Une fois prêt à sortir, le lycéen pris le chemin de la cuisine où se trouvait son charmant policier. « C’est l’heure, j’y vais ! J’essaie de ne pas rentrer trop tard & Je ferais attention, t’inquiètes pas. » Un sourire vînt s’afficher sur ses lèvres avant que ces dernières touchent celles de son prince charmant. Comme à son habitude, Dim’ n’était pas en avance mais ce n’était pas une raison pour ne pas partager un baiser avec celui qui partage sa vie. Après tout, pendant qu’il serait en compagnie d’un tas de monde, le policier passerait une soirée avec la télévision. Enfin, le lycéen ne savait pas ce qu’il avait réellement prévu mais d’après ce qu’il avait pu lui dire, il n’avait pas l’intention de mettre les pieds dehors. Simplement de profiter de l’ensemble du canapé ou de la totale possession de la télécommande. Ce qui est en fait déjà pas mal. Quant à Dim’ sa soirée s’annonçait un peu plus agitée. A peine avait-il mis les pieds dehors qu’il était déjà en très bonne compagnie. Plusieurs amis l’attendaient déjà. Après tout, se rendre dans un bar ou en boîte de nuit s’est toujours plus plaisant d’être avec des gens que tout seul bien qu’au final ça ne change pas grand-chose. Dans les deux situations, il finit par s’amuser comme un gamin. Après tout, c’est encore le cas. Il n’a que dix-huit ans. Il est loin d’avoir le recul ou la maturité de son charmant policier de dix ans son aîné. Du coup, le style de soirée à laquelle le lycéen pouvait participer n’était certainement pas au gout de Cyprien. Après tout son boulot fait qu’il doit tout faire pour protéger ou faire en sorte que les jeunes ne prennent pas le volant alors qu’ils ont bu ou encore la drogue. Tout ce qu’en gros fait Dim’ sauf quand même se retrouver derrière un volant alors qu’il est complètement cuit. Ça ne fait pas longtemps qu’ils vivent ensembles alors il ne peut pas le savoir mais ça lui ai déjà arrivé de rentrer dans un état pitoyable chez lui. Là aussi heureusement qu’il ne vivait plus avec ses parents parce que sinon ça aurait déjà chauffé pour lui. Enfin même si au départ il ne voulait pas rentrer trop tard afin de passer un peu de temps avec son charmant policier ou encore ne pas rentrer trop tard histoire d’éviter d’être trop cuit, ce n’était pas gagné. Pire encore, ce n’était pas sûr qu’il soit dans la capacité de prendre le chemin du retour. Après plusieurs heures dans un bar, ils avaient tous rejoints une boîte de nuit avant de finalement terminer dans un parc. Plus précisément au parc de Bercy. Ils avaient quelques bouteilles avec eux, un peu de drogue afin de pouvoir continuer la soirée comme il se soit. Evidemment vu l’état actuel dans lequel il était l’heure ne le préoccupait pas et le nombre d’appels manqués qui semblaient augmenter au fil des minutes, des heures ne semblaient pas le préoccuper plus que ça. Finalement Dimitri finit par s’endormir sur un banc jusqu’à ce que les premiers rayons du soleil viennent le réveiller avec un mal de crâne assez important. Le lycéen ouvrit difficilement les yeux avant de s’emparer de son portable qu’il entendait sonner. Il fit une drôle de tête en voyant le nombre incalculable d’appels de Cyprien. Là il se sentit mal mais ne se sentant pas dans la capacité de parler, il attendit qu’il raccroche avant de lui envoyer un message avec le lieu où il se trouvait. Une fois que ce fut fait, il ferma à nouveaux les yeux pour essayer de récupérer un peu avant que son policier arrive et ne découvre l’état des lieux soit des bouteilles vides, des paquets de cigarettes, de la drogue .. Enfin un spectacle qui allait le faire regretter d’être sorti ou de n’avoir jamais évoqué ces points avec Cyprien soit le fait qu’il fume et pas que du tabac et qu’il boit pas mal quand il sort. Quant à son état physique, n’en parlons pas mais bon .. Tant pis, il n’avait plus qu’à assumer les conséquences de ses actes !

Les premiers rayons du soleil vinrent chatouiller le visage du jeune homme alors que celui-ci se trouvait sur un banc au milieu d’un véritable chaos. Il y avait des cigarettes, une quantité plus ou moins importante de drogue ainsi qu’un tas de bouteille d’alcool & lui. Même si la veille, il se trouvait avec un grand nombre d’amis, en se réveillant au petit jour ce n’était plus le cas. Apparemment, il avait été le seul à ne pas vouloir tenter le pire en prenant la voiture pour rentrer au domicile familiale ou en partant à pieds. A ce moment précis, la soirée de la veille était peut-être floue dans son esprit ce qui signifie en gros qu’il se trouvait dans un sale état à cause de toutes les bouteilles qu’il a bu ou toute la drogue qu’il a pu prendre pendant ces quelques heures. Ses mains sur ses yeux, il se sentait vraiment très mal mais c’était loin d’être finit. Sentant des vibrations dans sa poche, le lycéen ouvrit péniblement les yeux afin de regarder pour la première fois depuis de très longues heures son portable. Un appel de Cyprien. Un nombre d’appels incalculables d’appels manqués. Avec la paume de sa main, il vînt se donner une tape sur son front en fermant les yeux. Si il y a quelques instants il se sentait mal alors là, c’était pire que tout. Avant de partir, comme à son habitude il avait annoncé qu’il ne rentrerait pas tard & qu’il ferait attention. Pour la première fois depuis qu’ils vivent ensembles, il n’avait pas respecté ça. Histoire de ne pas le laisser s’inquiéter plus longtemps, Dimitri envoya un message à son homme en lui indiquant le lieu où le trouver. Une fois que ce fut fait, il remit son portable dans sa poche, croisant ses bras sur son visage jusqu’à l’arrivée du charmant policier. Le jeune homme espérait vraiment qu’il n’arrive pas dans les minutes qui suivent pour pouvoir reprendre du poil de la bête mais malheureusement il entendit sa voix peu de temps après l’avoir prévenu. Il se redressa légèrement pour pouvoir prendre sa veste ainsi que le thermos que son homme avait ramené, sans rien dire. Un « merci » n’aurait pas été de refus mais franchement pour le moment tout ce qu’il désirait c’était se réveiller un peu. Alors que Cyprien ramassait sans rien dire les bouteilles qui trainaient, Dimitri quant à lui mis sa veste & bu un peu de café. Après quelques instants de silence, les remontrances finirent par arriver. « Arrête Cyprien, il n’y a rien de surprenant ni de mal à boire, fumer ou prendre un peu de drogue. » Le thermos en main, le lycéen était très calme. Etant dans un grand brouillard ce n’était pas étonnant qu’il soit aussi détendu alors que du côté de son homme ce n’était sans doute pas le cas. Son regard vînt se poser sur Cyprien qui était debout avec un paquet de cigarettes en main. « Tu t’attendais à quoi ? Toi aussi tu as eu dix-huit ans & tu es policier. Tu sais très bien à quoi ressemble ces soirées. » De toute évidence, Dimitri ne comptait pas s’excuser d’avoir pris de la drogue, d’avoir bu ou encore de fumer tant pis s’il mettait en péril le calme apparent de son policier. Oui parce qu’en apparence, il avait l’air calme seulement c’était évident que ce n’était pas le cas puisque comme il venait de lui en faire part, il s’était inquiété toute la nuit pendant que le lycéen s’amusait tranquillement. Il posa le thermos de café sur le banc avant de se lever pour se rapprocher de Cyprien. « Je m’excuse de ne pas t’avoir téléphoné & que tu te sois inquiété mais je ne vais pas m’excuser pour le reste. » Il prit le paquet de cigarettes qu’il avait entre les mains avant de s’asseoir à nouveau sur le banc. Il n’allait pas s’en griller une devant son policier sinon ce serait vraiment de la provocation & il manquerait plus que ça d’ailleurs.

