Sujet: When reality kicks in. FEAT CLEMENCE Mar 3 Avr - 11:58
impossible can happen...
Un embryon (du grec ancien ἔμϐρυον / émbruon) est un organisme en développement depuis la première division de l’œuf ou zygote jusqu’au stade où les principaux organes sont formés.
Definition scientifique de ce que j'ai peut-etre dans le ventre. Embryon. Bebe. Enceinte. C'est pas possible. C'est impossible mais Aaron a mit le doute dans ma tete. Et si je l'etais. Et si il y avait bien et bel cet etre vivant qui grandit en moi. Je veux dire, j'ai les symptomes. Vomissement constants depuis 3 jours -d'aillleurs ca me commence a me saouler, j'aimerais bien mangé moi. Retard. Je suis en retard et je lui suis jamais. Et j'aurai du m'en douter des que j'avais remarqué mon retard. Stupide. Conne. Idiote. Irresponsable. Je me sens horrible. J'ai envie de me cacher. J'ai peur. Je veux pas le faire ce test. Si je le fais je vais juste me faire extriper, de m'arracher les cheveux. Je me leve. J'aurai pas du. Vertige. Je me rassois. Alaska accourt et vient deposer sa tete sur mes genoux. Je lui caresse doucement la tete. Mon chien. Heureusement que je l'ai, je me sens déjà mmoins seule quand il est la. Faut que je le sorte mais bon quand t'es coincée aux chiottes a vomir toute la journée, tu sais pas vraiment le sortir. Je vais peut-etre demander a quelqu'un de venir le sortir avant qu'il devient fou. Heureusement qu'il y a le toit pour qu'il sorte prendre l'air un peu. Il me regarde. Il veut sortir. Je secoue la tete avant de murmurer « desolé pas aujourd'hui...» Je me leve finalement et la a nouveau. Je cours aux toilettes et vomit. Encore. J'en ai marre. Je tire la chasse. J'ai mal a la tete. Je me laisse aller sur le carrelage froid. Que ca s'arrete...pitiê... Je m'en dors. La sonnette retentit. Clemence. Je lui avais demandé de venir. J'avais besoin d'elle. Je me leve, je passe un rapide cou d'eau sur mon visage. Je ressemble a rien. Je n'ose même pas me regarder dans le miroir. Je vais ouvrir. Je souris a Clemence, un sourir faible.
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Dernière édition par M. Fien Enguerrand le Mar 3 Avr - 21:17, édité 1 fois
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Sujet: Re: When reality kicks in. FEAT CLEMENCE Mar 3 Avr - 19:15
fien et clémence
❝ L'amitié double les joies et réduit de moitiés les peines ❞
Bien que ce matin, j’avais du travailler a la boutique comme tout les mardis matins, j’étais dans mes pensées bien plus à songer a mon amie qui n’allait pas très bien qu’au travail et aux centaines de clients qui se bousculaient a l’entrée. Heureusement depuis des heures que j’étais ici, je tournais doucement ma tête vers l’horloge et souriais doucement, plus qu’une trentaine de minutes, trente deux pour être exact et je pourrais enfin partir pour rejoindre mon amie. Malgré ce qui c’était passer il y a quelques temps entre nous, je ne pouvais pas ignorer sa présence, et d’ailleurs son absence dans ma vie qui était de plus en plus lourde à supporter. J’avais décidé que ce garçon ne pouvait plus se mettre dans mes relations amicale parce que sentimental ça servait à rien c’est un désert comme au Sahara. J’en étais sur c’était les trente deux minutes les plus longues, les plus insupportables de toute ma vie et encore je plein Fien, qui m’attend depuis surement un bon moment, j’avais promis me dépêcher mais j’avais vraiment besoin de ce travail. Je prenais alors mon dernier client – très mignon d’ailleurs -, essayage, conseil et enfin l’encaissement, je lui tendais son sachet et souriais « Je vous souhaite une bonne journée et espère vous revoir très vite. » Le métier de vendeuse, surement celui ou tu souris le plus et fais ton hypocrite avec les individus de notre planète. J’allais alors dans la réserve, disant au revoir a tout mes collègues avec un signe de la main de toute manière ce soir j’étais aussi de service entre deux heures de cours de mathématique. Je prenais mon sac, et enfilais ma veste sortant par l’arrière du château qui était défini maintenant comme la boutique Ambercombie & Fitch.
