourrait se demander de quoi je peux me plaindre. Pour tout ça, il fallait remonter beaucoup plus loin, dans mon passé. C’est étrange, mais je n’ai jamais eu envie, d’en parler a qui que se soit, seule ma sœur, et Lionel le savent, Pacôme, n’est pas au courant, mêmes mes cousin(es) ne le savent pas. On vis tous avec un passé, je dois apprendre a vivre avec et franchement je m’en sort pas mal. Je ris, quelques fois je pleure, mais j’ai des amis, une vie d’adolescente normal, banal. Entre déception amoureuse, embrouille, réconciliation … Et tous les aléas de la vie. Simplement, c’était une vie comme beaucoup de parisienne vivait

Aujourd’hui je travallais le matin, une journée comme les autres, de six heures et demie jusqu'à trentre heures trente. Les soldes, horrible. Je portais mon short et un beau t-shirt, le vent soufflait de ce fait j’avais mise ma nouvelle veste Ambercombrie and Fitch rose, qui est d’ailleurs la marque du magasins ou je bossais. Il faut travailler, pour pouvoir payé l’appartement avec ma sœur, chacun son tour, on essayait de tout faire, pour ne jamais devoir retourné a Marseille. Les clients, venaient de plus en plus nombreux, en effet, la deuxième démarque, arrivaient se matin, alors les clients n’hésistait pas a faire de plus en plus d’achats, avant d’agrandir leur gardes robes, pour des cadeaux. Quand je regardais tout ses vêtements partir, et que je ne pouvais pas avoir, sauf quand le patron nous offres les vêtements en trop, comme ma veste d’aujourd’hui. Finalement vu le monde, je finissais le travail a quatorze heure, presque quinze heures. Je sortais directement du magasin, direction mon rendez vous de l’aprèm, avec Cerbère. J’aimais beaucoup Cerbère, c’était un grand ami, et très grand protecteur si je puis dire, tout le temps en train de surveiller mes relations ou autre, comme ma sœur, mais je l’aimais quand même. Prenant le bus, sans avoir manger a midi, je partais vers les champs élysées.

Arrivant, je souriais en le voyant au loin. Je m’approchais doucement de lui, alors qu’il regardait de l’autre coté. Tapotant sur son épaule, je souriais : « Salut toi ! ». Doté de mon plus beau sourire. Je déposais un bisous sur sa joue, puis regarder autour de moi. Je revenais vers lui, gardant mon sac près de moi. « Comment tu vas mon tout beau ? ». Doucement, je regardais mon téléphone portable, avec deux messages de Cloé, ma grande sœur, je répondais a grande vitesse, puis le rangeais de nouveau dans mon sac.

Ahah, pauvre de lui. Quelques fois je le plein, c’est vrai, supporter une fille comme moi, toute une après midi. Même si je savais que ça lui ferait plaisir, de passer une après midi, avec un Pikachu, comme il dit si bien. Dans la rue, il pouvait passer pour mon père. Souvent les gens nous regardaient comme s’ils étaient ravi, de voir deux personnes s’entendre, enfin plutôt une « famille », vu que c’est comme ça que tout le monde nous voyaient. « T'es splendide aujourd'hui ! J'pensais que tu m'avais oublié à ne pas donner de nouvelles ». Je souriais tournant sur moi-même, avec son petit geste amicale. Je rigolais, et le regardais dans les yeux. Je soupirais, en entendent, le reste de sa phrase, sérieusement ? « Merci, faut dire que t’es pas mal non plus … je levais un sourcil et souriais en même temps, j’aimais beaucoup passé du temps avec lui. Tu en donne toi ? , je laissais un petit blanc, avec mon petit sourire narquois, puis tout doucement je reprenais la parole. Je suis désole, tu sais.. Mais avec le travail, le bac français, la fin de l’année je n’ai pas eu beaucoup de temps a moi, tu vois je sorte juste du travail la alors. » Doucement, je posais ma main, sur ma bouche, encore une fois, je devenais la fille pipelette, qui n’arrête pas de parler, encore et encore, surtout a raconter sa vie totalement inutile. Je regardais Cerbère dans les yeux, doucement je le regardais : « Alors, comment tu vas aujourd’hui petit Salamèche ? » Un rire sortait de ma petite bouche, je le regardais. Je me souvenais encore de ce jour avec notre délire totalement débile, mais en même temps, ce surnom lui allait si bien, pour quelqu’un qui a le feu au cul, comme lui c’est parfait. J’espérer au fond de moi, qu’il ne le prenne pas mal du tout, mais vu le surnom au quel j’avais hérité en retour, il devait le prendre assez bien. Cerbère ne ferait jamais la tête a sa petite Clém d’amour, enfin.

