« is it hard to go on make them believe you are strong » Chiraz Nitshia
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Sujet: « is it hard to go on make them believe you are strong » Chiraz Nitshia Mer 28 Mar - 7:44
chiratz nitshia yankelowitz
❝ YOU KEEP ME UNDER YOUR SPELL. ❞
ye m'aime, pas toi?
J'suis né(e) à Jérusalem (Israël) il y a vingt cinq ans et on m'a appelé Chiraz Nitshia Yankelowitz. Je suis d'origine Israélienne et Américaine. Dans la vie de tout les jours, je suis flairbartender au Queen, barista au Starbucks à mes heures perdues et en dernière année à l'École des Gobelins. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis hétérosexuelle , j'suis également célibataire et j’le vis bien. Je fais parti des tu t'laisses aller et j’en suis particulièrement fière. On m’dit que je ressemble souvent à Rooney Mara et je remercie shiya.
je veux en savoir un peu plus.
⇝ Chiraz parle aussi bien l’hébreu que l’anglais. Elle travaille son français le plus possible (notamment en regardant Plus Belle La Vie), quoi de mieux que l’apprentissage sur le terrain. Toutefois, elle garde l’habitude de saluer quiconque en lançant le si bien connu « Shalom. » ⇝ Chiraz collectionne les chaussures, comme toute demoiselle qui se respecte, ainsi que les paquets de cigarette en provenance de l’étranger. Savoir qu’elle fume comme un pompier est déjà moins nettement moins élégant. ⇝ Chiraz est comparable à une pile électrique. Pourtant, elle ne boit que très peu de café et ne prend pas d’extasie. ⇝ Chiraz fut élevée au rythme de la religion juive, tout comme le reste de la fratrie Yankelowitz. Brith milah, upsherin et bar mitzva pour les garçons, et zeved habat et bat mitzva pour les filles. Sans oublier le régime alimentaire strict, se rendre à la synagogue et shabbat. Depuis, la jeune femme a plus ou moins fait la promesse de s’en tenir aux grands évènements. Il paraît que le prochain est le mariage, il paraît. ⇝ Chiraz a cinq tatouages, jusque là. Daniel, Kaleb, Zamir, Atalia et Esther. Les prénoms de ses frères, de la petite sœur et évidemment de la mère. Ils sont tout à ses yeux, même si la famille s’est quelque peu dispersée. ⇝ Chiraz a particulièrement mal vécu le départ de Daniel dans l’armée. Beaucoup de bas ont suivi et très peu de hauts. Beaucoup de larmes également. Beaucoup de cris dans la famille. Elle a commencé à se « gratter » la face interne de ses poignets lorsqu’elle angoissait et a eu une longue période d’anorexie, dont elle en n’est pas vraiment sortie aujourd’hui. ⇝ Chiraz a beaucoup changé depuis son arrivée en France. Elle n’est plus aussi sage qu’auparavant, physiquement parlant. C’est certainement pour cela qu’elle n’a pas encore été interpelée par Daniel, s’ils se sont déjà croisés. Ses cheveux ne sont plus blonds, ni même bouclés. Elle a maigri aussi. ⇝ Chiraz ne dort pratiquement plus depuis de nombreuses années. Certainement depuis la mort de sa mère, elle ne s’en souvient plus vraiment avec tant de précision. Entre les insomnies, où elle est glande sur son balcon avec une cigarette et son appareil, et les terreurs où elle hurle, yeux ouverts, sans être consciente. ⇝ Chiraz est hématophobe, mysophobe et nosophobe. Ne cherchez pas d’explications à certaines de ses peurs. ⇝ Chiraz est une véritable passionnée de cuisine, toujours prête à préparer un repas pour les autres, mais jamais pour elle-même. Elle n’a pas eu l’occasion de beaucoup voyager, mais elle maîtrise plusieurs plats venant d’un peu partout dans le monde. Il est évident qu’elle connaît la plupart des plats traditionnels.
et toi, et toi, et toi ?