Dans mon passage je m’arrêtais quelques minutes a la boulangerie au bout de la rue, me prenant mon petit déjeuner au passage – oui se lever tôt il y a aussi des inconvénients – Muffin au Nutella, je le mangeais avant d’arriver chez Fien parce que rien que la vu de ce magnifique gâteau lui donnerait rapidement envie de vomir. Un dernier arrêt par la pharmacie, achetant test de grossesse et même plusieurs on ne sait jamais qu’elle ne voudrait pas croire le résultat. Pourtant, j’en suis certaine elle est enceinte. Ce n’est pas à moi qu’elle peut mentir, je sais très bien ce que ça fait d’être enceinte surtout très jeune, j’avais treize ans et j’ai avorté. J’ai l’impression que pour elle c’est moins grave après tout elle a dix huit ans et responsable pas comme moi. Je le sais très bien, elle n’avortera pas et je serais la pour elle c’est certain, elle ne doit pas en douter. J’arriver devant l’immeuble, je lâche un petit soupir, première fois depuis quelques jours que je ne l’ai pas vu. Je marche, arrive devant sa porte et toque, j’entends la chasse d’eau et cela renforce mon idée. Je fis un petit sourire et la prend dans mes bras quand je la vit, de toute manière elle ne peut me dire qu’elle est contagieuse, c’est impossible. Je ferme la porte derrière moi et lui tend le sachet. « J’en suis certaine, mais comme tu me crois pas à toi d’en être certaine. » J’attends qu’elle prend le sachet et la regarde dans les yeux.
Dernière édition par E. Clémence Vanderosieren le Dim 8 Avr - 16:32, édité 1 fois
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Sujet: Re: When reality kicks in. FEAT CLEMENCE Mer 4 Avr - 8:02
impossible can happen...
Je sais très bien ce qu'il y a dans ce sache. Je le sais. Mais je veux pas. C'est pas possible. C'est impossible. Seulement, plus je me dis que c'est impossible, plus je doute. J'ai tout les symptômes. Les vomissements et le retard et je commence à douter qu'on s'est protégé avec Gale. Et si je m'étais? Et si j'étais enceinte? Je fais quoi moi? J'ai même pas mon bac. J'ai rien. Je suis juste une gamine qui vient à peine d'avoir dix-huit. je sais pas comment réagir. Je regarde Clémence, puis mes yeux dérivent sur le sache. Je le prend. J'ai pas envie. Je tremble. Je referme la porte après que Clémence soit rentrer puis je me dirige vers la salle de bain. Je tremble. Je veux pas. Je dépose le sache dans l'éviter. Ce sachet, il contient tout mon avenir. La réponse pour mon mal-être. Et ça me stresse et me rend encore plus malade. Mon regard croise le miroir. Un visage blanc, sans couleur, vide, s'y affiche. Et dire qu'il y a 4 jours, j'étais en pleine forme, juste un peu fatiguée. Ca vous détruit vachement ce truc. J'ouvre le sachet et je sors un des test. Je le regarde. Ma main tremble. Ma respiration devient haletante, j'ai l'impression que je vais m'évanouir ou hyperventiler. Calme toi. il faut que je calme. C'est juste un test. Apres tout, il peut très bien être négatif. Ouais, voilà. Negatif. Je suis pas enceinte. Je me calme déjà. Respirer. Penser à expirer et inspirer. Ca va aller. Tout va bien se passer. Je sors le test de son emballage et je le regarde. je vais devoir pisser la dessus. Argh, l'idée me donne envie de vomir. Vomir. J'aurais pas du penser a ca. Mon estomac se retourne. J'ai besoin de vomir a nouveau. Eurk. J'en peux plus, je veux que ca s'arrete. C'est chiant, et degoutant. Ouais degoutant, c'est le bon mot. Un jour, ca va s'arreter sauf qu'entre temps j'ai l'impression de perdre de l'energie et de devenir faible. Je sais tres bien que mon infection pulmonaire du mois d'avant m'a rendu faible, mais je ne ppouvais etre rendue a ressembler a un zombie pour le moment. Dans 1 semaines et de demi je me rendais en Alaska -le pays pas mon chien, pour un stage de photographie, et je me devais etre au mieux de ma forme. Sauf que c'est pas en etant malade que ca va marcher. J'expire un bon coup. Je peux le faire. Je me calme, du moins, le peu que j'y arrive. J'ouvre l'emballage, je suis les instructions ecrites dessus, et puis j'attend. Je regarde la teste, priant que les reponses viennent vite. Je me ronge les ongles. Je devrais pas, sauf que je stresse. L'angoisse est a son summum. Aller affiche ce putain de resultat. Je ferme les yeux. J'ouvre les yeux a nouveau et la je le vois. POSITIF. Non c'est pas possible, c'est impossible. C'est impossible. «Clemence...je...viens dans la salle de bain..»