Je regardais la route autour de moi, et dans la poche de mon grand ami, je voyais son paquet de cigarette. Je le tirais doucement de sa poche, puis le regardais. Je soupirais, et prenais les cigarettes qui restaient dedans. « T’es sérieux la ? Tu as achetée ce paquet quand ? » Dans le paquet, il restait exactement cinq cigarette, naturellement je trouvais que Cerbère fumait de trop, de toute manière il savait ce que je pensais. Souvent il n’aimait pas que je m’en mêle, mais j’avais pris une habitude de le protéger enfin protéger sa santé plutôt. Comme deux gosses, a chaque fois on prenait soin l’un de l’autre. « Dis moi, avec tout ses cigarettes, tu es au courant que tu peux attraper le cancer, enfin si tu ne l’as pas déjà … Franchement, t’abuses Cerbère ! Je vais faire comment moi après, quand tu seras plus la emporter par la maladie, tu m’énerves, tu vas arrêtais ses cochonneries tout de suite. Et oui, c’est un ordre, et non je parlerais pas mieux. » Je savais qu’il allait me demander de mieux lui parler, avec sa phrase culte : parle moi mieux jeune fille –‘. Je regardais, Cerbère droit dans les yeux. Bien sur, je fumais quelques fois, mais en soirée, sinon ce n’était pas mon grand amour, la cigarette, pas comme lui. Je tenais le paquet dans la main, lorsqu’il me le reprenait brusquement, je tournais ma tête, et faisait semblant de bouder.

Je souriais, en même temps, de toute manière je n’arrivais jamais à lui faire la tête. Je le regardais doucement et répliquais : « Bon, tu veux faire quoi ? Je suis a toi, jusqu'à 18h30, parce que a sept heures chez rendez vous chez le psychologue… ». C’est alors que dans ma tête, toutes les insultes sortaient : idiote, merde, je suis vraiment conne … Pourquoi, je lui avais parler, du psy. Je le sentais, j’allais subir un interrogatoire … Au pire je pouvais dire que la mort, sois disant par cancer de ma mère me faisait souffrir encore. Oui, avec ma sœur on avait menti, a beaucoup de gens. Je n’allais pas dire, ma mère a était tué par son mac, parce qu’avec ma sœur on s’est enfuie …. Franchement, je tournais ma tête, espérant que Cerbère ne me parle pas du psy.