Que ça dérange mon homme de découvrir un tel spectacle, ne me surprenait pas vraiment mais, je n’avais vraiment pas envie de me prendre des remontrances en ce moment même. J’étais beaucoup trop dans la choucroute pour pouvoir accepter & admettre toutes les remarques qu’il pouvait m’adresser. Malgré le fait que sa nuit fut remplie d’inquiétude à mon égard, il avait attendu plusieurs longues minutes avant d’émettre LA première réprimande. Il avait également pris avec lui un thermos de café ainsi qu’une veste. Toutes ces intentions étaient toutes à son honneur mais elles ne suffisaient pas à me remettre d’aplomb assez rapidement pour pouvoir être un petit-ami reconnaissant de ces gestes & pleins d’excuses à lui adresser pour la nuit affreuse que je venais de lui faire passer. Au contraire, je ne voyais pas les raisons qui pouvaient le pousser à vouloir me faire des reproches sur ce que je fais lorsque je sors. Après tout, quel est le jeune de mon âge qui ne profite pas un peu de la vie en buvant quelques verres d’alcool avec ses potes ou en fumant du tabac ou encore de la drogue. Il n’y a pas si longtemps que ça je le faisais sans être majeur ce qui veut dire en toute illégalité alors maintenant que je suis majeur, je ne comptais pas m’en priver. Franchement, il n’y avait rien de surprenant. Cyprien était également passé par cette période de sa vie & étant policier, il devait connaître ça mieux que personne alors je me demandais vraiment à quoi il avait pu s’attendre d’autre que ce qu’il avait découvert en me retrouvant ici. Malheureusement, nous n’avons pas la même représentation des soirées en amis ou tout simplement les mêmes opinions à ce sujet. Si j’avais bien entendu, il n’avait jamais rien pris de tout ça ce qui était bien loin d’être mon cas. En plus, avec sa profession c’est certain qu’il en avait vu des situations qui avaient pu être causées à cause d’un trop fort taux de drogue ou d’alcool alors ça ne pouvaient que renforcer ses convictions & jouer en ma défaveur. D’ailleurs, je ne fis aucunes remarques à ce sujet me contentant simplement de me lever du banc pour la première fois depuis un sacré bout de temps, me dirigeant vers mon homme. Malgré le fait qu’il vînt de m’appeler par un petit surnom avant de me dire qu’il m’aime & qu’il s’inquiète toujours pour moi, je ne fis rien de plus que prendre le paquet de cigarettes qu’il avait entre les mains tout en m’excusant seulement pour une chose mais étant catégorique sur le fait que je ne le ferais pas pour l’autre. Je me rassis sur le banc, le paquet entre les mains & mon regard posé dessus jusqu’à ce que le son de la voix de mon policier parvienne à mes oreilles. « & Moi, je n’ai pas envie de recevoir d’ordres de ta part, Cyprien ! » Je ne suis pas du genre à aimer recevoir des ordres ou appliquer les règles imposées alors rien que les premiers mots de mon homme me firent décoller. Je pouvais tout à faire comprendre que nous ne partageons pas le même avis à ce sujet. En plus, étant plus vieux que moi il a le recul nécessaire & une sage opinion là-dessus mais pour ma part ce n’était pas concevable de recevoir des ordres de sa part. Il est peut-être l’homme avec qui je vis, celui que j’aime mais ça ne lui donne pas tous les droits. « Je conçois tout à fait que tu sois contre mais ce n’est pas parce que nous sommes ensembles ou que nous vivons sous le même toit que ça te donnes tous les droits & part pitié ne me sors pas la casquette du policier ! » Même si le ton de ma voix n’était pas très haute parce que je n’avais guère envie de faire profiter les quelques promeneurs de la situation, ça ne voulait pas dire que j’étais calme bien au contraire. En général, toutes les remarques ou les conseils venant de lui, je les acceptais & les exécutais même si je râlais tout le temps mais aujourd’hui à ce sujet, ça ne passait pas du tout. « & Jusqu’à maintenant tu ne t’es jamais soucié de savoir la quantité d’alcool que je peux boire en soirée ou si je prends de la drogue ou si je fume alors qu’est-ce que ça peut te faire, franchement. » Toujours assis sur le banc, l’intensité de ma voix s’était amoindrie sur les derniers mots mais ce qui était sur c’était que Cyprien n’allait certainement resté muet sur ce que je venais de dire.

