« Je suis comme je suis, j’ai un passé que j’espère pouvoir un jour oublier. Malheureusement, au file des années, on n’oublie pas son passé, on apprend à vivre avec. »
Mon histoire commence à Siliguri, une ville pauvre du pays de l’inde, dans laquelle je suis née un certain trois mai 1987. Je suis la cinquième et dernière d’une famille pauvre, comme les personnes vivant dans la ville. Nous habitons, dans une petite cabane, faite principalement de planche de bois, et de bout de plastiques et autre. Un peu comme les maisons des bidonvilles. C’est dans les rues que je passais le temps, faut dire, que nos parents ne faisaient pas vraiment gaffe à nous. J’ai vu ma mère vendre sur le marcher deux de mes grandes frère à des hommes remplient de promesses en l'aire, et mes deux sœur donner à des hommes pour un mariage arrangé. Je ne l’ai plus jamais revu depuis ce jour, et je suis persuadée qu’un jour mon tour viendra. J’allais à l’école comme je pouvais, ca se faisait rare, lorsque j’y aller, je me recevais des coups, car je donnais de mauvaises réponses… Certes, c’est comme ça que l’on apprend, mais faut-il vraiment en venir à la violence ? Mais bon, j’avoue de ne pas savoir lire ou écrire… Pourtant, c’est quelque chose indispensable à mon quotidien. Lorsque je n’étais pas à l’école, j’aider ma mère à gagner de l’argent en travaillant. Je chanter dans les rues ou je dansais. Apparemment, c’est comme ça qu’Edith piaf c’est fait remarque… Je faisais laver le linge à la main des autres aussi, ce genre de métier ou l’on gagne la misère. Mais on a tellement heureux de quelques pièces pour pouvoir acheter à manger. Dans mon quartier, la police, le vandalisme, les viols, les agraissement étaient souvent au rendez-vous. Des enfants se faisaient tué, car il avait volé un morceau de pain pour se nourrir.
Mon tour arriva, ma mère me venda pour quelques sous à un homme, qui me fit la promesse de devenir un jour quelqu’un, d’avoir de l’argent perçant dans le chant ou la danse. Evidemment, ma mère pensait faire bien, espérant que ses enfants soient heureux lorsqu’ils seront adultes. L’espoir fait vivre comme on dit ! Lorsque je croisai pour la dernière fois e regard des parents, des cris se faisaient entendre en affirmant que je ne voulais pas les quitter. Je n’avais que cinq ans à cette époque. Qu’allais-je devenir sans mes parents ? Allais-je vraiment avoir ce que cette homme riche promis à ma mère ? Tans de questions sans réponses mijoté dans ma petite tête. Seule l’avenir me le dira !
Je m’étais calmée pendant le voyage, espérant que tout se passe bien lorsque je franchirais ce nouveau chez moi. Une fois la porte passer, je remarquai qu’il y avait de nombreux enfants de mon âge, tous perdu les un que les autres, mais solidaire entre eux. Il ne m’aura fallut plus de cinq heures pour me faire mon premier ami et surement le seul pendant toute ma pension ici, Cédric. Ce dernier était loin de nous ressembler, il était de couleur blanc, avait un drôle d’accent. Ce dernier, m’expliqua qu’il avait était enlever par ces hommes. Cela signifiait que c’était finit pour ma part. La peur m’envaissait. Mais fallait faire avec. A mes heures perdu, je passais du temps avec Cédric, ce dernier m’appris à parler le français. Un de ces soir, comme chaque soir, un des adultes qui nous retenez en kidnappage, prit un des enfants, lui promettant de devenir professionnel et partir avec un contrat. De nature naïf on tomba dans le panneau, tout le monde réussissais. Ce soir là, Cédric et moi avions était convoqué. Nous les suivons à travers les traverses très sombres.
« A mon signe on se sauve. » Me murmura-t-il à l’oreille. Je hochai la tête, sans vraiment savoir pourquoi. Je lui faisais tout simplement confiance. Je venais de faire mes dix ans. Peut-être que nous allions enfin pouvoir nous enfuir pour vivre une vie meilleur. Aux ordres du monsieur, je chantai en dansant. Au top de Cédric, je me mis à le suivre en courant à toute vitesse jusqu'à la voie ferre dans le quel un train passer. Le jeune enfant monta dans le train avant moi, qui roulait à toute vitesse. J’attrapai sa main, essayant de sauter pour le rejoindre. Malheureusement mes pieds s’emmêla et je trébuchai, regardant s’éloigner le train les larmes aux yeux. Je sentis les mains d’un homme en colère m’empoigner, me forçant à rentrer au camp.