L’avantage de connaître quelqu’un, d’être ami avec lui, c’est qu’il ne peut rien te cacher. Rien du tout, vous le connaissez tellement, que c’est comme si, vous étiez lui. Cette relation, enfin plutôt ce genre de relation, je la vivais avec Cerbère, mon petit Salamèche a moi. Aujourd’hui, je le voyais carrément, il me mentait, il n’allait pas si bien, que ça. J’avais l’impression qu’il chercher a m’énerver, et bien sur que ça allait marcher, carrément. Qu’est ce qui pourrait l’énervé ? Ce n’est qu’au bout de quelques minutes, que je me rappelais. Brooke et Simba, avec vingt cinq ans d’écart, lui qui protégeait Brooke comme sa propre fille, et Simba, qui était son meilleur ami, c’est totalement compréhensible, qui le prenne très mal. Je ne voulais pas le forcer à me parler, pour l’instant, déjà que j’étais un peu dans la merde, avec mon histoire de psychologue, j’essayais de trouver une excuse valable, dans ma tête. Cerbère était vraiment bizarre aujourd’hui, je restais choqué devant sa façon de me parler, il me connaissait assez pour savoir que je n’allais pas me laisser faire. « Non, mais t’as vu comment tu me parles ? C’est quoi ton problème aujourd’hui !!! ». Je me reculais de lui, lâchant ses mains, et le regardais les yeux dans les yeux. J’en étais sur Simba, l’avait énervé et c’est moi qui prenait tout, pour changer. « J'suis désolé. » Je soupirais, je ne sais pourquoi, j’avais jamais réussit a lui faire la tête, très longtemps, ça pouvait durer, il était ce genre de personne. Je soupirais, et le regardais dans les yeux. « C’est l’histoire avec Simba et Brooke, qui te met dans cette état la ? ça et autre chose, je te connais assez, pas la peine de mentir Cerbère.. Vous l’avez compris je n’étais pas du genre, a me laisser faire, encore moins par lui, je l’aimais bien mais quelques fois je devais m’exprimer comme lui.

« Psychologue ? » Merde, il avait compris plus vite que prévu. Je n’avais pas encore trouvé d’excuses valable, j’essayais au plus profond de moi, de trouver une excuse, assez bonne pour qu’il me croit, et qu’il ne découvre jamais lui avoir menti. Cependant le seul mot qui sortait de ma bouche était. : « Exactement Psychologue … ». Quel idiote, pourquoi je ne trouvais pas de mensonges, d’habitude j’avais aucun problème avec ça, mais la devant lui et aujourd’hui je pouvais lui faire confiance. « Ok, j’arrête de mentir, je vais tout te dire. »

Je prenais une très grande respiration, surement la plus grande que je n’avais jamais prise. C’était l’heure de tout lui avouer. « Promets-moi de ne pas crier, hurler ou de m’en vouloir … ». Je laissais, un blanc, je le regardais et j’avais déjà mal au ventre rien qu’a l’idée d’en parler. Je lâchais sa main, doucement et répliquais de nouveau … « Je … C’était il y a 4 ans, j’avais treize ans et j’habitais encore a Marseille. Ma mère était une prostitué, et mon père est mort a ma naissance comme tu le sais déjà … Vers mes 6 ans, elle a ramener quelqu’un a la maison, son nouveau copain. Je le trouvais étrange, bizarre. Les années sont passaient et il s’est installée a la place de beau père. C’était un jour d’hiver, ma mère était parti travailler, et ma sœur Cloé dormait chez une amie a elle, j’étais seule dans ma chambre, a réviser et Jack était en bas. Il est rentré d’un seul coup dans ma chambre … . J’arrêtais de parler, les larmes coulaient sur mon visage, ça me faisait si mal d’en parlait que je ne savais plus quoi dire, Cerbère me regardait visiblement il ne comprenait pas ce qu’était la fin de l’histoire. Je repris la parole doucement, alors que ma voix était remplie de larmes. Il est entré et il m’a … il m’a violée … »

Le regard de Cerbère devenait de plus en plus noir, et ça m’effrayé. Maintenant il le savait mais je devais encore dire des choses, commençait par m’excuser … « Je suis désole d’avoir menti, ma mère n’est pas morte d’un cancer non … En réalité Jack était son mac et il la tué, quand il a vu, que ma sœur et moi nous sommes enfui a Paris, quand j’avais quinze ans. » La chose dont j’avais le plus peur a ce moment, c’est qu’il m’en veuille, d’avoir menti, de jamais lui avoir dit, j’étais tétaniser de peur … Je regardais les gens passaient les uns après les autres, et ne voyais encore aucune réaction … « Ne dit rien a personne, Pacôme le sait pas, personne le sait a part Cloé et Lionel, un ami … enfin c’est Cloé qui lui a dit donc … Je t’en supplie ne dit rien. »

Les larmes coulaient de plus en plus sur mon visage, je ne savais plus quoi dire. Je n’arrivais pas a parler, toute les larmes prenaient ma voix.