{ Comme tu le vois, ça y est ! Je suis passée au " je " moi aussi }

Je ne suis pas contre les règles en général parce que je sais très bien que c’est nécessaire que tous les citoyens en suivent pour pas que ce soit le carnage mais, ce n’est vraiment pas quelque chose que je fais volontiers. Je n’ai jamais vraiment fait de tours au commissariat alors les règles données par le gouvernement, je les respecte ou du moins je m’arrange pour ne pas me faire prendre. Celles mises en places par mes parents étaient nombreuses. Même beaucoup trop pour toutes les respecter à la lettre. J’étais exaspérant. Je le suis toujours, d’ailleurs. Maintenant, je vis peut-être avec Cyprien mais ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas toujours entrain de s’inquiéter ou entrain de s’assurer que je respecte quelques règles. Pendant les dix minutes où je suis au téléphone avec eux ou les quelques heures que je passe chez eux en coup de vent, je peux donner les réponses que je désire à leurs questions ou du moins minimiser mes propos. Je leur faisais déjà des cachoteries quand j’étais sous leur toit alors ce n’est pas maintenant que je suis partit qu’ils vont tout savoir mais ça ils le savent parfaitement. Tout ça pour dire que je si ne respecte pas complètement les règles ou que je n’exécute pas les demandes à la perfection de mes propres parents, il n’y a pas de raisons que celles de mon homme passent mieux à mes oreilles. Même si je n’en prends pas compte, j’écoute toujours les conseils qu’il me transmet. Je fais ça avec tout le monde alors ce n’est peut-être pas quelque chose de nouveau mais venant de mon charmant policier, je ne pouvais que vraiment tendre l’oreille voire carrément les prendre en compte & les faire. Mais malheureusement sur le déroulement de mes soirées entre potes où la quantité de mes diverses consommations, je ne suis prêt à les entendre. Tous les mots qui étaient parvenus à mes oreilles n’étaient peut-être pas d’un ton autoritaire mais ils s’étaient inscrits dans ma tête comme un ordre & franchement ce n’est pas acceptable à mes yeux. En fait, il avait tout à fait le droit d’exprimer son mécontentement sur mon comportement & sur le fait que j’ai rendu sa nuit difficile & inquiétante. Je le savais mais je n’avais clairement pas envie de lui donner raison ou tout simplement d’admettre que j’avais commis une énorme gourde en ne lui disant pas mes petites habitudes ou juste en découchant sans même l’avertir. Ce matin je n’étais pas dans mon assiette & lui non plus alors ce n’était pas étonnant qu’ils s’emportent chacun leur tour. Seulement, si Cyprien arrivait à s’excuser d’avoir haussé le ton de sa voix, ce n’est pas mon cas. « Ce n’est rien. », répondis-je après avoir à nouveau levé mon regard du paquet de cigarettes que j’avais entre les mains. Ce n’était pas très chaleureux mais, au moins j’avais répondu quelque chose ne voulant pas non plus le condamner à un entêtement définitif sur ma position bien que c’était pour le moment, le cas. Il n’a aucun cas droits sur moi & maintenant que j’ai atteint la majorité ce sera toujours le cas. Si dans les faits c’est vrai, ça reste un raisonnement un peu égoïste même si Cyprien était d’accord avec moi sur ce point. C’est bien la première fois depuis qu’il m’avait rejoint au parc que nous étions sur la même longueur d’onde. Sur le moment, j’avais eu peur qu’il me sorte la casquette du policier en me déblatérant tout ce qu’il avait pu voir comme conséquences d’alcool ou de drogue. Cela n’aurait pas été très étonnant venant de lui puisqu’en étant policier, des trucs comme ça il a dû en voir des tas mais franchement je m’en fichais complètement. Ce n’est pas ainsi que j’allais arrêter soudainement mon trop plein de consommations surtout que ce n’était pas quotidien, juste pour les soirées. « Peu importe. Oublie, ce n’est rien. », dis-je toujours les yeux rivés sur mon paquet de clopes après avoir haussé les épaules. Je n’avais pas voulu expliquer ce que j’avais voulu dire par là ni même le reste tout simplement parce je n’avais aucunement envie de relancer le sujet. Tout ce que je voulais c’était que cette conversation se termine & que la journée se déroule normalement sans plus jamais aborder ça. Après tout jusqu’à maintenant Cyprien ne s’était jamais rendu compte que je buvais, que je fumais ou que je prenais de la drogue alors franchement pourquoi est-ce que maintenant ce serait différent. J’haussai un sourcil en entendant ses raisons. « Toutes mes autres soirées se déroulent toujours pareilles & pourtant comme tu viens de le dire c’est la première fois que je ne rentre pas. Ce n’est rien, ça peut arriver à tout le monde de ne pas rentrer. » Je n’étais pas entrain de dire que le fait de découcher était pas vraiment une bonne raison mais presque. Si hier j’avais réussi à décoller du banc, j’aurai fait en sorte de rentrer dans un état à peu près normal & hop, il n’aurait rien vu. Encore une fois, je n’étais pas vraiment d’accord avec ce qu’il disait mais aujourd’hui de toute manière, tant que je n’aurai pas décuvé complètement je ne pourrai pas admettre mes tords & accepter ce qu’il m’avait dit. Un soupir s’échappait de ma bouche alors que Cyp’ vînt s’asseoir à côté de moi. Je finis par me redresser, posant mon regard sur lui. « Je ne vais pas finir à l’hôpital à cause de ça. Hier, j’ai dépassé un peu mes limites mais ce n’est rien, d’accord ?! Tout va bien. Il ne va rien m’arriver alors arrête de t’inquiéter. » Je savais très bien qu’arrêter de s’inquiéter n’allait pas être chose facile pour Cyprien. Pendant un instant, j’avais même été prêt à lui dire d’oublier cette nuit où l’image des bouteilles mais ça aurait été inutile. Je finis par mettre ma veste, me lever le paquet de cigarettes & le thermos en main faisant quelques pas avant de me tourner vers lui. « Est-ce qu’on peut rentrer, s’il te plaît ? » J’avais faim, besoin de dormir & envie d’une bonne douche alors tout ce que je voulais c’est que nous rentrions à la maison & surtout qu’on arrête de parler de ça.

Depuis que nous vivions ensembles, je me suis toujours rendu à mes soirées & à part hier soir où j’ai eu un sérieux moment d’absence qui m’a conduit à passer toute la nuit sur ce banc, j’ai toujours tenu ma promesse de ne pas rentrer trop tard & de faire attention à moi. Du coup, je trouvais qu’il n’y avait vraiment pas de raisons à se mettre dans un état pareil. Cela peut arriver à tout le monde de ne pas rentrer à son domicile suite à une soirée un peu trop arrosée & qui plus est si elle est accompagnée d’un peu de drogue. En plus, il aurait peut-être mieux fallut ça que faire comme les autres en reprenant la voiture ou en rentrant à pieds alors qu’il y a quelques heures c’était mission impossible. La terre tournait beaucoup trop pour lever mes fesses de là où j’étais assis en ce moment. Par contre, regarder mon portable de temps en temps n’est vraiment pas une mauvaise idée. Cyprien avait raison & même si je n’allais rien répondre à ça pour ma défense je dirais que mon regard est venu se poser plusieurs fois dessus mais qu’avec un gramme d’alcool important dans le sang en plus de la drogue ça ne mettait plus vraiment venu en tête. Je ne fis alors qu’acquiescer sagement avant de décréter qu’il ne m’arriverait strictement rien surtout pas à cause de ça. Là je m’avançais quand même un peu parce que tout peut arriver mais hier j’avais seulement repoussé mes limites. C’est très rare que j’en arrive à ce point-là. Alors, il pouvait arrêter de s’inquiéter. « Je sais mais, je voulais quand même le dire. » J’avais voulu le préciser mais lui comme moi savaient très bien que ce n’était pas possible. Je m’inquiète pour lui. Il s’inquiète pour moi & quoique nous puissions dire à l’autre pour que ce ne soit pas le cas, forcément ça ne marche pas. Par contre, là maintenant je devais marcher. J’avais très faim. J’avais envie d’une douche & de quelques heures de sommeil alors après avoir pris une grande bouffée de courage, je finis par lever mes fesses du banc avant de demander à mon policier si nous pouvions rentrer. C’est lui qui conduisait, je n’avais pas d’autres choix que de lui demander & puis, j’avais aussi envie de rentrer avec lui, tout simplement. Cyprien finit par se lever à son tour pour venir déposer un baiser sur mon front avant d’accepter. Un léger sourire vînt s’afficher sur mon visage. Un sourire de soulagement. Ils prirent le chemin de la maison à laquelle ils arrivèrent de longues minutes plus tard. Le trajet avait été très silencieux mais après une nuit catastrophique pour tous les deux c’était logique. Une fois la voiture garée devant chez nous, je sortis tranquillement de la voiture suivant de près Cyprien qui était un peu plus devant. « Je vais aller me prendre une douche. », décrétais-je tout en me dirigeant vers la salle de bains. Je pris une très bonne douche bien chaude & bien longue avant d’en sortir tout propre & surtout un peu plus en forme. Je finis de me préparer avant de me diriger vers la chambre où sans surprise je trouvais Cyp’ endormit sur le lit. Tout doucement, je me dirigeais vers l’armoire pour prendre un jogging & un tee shirt sans oublier le sous vêtement & les chaussettes avant de sortir sur la pointe des pieds & de rejoindre la cuisine où je pris un café bien chaud. Mon café en main, je me mis sur le canapé pendant une vingtaine de minutes. Maintenant que j’étais mieux que tout à l’heure, j’eu un moment de conscience sur la situation. Devant mon paquet de cigarettes qui trônait sur la table devant moi, je lâchais un long soupir. Je finis par me lever pour laver ma tasse avec le paquet en main avant de retourner dans la chambre. Avant d’y retourner, je pris une petite couverture qu’en général elle ne sert que le soir des soirées télé, sous le bras. Je mis le paquet dans un tiroir. Debout devant le lit, je dépliais la couverture avant de la poser la couverture sur Cyp’ & m’allonger sur le lit. J’avais essayé d’être discret mais malheureusement ça n’avait pas suffi. Cyprien ouvrit les yeux. « Oups, désolé. Je ne voulais pas te réveiller. », dis-je en grimaçant. « Je pensais avoir été discret. Tu peux te rendormir. », ajoutais-je avec une voix toute douce. Un fin sourire vînt s’afficher sur mes lèvres alors que je me glissais doucement contre lui, dans ses bras pour venir poser ma tête contre lui. Regardant le plafond, je restais silencieux plusieurs minutes avant de laisser échapper un long soupir. « Je m’excuse de t’avoir fait passer une nuit horrible & surtout de t’avoir rien dit avant. Je ne savais pas comment tu réagirais en l’apprenant & j’avais peur que ça change ce que tu penses de moi. » Je me mordis la lèvre inférieure. Je ne savais pas si Cyprien s’était rendormi ou s’il ne savait pas quoi répondre. Je n’avais pas envie de lever la tête pour vérifier de peur de le réveiller. Ces quelques instants de silence m'inquiétérent. « Ça change quelque chose ? », dis-je en grimaçant ce qui donna une drôle d’intonation mais, bon. Ça se trouve il dormait & j’allais devoir ressortir tout ça plus tard mais si ce n’était pas le cas, je trouvais que c’était le bon moment.