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Sujet: Re: When reality kicks in. FEAT CLEMENCE Dim 8 Avr - 18:12
fien et clémence
❝ L'amitié double les joies et réduit de moitiés les peines ❞
« POSITIF », je m’en souviens comme si c’était hier et pourtant je n’avais que treize ans et j’étais déjà enceinte. Ecroulée contre la porte de ma salle de bain, les larmes coulent encore et encore et pourtant aucun bruit ne sort. La honte ? Surement, parce que tout était différent a l’époque. Je ne pouvais ouvrir la bouche et crié a tout le monde que j’avais un polichinelle dans le tiroir, a treize ans je passerais pour une salope de première alors que rien de tout ça est vrai. Ma sœur, ma mère et bien sur mon beau père le principal responsable, personne n’était au courant, je m’étais levée malgré tout, essuyant mes larmes, ouvrant la porte mais surtout jetant le test par la fenêtre de l’étage comme ça personne ne le trouvera. Ensuite, j’étais sortie, allant trouvé de l’aide ou je le pouvais au planning familiale, là bas personne ne me jugera c’est certain. Deux semaines après tout fut terminées et personne ne fut au courant, c’était comme un mauvais rêve qui était parti il y a quelques années maintenant.
Assise dans le canapé, j’essuyais doucement mes larmes qui coulaient en repensant a ce souvenir et je me juré que si ce test pour Fien devenait positif, je serais la pour elle, si elle l’avorte, le fait adopter ou même si elle le garde, je resterais sa copine, son amie toujours présente comme j’aurais aimé en avoir une a l’époque. Même si son bébé ou ce qui se cache dans son ventre ou non d’ailleurs était nommée sous le nom de Belasko, mais surtout de Gael et encore quelques fois quand j’entends son nom mon cœur s’accélère les larmes coulent et pourtant j’aimerais tellement qu’il revienne mais s’il est heureux avec Sephora ou avec Fien, peut importe, ce concentrer sur les amis et surtout son mon amie, ma petite Fienou. J’attendais et finalement sa voix résonnait dans l’appartement. « Clémence...je...viens dans la salle de bain.. » Je me levais doucement du canapé, remettais mes cheveux et essuyais les larmes de mon visage, elle n’était pas au courant de mon passé et je préférais qu’elle ne le sache pas. J’ouvre doucement la porte et la referme derrière moi aussitôt que je suis rentrée. Je la regarde et prend le test qu’elle a dans la main. « POSITIF ». je m’assoit a coté d’elle et le garde dans ma main, je respire un moment et lui prend la main. « Je suis la, d’accord. Je serais toujours la pour toi, je veux que tu le comprennes Fien, ouvre bien tes oreilles, toujours ! Je ne vais pas te mentir, ça va être compliqué et pas facile a dire, des gens vont parler méchamment mais faudra pas que tu te laisses abattre. Mais a ce moment la tu devras penser a d’autres gens ceux qui te soutienne et t’aime comme moi. » Je lui lève sa tête et la regarde avec un petit sourire. Je ne savais pas quoi lui dire d’autre et pourtant c’était une vérité simple. « Je .. » Je laissais un petit blanc réfléchissant bien a ce que j’allais dire, je ne voulais pas de pitié comme la plupart des gens ont en apprenant la vérité. « Moi aussi j’ai été enceinte Fien .. et sache que je serais la pour toi comme j’aurais aimé qu’on soit la pour moi. »
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Sujet: Re: When reality kicks in. FEAT CLEMENCE Lun 9 Avr - 3:20