Une fois au camp, je me fis punir méchamment, m’enfermant dans une pièce, me laissant seule pendant deux jours. Ils ne m’ont plus jamais emmené à un de ces soirs ou les enfants disparaissaient. Cependant je fus maltraité par le frère du gérant du camp, avec de nombreux abus sexuel, des viols… Je me renferme, laissant faire, aux lieux de recevoir des coups… Ce dernier veut m’épouser, son frère lui a promis ma main, dès que j’atteins mes dix-sept ans. Je continuai mes entrainements de danse.
Vers mes quinze, j’eus la bonne surprise de voir Cédric devant, venant me chercher avec un de ces amis. Je le regardai, sans sourire, peur de ce qui allait pouvoir arriver, mais j’étais l’adolescente la plus heureuse !
« Latica ! Vient avec nous ! » Sauf que mon professeur s’interposa, lui offrant de l’argent en échange de me garder. Son ami, furieux, tira touchant le prof. Je m’emparai de l’argent, histoire d’avoir quoi vivre m’enfouillant avec Cédric et son ami. Même si je ne veux pas me l’avouer, depuis mon enfance, j’en suis amoureuse. On se cacha dans un appartement dont l’immeuble était abandonner, mais dont l’eau et l’électricité était encore au rendez-vous. Mais on n’allait pas nous plaindre, nous allons avoir tout les trois un toit. Je me rapprochai de Cédric, le joli blond pour qui je craque complètement. La jalousie de son ami régna. Ce dernier, lui tendant le revolver vers lui, le menaçant de partir tout seul, sinon il allait tirer. Afin que ce dernier reste en vie, je me sacrifiai lui promettant de rester à ses côté, suppliant Cédric de partir les larmes aux yeux. Je sais que je ne le reverrais plus jamais, chose qui me fait terriblement mal… Ce dernier nous fit un sale coup par derrière… Il profita de moi, pendant quelque temps, avant de me ramener au fils de mon agresseur… Je lui en ai voula terriblement, je ne fais plus confiance en personne, à part en moi, si on peut appeler ça de la confiance… Et en Cédric, si un jour je le croise à nouveau… Enfin… Pour le moment, je suis obligée d’obéir aux ordres de mon fiancée, qui comme la promis son frangin, je devinais son époux le jour de mes dix-huit ans. Un mariage arrangé, tout comme mes sœurs… Dire que j’avais tellement espérait que ce sort ne m’arrive pas… Comme les filles, j’avais espérais pouvoir finir ma vie dans les bras de l’homme que j’aime, avec des enfants qu’on aura fait avec amour mettrait plus de gaité dans ma vie… Enfin, personne ne choisit son destin, il est tracé depuis notre naissance.
Je ne sais pas si ma vie est mieux qu’avant… Certes, aujourd’hui j’ai un toit, de quoi manger, de l’eau chaude… Mais je n’ai pas ma liberté, entre un mari jaloux, qui ne tient pas pour autant à moi… Il me prend pour un simple objet sexuel, ne se privant pas d’aller coucher ailleurs devant mon nez… Malheureusement je vis dans la peur… Peur qu’il me tue…Je sais qu’il ne se gênerait pas, dès que quelqu’un se met sur son chemin, il lui suffit d’appuyer sur la détente…. Ce n’est pas une vie… Je crois que j’aurais préférer, qu’il me tue, au lieu de vivre dans la peur. J’ai la trouille à chaque fois que son regard se pose sur moi. Je suis tombée enceinte à deux reprises, durant les trois premières années du mariage, mais à deux reprises, je fis une fausse couche. Ce dernier la très mal vécut, même si j’étais triste d’avoir perdu un être qui grandissait en moi, je fus contente, car au moins ce dernier ne sera pas en danger, il n’aura pas à vivre ce que je vis. Je ne veux pas qu’il vive ce que j’ai pu vivre enfant à aujourd’hui… à mes vingt-quatre ans, le destin, ‘ouvra une bel et nouvelle page de mon histoire, qui va tout changer…
Cédric montra le bout de son nez, se faisant passer pour un cuisinier. Je ne montrai pas la joie de le voir, car mon mari aurait pu le tuer. Je le fis sorti avant qu’il ne le voit.