Dès que mes pieds pénètrent dans la maison, la première chose qui me vînt à l’esprit fut de me diriger vers la salle de bains pour prendre une longue & très chaude douche. Quant à Cyprien, sans grande surprise, il voulait retrouver notre lit & son oreiller pour quelques heures de sommeil. S’il ne m’avait pas mis au courant, j’aurais réussi facilement à le retrouver. Vu la tête qu’il avait & comme il avait pu me dire quelques minutes plus tôt, sa nuit fut catastrophique. Normal, qu’il ne veuille rien faire d’autre que se retrouver dans les bras de Morphée pour quelques heures, histoire de reprendre du poil de la bête. Il était dans la chambre. Moi, dans la salle de bain où j’y restai une bonne quinzaine de minutes voire un peu plus. J’avais besoin de reprendre un peu de force ou plutôt de me réveiller & m’enlever toutes les odeurs de drogues, d’alcool & de cigarettes. Une fois tout propre, une nouvelle journée pourrait commencer & la discussion du parc pourrait passer au second plan. Au second plan parce qu’une fois prêt & assis sur le canapé, la conversation que j’avais eu avec Cyp’ était dans mon esprit. En plus, mon paquet de cigarettes était là devant moi alors comment penser à autre chose. Je finis par retourner dans la chambre avec une couverture & mon paquet que je mi dans le tiroir de ma table de nuit. Je la posais sur mon homme avant de m’allonger le plus discrètement possible sur le lit. Je pensais avoir été discret mais malheureusement ça n’avait pas suffi. Il ouvrit les yeux. Une grimace vînt s’afficher sur mon visage alors que je m’excusais avant de décréter qu’il pouvait s’endormir à nouveau. Je m’en voulais un peu de l’avoir sorti de son sommeil alors qu’il en avait réellement besoin. Tout comme moi & d’ailleurs, il me fit la même remarque. Faire également une sieste. En fait, si j’avais rejoint la chambre & voulu m’allonger sur le lit c’était bel & bien pour m’endormir. J’avais prévu de rester sur un coin du lit mais vu qu’il s’était réveillé, j’en profitais pour me glisser dans ses bras & poser ma tête contre lui. Dans ses bras, je n’avais pas de doutes sur le fait que ça m’avait manqué d’être l’un contre l’autre. Etre là où je suis en ce moment c’était beaucoup mieux que d’être sur un banc toute la nuit. C’était tellement apaisant & agréable que je sentais mes yeux se fermaient doucement mais je luttais. Toute cette histoire me trottait dans la tête & tant que je n’avais pas mis tout ça sur le tapis, je n’arriverai pas à dormir sereinement. J’avais besoin de m’excuser pour la nuit catastrophique qu’il avait passé à cause de moi. Certes, je sais très bien qu’il est toujours entrain de s’inquiéter pour moi mais ça n’excuse pas tout. En plus, heureusement qu’il ne travaillait pas aujourd’hui sinon il aurait eu du mal à suivre & surtout il n’aurait jamais été en pleine forme pour affronter cette journée. J’avais aussi besoin de m’excuser de n’avoir rien dit plus tôt concernant mes consommations. J’avais juste peur que tout ça change son opinion sur moi & puis même si je lui avais dit au début de notre relation, est-ce qu’aujourd’hui nous en serions là ? Je ne sais pas. D’après Cyprien, cette pensée était propre à chacun d’entre nous & c’est ce qui nous différenciait mais j’avais du mal à me contenter de ça. Non, ça ne me rassurait pas pour autant. J’avais vraiment peur que ça change quelque chose entre nous & le silence qui s’était installé dans la chambre depuis que j’avais besoin cette dernière question pour m’assurer de la situation, ne me rassurait pas du tout. Pendant un instant, j’ai même cru que mon homme s’était rendormit mais il avait finalement repris ses caresses sur mon bras alors, ce n’était pas ça. Il était vraiment en parfaite réflexion & franchement ça me faisait un peu flipper. Mais, heureusement je finis par entendre les trois petits mots magiques sortir de la bouche de mon policier, ce qui me soulagea plus qu’autre chose & un sourire vînt même s’afficher sur mes lèvres. « Ça veut dire que ça change rien entre nous, alors. » En fait, ce n’était en aucun cas difficile à comprendre. C’était même plutôt claire comme de l’eau de roche alors je disais plus ça pour moi-même qu’à l’intention de mon policier. Je ne dis rien pendant une demi-seconde mais rapidement je relevais la tête vers lui, toujours ce petit sourire inscrit sur mon visage. « Je t’aime aussi, plus que tout. », ajoutais-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Suite à ce baiser, je le regardais en passant une main dans ses cheveux puis sur sa joue avant d’en déposer un dernier sur ses lèvres, me remettant par la suite contre lui. « Pendant un instant tu m’as fait peur, tu sais. » C’est certain que pendant quelques minutes, j’ai vraiment cru qu’il était en pleine réflexion & pas dans le bon sens du terme mais maintenant que j’étais sûr que ça ne changeait pas ce qu’il pense de moi ou que ça ne mettait pas en péril notre couple, j’avais la conscience un peu plus tranquille qu’auparavant. « Tu peux te rendormir tranquille, je te réveillerais plus, promis. », dis-je en caressant le torse de mon Cyprien. D’abord, je le réveillais en voulant m’allonger sur notre lit. Ensuite, je lui dis qu’il peut se rendormir mais quelques minutes plus tard, je revins sur cette fameuse soirée, l’empêcher à nouveau de faire une petite sieste. Mais à présent, il pouvait vraiment fermer les yeux & se laisser aller pour une ou deux heures de sommeil réparatrices. « Du moins je vais essayer de ne pas trop bouger, pour pouvoir te laisser dormir. » Ce qui ne risquait pas d’être difficile dans le sens où j’allais surement m’endormir & comme j’étais près de lui j’allais sans doute pas bouger, mais sait-on jamais que je ne m’endorme pas, je préférais prévenir.