Votre pseudo sur le net ⇝ moutyy. Où avez vous connu OLLP ⇝ Bazz. Age ⇝ on demande pas ça à une demoiselle. Présence sur le forum ⇝ tous les jours. Votre avatar ⇝ Rooney Mara. Pour nous aider ⇝
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[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Rooney Mara</b> ◈ Chiraz N. Yankelowitz
Dernière édition par Chiraz N. Yankelowitz le Mer 28 Mar - 18:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: « is it hard to go on make them believe you are strong » Chiraz Nitshia Mer 28 Mar - 7:46
ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞
« Moi j'voudrai leur dire qu'elles sont belles Puis qu'il faut pas qu'elles pleurent pour un idiot Puis qu'il faut qu'elles arrêtent d'être conne Et de tomber toujours amoureuse De celui qui faut pas et que moi si elles voulaient moi Moi j'serai toujours gentil avec elles Mais les filles elles aiment pas qu'on soit gentil, elles aiment pas »
Il était comme un ange tombé du ciel et elle, une pauvre étrangère qui s’est retrouvée le nez collé au sol du hall B de Charles de Gaulle, tellement empressée de découvrir la capitale française après avoir passé six ou sept bonnes heures enfermée dans l’avion. Fuck. On la tourne sur le dos. Fuck. Elle cligne des yeux, son front se plisse en réponse à la douleur du choc. Fuck. C’est encore un peu flou dans son champ de vision, la jeune femme découvre lentement les traits de son « agresseur. » Fuck. La scène est un pur plagiat d’une comédie à l’eau de rose dont on ne citera pas le, ou les, noms. Mais cette scène n’est pas sur jouée contrairement aux films. « Hey stranger » qu’elle murmure. Elle ne sent pas les trois microgouttes de sang glisser sur son arcade, mais en tombant sur le revers de sa main l'une des phobies de Chiraz aura eu raison d’elle, encore une fois. Le service des urgences de Bichat sera la première chose que Chiraz verra vraiment de Paris. L’inconnu est toujours là, deux fauteuils plus loin dans le hall. L’américaine baragouine quelques mots en français pour expliquer sa réaction, le médecin lui conseille de faire attention à la suite de sa chute, lui pose un petit strip sur son arcade histoire de faire joli. L’inconnu lui apprend qu’il se nomme Julien et que si elle ne connaît personne ici, elle n’a qu’à emménager chez lui quelques temps. Toute personne sensée devrait refuser, mais cette opportunité tombe bien, elle a claqué la porte de la maison familiale sans rien dire à personne, ayant tout juste l’argent nécessaire pour un visa étudiant et un aller simple. Cette colocation aura duré deux années, presque trois. Quelques galipettes pour faire passer le temps et entretenir leur corps ainsi qu’une entente à en faire rêver n’importe quel voisin mitoyen.
Chiraz a cette capacité physique de jouer en même temps les filles sages et les libertines. La faute à ses longs cheveux bouclés ainsi qu’à sa maigreur, ses tenues vestimentaires et ses addictions. En parlant d’addiction. La jeune femme aime refaire le monde avec des si tout en fumant un joint, seule, allongée sur le toi de son immeuble. Ce tête à tête avec les rares étoiles du ciel parisien est un rituel quotidien obligatoire. Elle déteste la plupart des images qui défilent dans ses pensées, pourtant elle en a besoin de les voir, revoir… pour ne pas oublier. Si Daniel ne s’était pas enrôlé dans les forces armées, par exemple. « Mon fils ne sera jamais soldat pour l’armée américaine ! » Leur père n’est pas le genre d’homme à garder son calme, il n’est pas le genre d’homme qui accepte d’être contredit. Frustré, il s’en est bien remis. Seule à s’occuper du reste de la fratrie – nouveau rôle d’aînée oblige – elle ne s’en est pas remis, sombrant dans l’anorexie et autres dépendances, faisant aussi preuve d’insolence, séchant les cours – c’est à se demander comment elle a réussi à obtenir son diplôme – et traînant dans les Everglades avec de quasi-inconnus. Dans le plus grand des secrets, Daniel et Chiraz ont entretenu une correspondance épistolaire. Ils ont tenu deux ans ainsi. Et puis plus rien. La jeune femme a gardé les lettres, cachées dans le fond de sa valise, en plus d’un paquet de photos. Néanmoins, elle s’est fait une promesse au sujet de son frère : si elle doit croiser sa route dans le futur, elle lui fera la moral comme une mère juive, comme Esther l’aurait fait. Autre événement marquant, si leur mère ne fut pas tuée par ce cancer foudroyant. Ils seraient peut-être encore unis. La liste est longue.
« is it hard to go on make them believe you are strong » Chiraz Nitshia