« Rejoint moi la gare sainte Sophie, j’y serais tout les jours à partir de 17h » me murmura-t-il à l’oreille avant de partir. Je mis trois jours, avant de me décider. Alors que mon mari étais partit, je pris la direction de la gare. J’entendis mon prénom raisonner dans la foule. C’était la voix de l’homme qui me fait vibrer. Je croisai son regard, le sourire pendu à mes lèvres. Seulement, je sentis des hommes m’empoigner, me sortant par force e la gare, me glissant dans une voiture. Parmi eux, l’ancien ami de Cédric… On me remit dans les bras de mon mari que j’ai plus que tout… Un sale quart d’heure, m’a était réservé… Mais le soir, il ne s’est pas empêcher à s’offrir des danseuses à gogo… Par un manque d’attention, du au fait qu’il soit sortit pour téléphoner, l’ancien ami à Cédric, voulut se racheter pour tout le mal qu’il m’a fait. Il m’offrit les clefs de sa voiture, me suppliant de le pardonner et de prendre la fuite. Je savais qu’il allait le tuer, mais il ne voulut rien entendre… Je m’empennai des clefs sans plus chercher à comprendre, décidant de mon destin pour une fois. Je retrouvai Cédric, dans la gare de Sophie, en train d’attendre un train, certainement pour partir. J’hurlais son nom, avant qu’il ne monte, courant à toute allure, vers lui. E jetant dans ses bras, nous échangions notre premier doux et tendre baiser. Il m’offrait le billet de train, pour partir de ce pays, nous faire oublier et repartir à 0, mais surtout, commencer notre histoire d’amour qui aurait du commencer depuis bien longtemps.
Nous partions en direction de Paris. Pourquoi Paris ? Car on était sure que mon marie ne me trouverais jamais, mais surtout, que Cédric était persuadée de retrouver ses parents à paris, sa ville natale. Nous prenions, par la suite le premier avion en direction de Paris. L’avion décolla, je savais que plus rien ne pourrais nous arriver et surtout, personne ne pourra nous séparer. Notre destin était de se retrouver, plus personne ne se mettra en travers de notre chemin. Le voyage allait être long, près de neuf heures si on n’avait pas de problème, après tout, je m’en fichais royalement. Je commençais à me sentir revivre, voilà tout.
A peine les pieds posés à Paris, nous décidons de nous prendre une chambre d’hôtel, histoire de nous reposer, avant d’attaquer la recherche des parents du jeune homme. Cette recherche me paraissait impossible. Paris était tellement grand, comment allons-nous es retrouver ? Si ça se trouve, ils ont déménagé, ou encore ils sont décédés. Qui sait. Mais l’espoir fait vivre, c’est une notion que j’ai parfaitement appris et qui est vrais. J’ai espérais que nos chemins avec Cédric se croisent à nouveau, me voilà aujourd’hui dans ses bras. Cela n’a pas était facile. On a passé plusieurs semaines à les chercher, se logeant ou on pouvant, manger ce que l’on pouvait… C’était loin d’être facile, mais tans que l’on était ensemble tout nous sembler si simple. Il nous aura suffit de rentré dans ce petit commerce. Le médaillon du jeune homme, qui contenait la photo de ses parents, tomba de son coup. Une jeune femme âgée de la quarantaine eut la curiosité de l’ouvrir, chose qu’elle ne regratta pas. Elle se précipita vers ce dernier, criant son nom. Les retrouvailles entre le fils et sa mère furent très émouvant. J’aurais aimé pouvoir vivre la même chose, mais j’ai bien peur, vu dans les circonstances dans laquelle je vivais étant petite que mes parents soient encre en vie. Je fus accueillit comme si elle e connaissait depuis des années. Elle nous invita à nous installer chez elle, histoire qu’elle rattrape le temps perdu avec son fils, mais aussi pour nous aider, en attendant que notre situation s’améliore, un travail, de quoi se payer un loyer, toutes ses petites choses qui font que vous avez votre indépendance pour vivre votre vie d’adulte. C’est grâce à elle si aujourd’hui j’ai un travail. Lui confiant que je ne sais pas bien écrire ni pas bien lire, elle me fit pistonner dans la boite de son amie pour faire des ménages. Je ne la remercierais jamais assez pour ce geste. Cédric trouva un boulot de son côté, puis nous décidons de nous prendre un petit appartement dans nos moyens, se promettant de rendre visite régulièrement à la maman de mon petit ami.
Aujourd’hui j’ai vingt-huit ans, cela fait quatre ans que je vis une bel histoire amour, avec mon premier et unique amour. Jamais je n’aurais pensé, même si je l’espérais, que a vie me sourit un jour. On vit comme on peut, avec ce que l’on a et ça nous convient parfaitement, car on est ensemble et c’est tout ce qui compte. Je viens de perdre mon travail, je n’ai pas eu la chance de l’annoncer à Cédric, puisque ce dernier était en formation. De plus, je viens d’apprendre que je suis enceinte… Je ne sais pas comment on va pouvoir gérer tout ça, on n’a pas les moyens, les factures s’accumulent et j’en passe…. J’ai fais des progrès, mais ma maladresse dans la lecture et l’écriture me joue des tours… Nous verrons bien ce que la vie nous réserve.