Après un silence qui m’avait paru des siècles, un sentiment profond de soulagement me parcouru en interprétant les quelques mots que m’avait répondu mon homme face à ma question concernant notre avenir & surtout ce qu’il peut bien penser sur moi maintenant qu’il sait que je ne suis pas très sage pendant mes soirées. Entendre les trois petits mots magiques sortir de sa bouche, me suffisait amplement. Si vraiment ça avait eu un impact, je sais très bien qu’il n’aurait pas pris la peine de répondre ces quelques mots que j’aime entendre sortir de sa bouche. Il n’aurait pas répondu ou alors, il aurait mis un bémol dans sa réponse. Heureusement, ce n’était pas le cas mais j’avais besoin d’être vraiment sur & en sachant que ses sentiments ne cesseraient jamais, il n’y avait plus de doutes à avoir. Certes, pour des personnes peut-être que ce n’est pas totalement rassurant puisque tout peut arriver entre nous & j’avais émis cette peur presque directement après cette découverte alors peut-être que je n’aurai pas eu la même réponse si j’avais attendu quelques heures mais, je n’y crois pas à ces théories. Je me contentais de savoir & appréciais le fait que nos sentiments étaient réciproques. C’était le plus important & peu importe ce que nous réserve l’avenir, nous resterons soudés & plus amoureux que jamais. Pour simple réponse, Cyprien eu le droit à un magnifique sourire & un baiser ou plutôt deux accompagnés de quelques caresses dans ses cheveux & sur sa joue. Par la suite, je me remis sans plus attendre dans la position que j’avais quelques secondes auparavant. Je ne mis également pas longtemps à lui faire part du sentiment que j’avais eu lors de ce fameux silence & un sourire vînt nouveau arpenter mon visage en entendant ses excuses. « Je sais, bien & De toute manière, t’avais tout à fait le droit d’avoir besoin d’un temps de réflexion. » C’était le moins que je pouvais dire. Je lui avais fait passer une nuit affreuse & je lui avais caché une part de moi plutôt négatif, faut le dire alors il avait bien sur tous les droits à des minutes de réflexion. Des excuses n’étaient alors pas obligatoires surtout que je me doutais bien qu’il n’avait pas fait exprès de mettre du temps à répondre juste pour me le faire payer ou à jouer avec mes nerfs. Peut-être même qu’il était entrain de tomber à nouveau dans les bras de Morphée & hop, le temps qu’il se concentre à nouveau sur mes paroles, normal que quelques minutes s’écoulent. D’ailleurs, maintenant que j’avais fini d’attirer son attention & l’empêcher de dormir, il pouvait à présent fermer les yeux une bonne fois pour toute. Encore une fois, il me montrait qu’il était un homme parfait en me réconfortant sur le fait que je ne l’avais point réveillé puisqu’il ne dort que sur ses deux oreilles que lorsque je suis dans ses bras. « Oui mais si je n’avais pas posé mes fesses sur le lit, tu n’aurais dormir que sur une oreille mais au moins t’aurais dormit un peu. », affirmais-je avec un sourire amusé sur les lèvres. « Mais, maintenant tu vas pouvoir dormir sur tes deux oreilles c’est beaucoup mieux. » Si je n’avais eu la merveilleuse idée de venir le rejoindre dans la chambre & particulièrement venir m’allonger à ses côtés alors que je savais pertinemment qu’il avait besoin de récupérer des heures de sommeil, il aurait déjà pu reprendre des forces. Mais, maintenant que j’étais dans ses bras & donc, qu’il n’aurait pas besoin de s’inquiéter pour moi, il pourrait à présent dormir complètement & sur ses deux oreilles. En plus, j’avais émis la promesse d’essayer de ne pas trop bouger pour éviter de le réveiller une énième fois. Après c’est vrai qu’à cette heure-là, c’est moi qui est sous les couvertures & c’est Cyprien qui est debout prêt à attaquer sa journée. Du coup, ça ne me surprendrait même pas que ce soit moi qui me retrouve seul dans le lit dans quelques heures ou le dernier réveillé si mon homme décide de rester près de moi malgré le fait qu’il soit réveillé. Nos mains liés & ses doigts dans mes cheveux eu l’effet d’une berceuse sur moi. Je ne mis pas longtemps à fermer les yeux & m’endormir à mon tour.

Hors Sujet --> Milles excuses, ce n'est pas terrible tu n'as pas le droit de dire le contraire, mdr.

« Oui, il n’était pas très confortable. » En même temps ce n’est pas un lieu où des gens normaux passent la nuit. Rien ne vaut mieux qu’un matelas confortable plutôt que trois bouts de bois visés les uns aux autres. Du coup, je ne pouvais pas nier que me retrouver aux côtés de Cyprien & sur ce merveilleux matelas, étaient tout bonnement une chose extraordinaire. Le terme était peut-être un peu fort mais après une nuit entière en pleine nature, m’allonger sur le lit & dormir quelques heures étaient les seules choses dont j’avais envie. Retrouver la chaleur du corps de mon homme & sa douceur faisaient également partie des seules choses dont j’avais besoin en ce moment. D’ailleurs, blottis dans ses bras musclés & sentant ses doigts dans mes cheveux, je ne mis pas longtemps à fermer les yeux & me laisser aller dans les bras de Morphée. De toute évidence, j’avais réellement besoin de récupérer un peu de ma nuit dernière. Enfin, ce n’était pas une heure ou deux qui feraient réellement changer quelque chose. J’aurai repris un peu de force mais c’était seulement demain que je serais vraiment en pleine forme. Si je ne me couche pas trop tard, bien entendu & encore là, ce n’est pas une mission facile parce que je ne suis pas le genre à me coucher à des heures raisonnables, bien au contraire. Quoiqu’il en soit, pour le moment j’étais bien au chaud sous la couverture & dans les bras de mon Cyp’ même si entre le moment où nous, nous étions endormis & le moment où nous, nous réveillons, nous n’étions plus dans la même position. Ce n’était pas le plus important dans l’histoire. J’étais tellement bien endormi que je ne sentis pas mon policier s’éclipser du lit & je ne l’entendis également pas préparer ce qu’il était entrain de faire ou encore revenir dans la chambre. La seule chose que je sentis fut ses lèvres sur ma peau. Je fronçais légèrement les yeux signe que je me réveillais doucement mais, que je n’avais pas envie de les ouvrir parce que franchement, j’avais vraiment sommeil. Puis peut-être que j’hallucinais mais évidemment ce n’était pas le cas. La douce voix de mon compagnon parvînt à mes oreilles & un sourire vînt s’afficher sur mes lèvres. « Ton ange n’a pas envie de se lever. Est-ce qu’il est vraiment obligé ? » Parfois ça m’arrive. Parfois je parle de moi à la troisième personne. Je sais, c’est bidon ! Cela ne sert strictement à rien mais là tout de suite j’avais eu envie d’utiliser à nouveau le surnom qu’il aime beaucoup me donner même si je n’en suis pas toujours digne. Mais aujourd’hui, je suis vraiment un ange. Je vais essayer de l’être afin de rattraper la nuit catastrophique j’avais sans le vouloir imposer à mon homme. « & Puis, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment l’heure. », continuais-je en ouvrant légèrement les yeux, les posant sur lui. Je souris avant de jeter un rapide coup d’œil au réveil, le regardant par la suite. « Non, il n’est vraiment pas l’heure. », ajoutais-je en faisant un mouvement négatif de la tête. Il est un peu plus de midi alors c’était évident qu’il était bel & bien l’heure de sortir de sous les couvertures & commencer à passer cette belle journée en compagnie de Cyprien. J’essayais d’être convaincant mais surtout j’essayais d’esquiver ce moment par tous les moyens possibles malheureusement je n’étais pas sûr que ça marche. Je fis une petite moue alors que j’avais passé mes bras autour de son cou, le regardant dans les yeux. « Allez prend moi dans tes bras & embrasse-moi pour que je puisse me rendormir. » Je le regardais toujours avec cette petite moue mais en le voyant refuser ma demande, je fis de gros yeux avant de faire une tête toute triste. « Alors ça ce n’est pas gentil du tout. » Je retirais mes bras pour pouvoir tirer la couverture & la passer au-dessus de ma tête. Je venais de me faire un cirque à moi tout seul mais encore une fois c’était plus pour embêter Cyprien. Ce n’est pas gentil mais c’est plus fort que moi, j’y peux rien. Je ne sais pas ce qu’il me donnerait comme arguments pour me faire sortir de là-dessous mais j’avais déjà des doutes sur le temps que j’allais tenir à faire la tête.