Clémence entre dans la salle de bain refermant la porte derrière elle. Je ne dis rien. Je ne sais pas quoi dire. C'est le vide dans mon corps. Clémence prend le test. Je ne réagis pas, mon corps ne régit pas. Je me laisse tomber sur le sol de la salle de bain, m'asseyant en boule. J'ai tellement honte de moi là. Pourquoi t'es positif putain de test? Pourquoi? Tu ne pouvais pas être négatif? Non, tu ne pouvais pas? Y a un monde entier qui s’écroule autour de moi. Moi qui a toujours été hyper attentive à l’utilisation de la contraception, il m’a fallut une soirée, un moment de faiblesse pour ruiner ma vie. Je me hais. Ce n’est pas possible. Pourquoi ? Je vois encore ces deux barres pour affirmer que le test est positif. Ils sont gravés à jamais dans ma mémoire. Cette chose qui va changer ma vie. Je ne fais pas attention à ce que fais Clémence. Je remarque de l’agitation à côté de moi, mais je n’y prête aucune attention. Clémence s’assoit à côté de moi, prenant ma main dans la sienne. Je remarquais à peine que ma main était glacée. Le contact de sa main et de la mienne me donnait presque un choque thermique. Elle ouvrit la bouche et parla. Seulement, ses paroles n’étaient qu’une continuité de son inaudible. Je n‘arrive pas à entendre ce qu’elle. Je suis à mille lieux d’ici. Mon esprit divague. Qu’est-ce qu’elle a dit ? Clémence me ramène à la réalité. Elle me releve la petite, et le tourne vers elle. Un leger sourire s’affiche sur ses lèvres. Je ne peux même pas y répondre. Je n’arrive pas à rien. Je suis abattue, complètement abasourdie par la nouvelle. Elle me ramène à nouveau à la réalite. « Moi aussi j’ai été enceinte Fien .. et sache que je serais la pour toi comme j’aurais aimé qu’on soit la pour moi. » Un boule se forme dans ma gorge. Vous savez, ses boules qui vous rongent de l’intérieur. Je me tourne complètement vers et enlace des mes bras, posant ma tête sur son épaule. Je ne dis d’abord rien. Mais plus, je ne dis rien, plus ça me met mal à l’aise. « Clém…je savais pas….j’aurais voulu te connaître plus tôt… » Je la serre un peu plus. J’ai une manie de toujours vouloir être là pour les autres, et de ne jamais m’occuper de moi. Je me relègue toujours au second plan. Je suis comme ça. Je n’ajoute rien de plus. Je ne sais pas quoi prendre. Je ne veux pas qu’elle pense que j’ai pitié d’elle. J’ai horreur de ça alors j’imagine qu’elle aussi. Cette chose tellement hypocrite qu’il existe dans ce monde.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées comme ça, assises sur le sol de la salle de bain. Aucune de nous ne dit quelque chose. Et plus, le silence continuait, plus j’arrivais à encaisser ce qu’il m’arrivait. J’étais enceinte. Enceinte de quelqu’un qui n’en avait surement rien à faire de ce qu’il m’arrivait, qui ne se soucierait même pas de l’enfant en question. Et moi, je n’ai pas la force pour avorter. Je n’ai pas le courage de tuer un être vivant aussi petit qu’il puisse être. Le mettre à l’adoption, je me sens être un monstre d’abandonner un enfant comme ça. Mon dieu, je vais être maman. Ce n’est pas possible. J’ai à peine dix-huit ans. Je commence à angoisser, ma respiration s’accélère. Il faut que je me calme. Je me détache de Clémence et me mets en boule. J’ai peur. Je tremble. Je sens les larmes qui coulent. Pleurer. Encore. Mais pour une fois, ce n’est pas pour ses raisons là. J’ai peur. Peur de l’avenir. Peur de ce qu’il va se dire, une fois que ça se saura. Je me tourne vers mon amie. « S’il te plait, n’en parle à personne… »
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Sujet: Re: When reality kicks in. FEAT CLEMENCE Sam 5 Mai - 3:45