hors sujet ; non il est très bien ton post (aa) en tout cas ça m'a inspiré :P

Alors que j’étais sagement dans ma couverture la tête dans l’oreiller, des lèvres vinrent perturber mon sommeil. Mais pas n’importe quelles lèvres, celles appartenant à mon charmant policier. Elles vinrent se poser à plusieurs endroits & plus particulièrement sur mes lèvres, mon cou ainsi que mâchoire avant qu’elles viennent m’annoncer une très mauvaise nouvelle. Il est l’heure que je me lève & malheureusement je n’en avais vraiment pas envie. Du coup, je me demandais si c’était vraiment obligatoire que je mette les pieds hors du lit. J’eu le droit à une réponse assez surprenante & cette dernière me fit sourire. « Des idées, tu dis ?! Hum, je ne me préfère pas savoir ce qui se passe dans ta petite tête. », dis-je avec un ton plaisantant. J’avais peut-être encore la tête dans les nuages ou plutôt dans les choux & mes yeux n’étaient pas encore complètement ouverts mais je n’avais pas perdu mon sens aigu de la taquinerie surtout à son égard ou encore toute ma tête. Même si en riant je n’avais pas voulu qu’il me dévoile ses idées, j’avais quelques suggestions en ce qui les concerne mais qu’il les garde ou qu’il ne m’en dise pas trop était tout aussi bien, j’aurais la surprise s’il avait envie de réaliser l’une d’entre elles. Si ça ne pouvait pas être tout de suite ce serait bien parce que selon moi, le réveil n’affichait pas une heure convenable pour se lever. Cependant, Cyprien assurait que c’était le cas & en plus, il y avait en prime une petite surprise. « Une surprise ? Oh & qu’est-ce que c’est ? », répondis-je les yeux écarquillés. Je posais la question mais je savais qu’il ne me dévoilerait rien toute de suite mais d’ici quelques minutes je saurai peut-être ce qu’il me cache. En attendant, mon homme avait pris sa place sur mes jambes laissant ses mains se baladaient sous mon tee-shirt. Avec ça là tout de suite, j’avais vraiment envie de plonger à nouveau dans mon sommeil & pour ça j’avais besoin en plus des caresses & de mon policier près de moi, un baiser. Bizarrement, il n’avait pas envie de me laisser m’endormir à nouveau par contre j’eu le droit à un baiser & ensuite plusieurs dans mon cou. Souriant mes yeux se fermèrent tandis qu’une de mes mains se baladait dans son dos & l’autre dans ses cheveux. Je profitais à fond du moment. Il n’y avait qu’eux qui existaient mais ça pris fin lorsque « fondant au chocolat » parvint à mes oreilles. A ce moment-là, j’ouvris les yeux avant de faire basculer Cyprien sur le côté pour pouvoir me redresser. « Un fondant au chocolat ?! Sérieux, c’est ça la surprise ?! », m’exclamais-je avec un grand sourire en le regardant. Je n’attendis pas une seconde qu’il prononce un seul mot pour poursuivre. « Merci, merci ! Attends là, je reviens ! », dis-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres & m’éclipser du lit en trente secondes. Je rejoignis très rapidement la cuisine où je ne m’y pas longtemps à trouver le fondant. Je pris le plat & deux cuillères avant de revenir tout aussi vite dans la chambre. Je me mis d’abord debout sur le lit avant de m’y asseoir doucement en faisant attention de ne pas faire tomber le gâteau. Je donnais une cuillère à Cyprien avant de gouter cette délicieuse surprise. « Hum, délicieux ! », fis-je avec un grand sourire. Mon regard vînt se poser sur ma surprise puis sur mon homme & d’un coup je me retournais pour poser le gâteau sur la table de nuit ainsi que ma cuillère. Une fois que ce fut fait, je m’approchais de mon policier. Je le fis basculer sur le dos avant de me glisser entre ses jambes. Mes lèvres vinrent se poser sur celles de Cyp’ pour un tendre baiser avant qu’elles se rapprochent de son oreille. « Génial comme surprise mais, tu n’as pas peur que je ne vois plus qu’à travers ce fondant au chocolat & que tu passes malheureusement au second plan ? », dis-je avant de le regarder dans les yeux, un sourire amusé aux lèvres. Il ne pourrait jamais passer après mon amant qu’est le chocolat & encore moins après quelqu’un d’autre mais j’avais envie de l’embêter un peu.

Je n’avais pas les yeux ouverts mais je n’avais pas perdu toute ma tête. Même si je décide d’éliminer de mon esprit quelques informations parce qu’elles ne me plaisant pas, d’autres en revanche y restent volontiers. L’information concernant le fait que mon homme a plusieurs idées me semble être une information très intéressante. Impossible de passer à côté même si je n’avais bizarrement pas envie qu’il m’en dévoile davantage. Non parce que je n’avais pas envie d’être au courant de toutes les brillantes idées qui avaient pu traverser son esprit rien qu’en voyant ma tête toute ébouriffée mais tout simplement parce que j’avais envie d’avoir la surprise si un moment ou à un autre il aurait envie d’en réaliser une. Cependant, j’étais presque certain que d’ici peu de temps, ma curiosité reviendrait au galop & qu’en étant beaucoup plus réveillé, j’aurais envie de savoir. Par contre, j’étais d’accord avec Cyprien sur le fait que plusieurs voire toutes d’entre elles me plairaient énormément. Du coup, je fus dans l’obligation de faire un signe positif de la tête pour acquiescer. « J’en suis certain. Je n’en doute pas une seconde. » En plus pour le moment pas besoins d’idées précises puisque ce moment câlin me convenait parfaitement. J’avais mon policier entre mes jambes. Je sentais ses lèvres dans mon cou, ses mains sous mon tee shirt. Il n’y avait rien que j’aimerais changer. D’ailleurs, j’ai quasiment toujours le droit à ces réveils en douceur les dimanches & pour rien au monde, je me plaindrais & ça même si comme à mon habitude je râle. Encore aujourd’hui j’avais émis quelques réticences à ouvrir les yeux & à me lever du lit mais en apprenant que la surprise était un fondant au chocolat, je le fis basculer sur le côté pour pouvoir être libre de mes mouvements. Pour le remercier, je lui fis un petit baiser avant de m’éclipser de la chambre pour récupérer le gâteau dans la cuisine. Les cuillères & le plat en main, je revins prendre place sur le lit où après lui avoir donné une cuillère, je pris une bouchée. Mon Cyprien n’est pas le meilleur cuisiner du monde surtout en ce qui concerne les pâtisseries mais là, je dois dire qu’il avait fait du bon boulot. Le fondant était délicieux ! J’en aurais bien pris une nouvelle bouchée mais là tout de suite j’avais besoin de m’assurer de quelque chose. Pour ce faire, je mis le fondant sur la table de nuit avant de le faire basculer sur le dos pour pouvoir me glisser entre ses jambes, l’embrassant tendrement avant de venir glisser quelques mots à son oreille. Cyprien avait eu une excellente idée en me faisant cette surprise mais il avait fait du chocolat & en plus de ça il n’a pas pu tenir sa langue alors ne devrait-il pas avoir peur que je me jette sur le gâteau jusqu’à en oublier complètement sa présence. Evidemment ça ne pourrait pas être le cas parce qu’il ne pourrait pas passer après mon amant ou pire derrière quelqu’un d’autre & alors que je déposais quelques baisers dans son cou, je pu me rendre compte qu’il se souvenait très bien que jamais ce ne serait le cas. Un sourire aux lèvres, mon regard vint se plonger dans le sien & je fis un signe négatif de la tête. « Cette personne n’a pas menti. Tu passeras toujours avant tout. », dis-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Jamais quelqu’un ou quelque chose pourrait passer avant mon policier. Quand je lui avais dit ces quelques mots qui résonnaient plus comme une promesse qu’autre chose, je le pensais & il était hors de question d’y revenir. En règle générale, non. Mais là, j’en avais envie même si ce n’est pas bien. « Je t’aime mais là, ce gâteau est vraiment top bon pour que je le laisse tout seul sur la table de nuit. », dis-je un sourire aux lèvres & directement après avoir détaché ses lèvres des siennes pour ne pas qu’il puisse intervenir. Tout de suite après, mes lèvres s’approchèrent de son oreille où je vins souffler quelques mots. « Je crois que le seul moyen de me garder pour toi est de me dévoiler les quelques idées que tu avais & qui d’après toi, me plairaient. », terminais-je avec un petit sourire. Maintenant que j’avais mis fin à mon spitch, mon merveilleux policier pouvait me faire part de ses idées ou me laisser le faire passer au second plan pour que je puisse manger ma surprise.

Pour rien au monde je ferais passer quelqu’un ou quelque chose avant mon charmant gentleman mais, comme Cyprien le savait parfaitement, le chocolat étant mon amant, il était fort possible que j’hésite de temps en temps à ce sujet. Après tout, j’ai bien le droit. Le chocolat, ce n’est qu’un aliment, ce n’est pas une personne avec qui il pourrait se passer des choses douteuses dans son dos parce que ma relation avec mon amant se résume à le déguster avec plaisir jusqu’à en devenir malade et après, je l’élimine avec du sport. Ce qui me feint évidemment le cœur. Mais ce qui me le feindrait encore plus serait de perdre mon si beau compagnon. Du coup, j’étais prêt à abandonner cette délicieuse surprise au chocolat qu’il avait eu la gentillesse de me préparer pour me consacrer tout à lui. J’étais certain que c’était ce qu’il avait envie alors j’étais prêt à me sacrifier. A sacrifier mon amant. Seulement pour cela, mon Cyprien devait me mettre au parfum de toutes les idées s’étaient permis de traverser son esprit. En fait, j’étais même prêt à passer au-dessus de ces légères exigences s’il avait vraiment envie d’un petit moment plein de tendresse. Un moment câlin qui me permettrait d’ailleurs de me faire pardonner pour la nuit dernière. Du coup, mon policier n’avait pas grand-chose à me dire pour que j’abandonne complètement ce pauvre gâteau au chocolat qui était seul sur cette table de nuit. J’étais presque sûr des mots qui sortiraient de sa bouche alors n’importe quelle personne comprendrait ma surprise au moment où j’entendis mon Cy’ me dire qu’il voulait bien passer au second plan. Même lui m’avait prévenu en disant que ça me surprendrait et, c’est le cas. Sur ce coup-là, il n’avait pas tort du tout. J’étais complètement choqué et, sous le coup de la surprise, mes yeux s’écarquillèrent alors que nos lèvres s’étaient scellées. Du coup, je mis fin au baiser avant de me redresser, le regardant tout surpris, n’en revenant toujours pas de ce qu’il venait me dire. « Tu es sérieux ? Tu vas me laisser manger mon gâteau. Tu veux passer au second plan ? », dis-je en fronçant les sourcils. Je ne comprenais pas tout. J’étais un peu perdu, en fait. Perdu c’est peut-être un grand mot mais c’est vrai que ne m’attendais pas du tout à ça alors, c’était peut-être pour cette raison que j’avais cet air aussi surpris voire choqué sur mon visage de lycéen. Je secouai la tête avant de me pousser, me mettant assis à côté lui, sur mes genoux, le regardant de mes yeux tout écarquillés. « Alors là, j’y comprends pas mes oreilles. J’aurais pu mettre ma main à couper que tu allais me dire d’abandonner le gâteau. Que tu voulais que je sois tout à toi. », ajoutais-je dans la foulée avant même que Cyprien eut le temps de dire quelque chose. Tout surpris, les yeux écarquillés et, la bouche grande ouverte, je passais une main dans mes cheveux, les ébouriffant encore plus qu’ils ne l’étaient déjà. « Tu vas peut-être surpris aussi mais, je suis déçu. Je n’en reviens pas. » Evidemment qu’il ne pourrait être que surpris puisqu’il y a à peine quelques minutes j’avais mis fin à un baiser, des caresses pour courir à la cuisine afin de récupérer cette fameuse surprise mais, bon. J’avais envie d’être avec lui. J’avais passé une nuit sur un banc dans le froid alors être dans ses bras, être contre lui c’étaient tout ce qu’il me fallait, tout ce que j’avais envie mais apparemment Cyprien avait envie de se sacrifier. Du coup, avec une mine boudeuse et, toute triste, je pris le gâteau avec ma cuillère avant de me lever du lit. « Mais puisque c’est comme ça, je vais aller manger ce délicieux gâteau au chocolat, tant pis pour toi ! » J’avais pris un air sérieux mais au dernier moment, j’esquissai un sourire amusé avant de sortir de la chambre, laissant Cyprien tout seul sur le lit. C'était de sa faute, pas de la mienne. Au passage je n'avais pas oublié d'attraper mon portable, le mettant dans ma poche. En dehors de la chambre, je pris le chemin de la salle de bain. Je n’étais pas entrain de chercher à l’éviter mais c'était la première pièce qui était près de moi alors pourquoi allait chercher plus loin. Autant manger mon gâteau dans le fond de la douche. N'importe quel pièce, n'importe quel endroit me convient. Alors, assis dans la douche contre le mur, je dégustais ma surprise. Après quelques bouchées, je pris mon portable, composant un message. « Aaaaah, quand je pense que j’aurais voulu être dans tes bras, être tout contre toi, rattraper cette nuit que j’ai passé loin de toi .. J’espère que tu t’amuses bien seul parce que moi, oui. Je partage un moment délicieux avec mon amant. Un truc de ouf, tu rates quelques chose ! » Une fois ce message finit, j’appuyais sur le bouton envoyer à Cyprien avant de reprendre ma dégustation tranquillement.

Vu que je suis un jeune adulte extrêmement gentil, Cyprien avait le choix entre me dévoiler toutes les idées qu’il avait en tête ou me laisser manger son gâteau tranquillement. Si j'avais répondu à un questionnaire dans lequel je devais répondre à une question du même type j’aurais répondu sans hésitation qu’il aurait faite en sorte que je ne touche plus à ma cuillère ce qui veut dire à mon gâteau. Malheureusement, j’aurais eu tout faux puisque bizarrement Cyprien pris la décision de passer au second plan, devant mon amant le chocolat. J’étais extrêmement surpris. L’expression de mon visage le témoignait. Peut-être me faisait-il une blague pour voir si je n’allais pas me jeter sur le gâteau. Non. Il était vraiment sérieux. Je fronçais les sourcils, faisant un mouvement positif de la tête. « Oui, je t’assure. C’est surprenant. » Je confirmais sans la moindre hésitation ses dires avant de me redresser, me posant sur mes genoux juste à côté de lui. J’étais presque déçu en fait d’entendre qu’il me laissait manger sa surprise. Dans l’absolu, il avait raison. C’était très gentil de sa part. Mais je pensais tellement qu’il me dévoilerait les idées qui lui avaient traversé la tête il y a quelques minutes que je ne pouvais que tomber de haut en l’entendant finalement me permettre de passer un moment avec mon amant. « C’est gentil, oui. Mais, quand même. » Je venais de faire un mixte des trois phrases de mon policier. C’est-à-dire, sur le fait qu’il avait voulu être gentil ainsi que sur le fait que je suis tout à lui comme lui est tout à moi. Tout ça pour finalement déclarer que puisque c’était ainsi j’irais déguster mon gâteau ailleurs. Je ne faisais pas vraiment la tête. Qui fait la tête pour un gâteau, quand même. Mais ça en avait tout l’air puisque même Cyprien y croyait. Sortant de la pièce avec mon amant ainsi que mon portable, je pris place dans la douche. Je commençais tranquillement à déguster mon gâteau lorsque j’eu la brillante idée d’envoyer un message à mon homme. J’avais envie de l’embêter un peu mais finalement c’était moi qui fus embêté en voyant son message. C’est vrai qu’il avait raison. J’aurais très bien pu manger mon gâteau tout contre lui. Je fronçais les sourcils du fond de la douche avant de sourire. « Je t’aime aussi mon policier (aa) », répondis-je simplement. Une fois fait, je posais mon portable avant de reprendre la dégustation de mon gâteau surprise. Cinq à dix minutes plus tard, je pris mon gâteau ainsi que mon portable que je remis dans ma poche avant de partir à nouveau dans la chambre. Je posai mon amant sur la table de nuit avant de venir sur le lit. Dessus je m’étalais de tout mon long sur Cyprien pour récupérer quelque chose sur la table de nuit qui était de son côté, l’embêtant ainsi dans sa lecture puisque je me trouvais entre lui et le livre. Sa vue était alors un peu bouchée. En fait je venais d’apercevoir sa cuillère. Je la pris dans ma main avant de me redresser. Moi qui jusque-là n’avais encore rien dit, je me retournai vers mon policier avec un léger sourire. « Ça va plus vite de manger le gâteau avec deux cuillères. » Bien qu’il m’ait vu attraper sa cuillère, je l’agitai légèrement devant moi pour lui montrer. Je déposai un rapide baiser sur ses lèvres avant de poser mon regard sur le bouquin qu’il avait entre les mains une demie seconde avant de le regarder à nouveau. « Désolé de t’avoir écrasé pour récupérer ta cuillère & du coup, d’avoir perturbé ta lecture mais je n’avais pas le choix. », ajoutais-je un sourire amusé sur les lèvres. Evidemment que j’avais eu le choix. Au lieu de l’écraser j’aurai très bien pu faire le tour du lit pour venir récupérer la cuillère mais j’avais choisi la solution de facilité ou plutôt celle qui me permettait de récupérer toute l’attention de Cyprien. Je déposais un dernier baiser sur ses lèvres. « & Je ne fais pas la tête. » Je me redressais complètement par la suite, le laissant reprendre son bouquin mais il n’eut pas le temps de lire grand-chose puisque je finis par lui piquer son bouquin. Je le mis sous mon bras. Je pris ensuite mon gâteau et mes deux cuillères avant de venir m’installer entre les jambes de mon policier. Comme ça sans rien demander. Mais c’est lui qui m’a lancé l’idée après tout. « Aah, c’est beaucoup mieux que la douche. », fis-je une fois bien installé tout contre lui. « Tiens tu peux reprendre ton bouquin maintenant que je suis installé. » Je lui rendis alors son bouquin, tout sourire. Je venais de faire un numéro à moi tout seul. Peut-être que je devrais penser à une carrière dans le cirque. Un jour je le rendrais fou mon Cyprien mais j'aime le rendre fou & il m'aime comme ça alors je ne vais changer.

Dimitri & Cyprien

Les frères Scott À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu’une seule...

J'ai été surpris que mon homme me laisse choisir, j'ai mis quelque minutes à me décider, mais au final j'y ai fait part de mon envie de passer au second plan, décision qui l'a visiblement un peu déçu et surpris. Bon en même temps, ça se comprend, c'est sans doute la première fois que je prends ce genre de décision, généralement je lui expose mes idées pas très catholique et pour le convaincre je lui fais des petites caresses par-ci par-là. Mais bon il n'a pas l'air de croire que je cherche à me venger de cette nuit, ce qui n'est pas le cas, j'avais tout simplement envie de lui faire plaisir, enfin je croyais que ça lui ferais plaisir. Je l'ai alors vu se mettre à genoux sur le lit, ce qui ne m'a pas vraiment surpris. « Ne vas surtout pas croire que je cherches à me venger de cette nuit, parce que ce n'est pas le cas... J'éviterais de te faire des gâteau au chocolat à l'avenir. » J'étais à la fois sérieux et amusé, sérieux parce que je préfère lui dire ce que je pense et amusé parce que j'aime lui faire plaisir et comme je sais qu'il adore les gâteaux au chocolat, je vais pas le priver. Il a fini par quitter la chambre avec son gâteau, je n'ai aucune idée de l'endroit où il est allé le dégusté, j'ai été quelque peu surpris en voyant son sms, mais j'ai tout de même pris le temps de lui répondre, il y a des moments où je ne comprends pas l'esprit de mon homme, j'eus un tendre sourire devant son dernier sms. Je me suis finalement mis à lire Brisingr, la suite d'Eragon, j'en suis même pas à la moitié du livre. Après quelques minutes de lecture j'ai fini par voir mon homme revenir dans notre chambre, j'ai fini par reprendre ma lecture, qui a très vite été interrompu par mon homme qui s'est mit entre le livre et moi, j'ai put m'empêcher d'avoir un petit sourire amusé en le voyant faire. « Je veux bien te croire. » J'eus un sourire amusé au visage en le voyant agité la cuillère de mes yeux, sourire amusé qui se transforme en un tendre sourire en sentant ses lèvres sur les miennes, bien que ce fut un contact rapide. Je me retient de ne pas sourire amusé une énième fois en entendant sa phrase au combien hilarante. « Bien évidemment. Tu es tout excusé. » De toute manière je ne lui en veut jamais longtemps et puis ce n'est pas comme si j'étais hyper concentré sur le livre. Je le laissa déposé un dernier baiser sur mes lèvres, après tout ce n'est pas comme-ci j'avais envie de l'empêché. « On aurait cru pourtant. » Alors que j'allais reprendre tranquillement ma lecture, mon homme jugea utile de me retirer mon livre des mains. J'eus très vite mon homme entre mes jambes, ce qui me fait sourire. « Tu m'en vois ravi mon amour. » Visiblement mon sms a eu son petit effet, bien que je pensais ce que je disais. « C'est trop aimable à toi mon chéri. » Je repris alors mon livre, mais contre toute attente je ne repris pas ma lecture, je plaça juste le marque page où je me suis arrêter et j'ai posé le livre sur ma table de chevet. Je finis glisser mes mains sur le torse de mon homme que je caressa doucement, je souffla doucement au creux de son oreille. « J'oublie parfois à quel point à 18 ans le corps à besoin d'attention. »

fiche par century sex.

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