❥ Levy Charlie

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 23 ans, née le 5 février 1988 à paris. Statut ⇝ célibataire. Nationalité ⇝ française d'origine polonaise et allemande. Métier ⇝ travaille dans une agence matrimoniale. Sexualité ⇝ hétérosexuelle. Groupe ⇝ la javanaise.

⇝ elle a une peur bleue de l'eau, du moins des eaux profondes. ⇝ elle est née sous x et aimerait rencontrer sa mère biologique. ⇝ elle a failli être violée, par son père adoptif qui plus est. ⇝ c'est une ancienne danseuse de pole dance. ⇝ elle a fait des études pour devenir paysagiste. ⇝ elle a un tatouage sur son avant-bras gauche. ⇝ elle adore la bouffe asiatique. ⇝ elle a l'air d'une fille facile, mais en réalité c'est tout le contraire. ⇝ quand elle boit, elle devient complétement impudique.

Votre pseudo sur le net ⇝ mady.
Où avez vous connu OLLP ⇝ sur un topsite. o/
Age ⇝ bientôt 22 ans. ;o;
Présence sur le forum ⇝ 5/7 j.
Votre avatar ⇝ scarlett johansson.
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Scarlett Johansson</b> ◈ Levy Charlie

__childhood is full of disappointments.
« Mon enfance a été la plus belle période de ma vie jusqu'ici. Je regrette ces moments d'inconsciences, de joies et de rêves. J'étais entourée de ma famille, bordée d'amour et remplie de bonheur. Il y avait toujours un sourire dessiné sur mon visage et mes larmes n'étaient presque jamais dû à une quelconque tristesse. Le monde était si grand mais je voulais tout découvrir. J'étais si petite et si jeune, pourtant je voulais déjà être grande. Aujourd'hui, je me dis qu'il ne faudrait jamais devenir adulte pour rester à jamais dans ce monde d'inconscience que nous oublions au fil du temps.

Je suis née un cinq février. A cette période, il fait encore froid. Parfois même, il neige. On m'a dit que je ne voulais pas sortir du ventre de ma mère. On m'a dit que je n'ai pas crié une fois dehors, que je n'avais pas un poil sur le caillou et que mes pieds étaient minuscules. On m'a dit aussi que dès ma venue au monde, je mangeais comme quatre mais pourtant j'étais la plus jolie petite fille de la maternité. C'est toutes les réponses que mes parents m'ont donné le jour où je leur avait demandé comment je suis née, alors que je n'avais que dix ans. Je n'ai jamais vu de photos de ma naissance, ni même un quelconque souvenir de ce jour. Mes premiers portraits datent de mes sept mois. Mais à cette époque-là, ça n'importait peu. Tout ce que je voulais, c'est avoir ma famille auprès de moi quoi qu'il arrive, être digne de mes parents et avoir beaucoup d'amis. Je travaillais bien à l'école. J'avais d'excellentes notes et j'étais bien souvent la première de la classe, de quoi rendre fier papa et maman. Au collège, je fis la rencontre d'un garçon tout aussi doué que moi. Il est devenu mon meilleur ami. Il me comprenait, je le comprenais. Tout était parfait. Nous passions tout notre temps ensemble, que ça soit à l'école ou en dehors. Mes parents l'adoraient et moi aussi. En grandissant, je crois bien que je l'aimais même un petit peu trop. Mais je ne voulais vraiment pas le voir s'éloigner de moi. Alors je n'ai rien dit. Je pensais que cette utopie allait durer toute ma vie, mais il faut avouer que je me suis bien planté. Peu après notre majorité, Hugo est partie et c'est après son départ que tout mes rêves se sont envolés. »

__this part in me you'll never know
the only thing i'll never show.
« Pour tout vous avouer, je ne sais absolument plus comment tout ça est venu sur le tapis. Je me rappelle juste de mon état déplorable ce jour-là, sans doute à cause du départ d'Hugo. Je ne sortais déjà plus beaucoup et je pleurais sans cesse. Oui, je regrettais de ne pas lui avoir dit, je regrettais de ne pas m'être jeter à son coup à l'aéroport. Je regrettais, c'est tout ce que je pouvais faire. Pourtant, je savais qu'il allait revenir. Mais en un an, nous changeons et j'étais sûre que ça ne serait plus jamais pareil entre nous après son retour. Et il fallut que j'entende ces mots, cette phrase qui m'a achevé dans mon malheur. J'ai appris que ces gens qui m'ont élevé toutes ces années, n'étaient autre que des parents adoptifs. En un temps record, tout est devenu clair et en même temps tellement compliqué. Je n'ai peut-être pas réagi comme il le fallait, ou plutôt comme mes parents auraient voulu que je réagisse. Je me sentais seule, trahie et triste. Je ne sais pas ce qui m'a fait le plus mal. Ne plus savoir qui j'étais ou bien savoir que ces gens m'avait menti pendant dix-huit ans. Je me suis donc éloignée. Nous ne nous comprenions plus de toute façon. Et c'est dans soute cet éloignement qui a provoqué l'irréparable.

Je ne parlais presque plus à mes parents. D'ailleurs, je ne les voyais plus comme mes parents. Je rentrais le plus tard possible pour éviter de les croiser et je partais extrêmement tôt pour la même raison. Un soir, il m'attendait. Il était assis sur le canapé, allumant la lumière quand j'ai franchis le pas de la porte. Son visage m'a terrifié, il semblait si en colère. Il n'avait plus ses yeux si doux qu'il me faisait quand j'étais petite. Peut-être ne me voyait-il plus comme sa fille ? Je ne vois que cette raison à son agissement. Il m'a pris par le bras et m'a jeté sur le canapé. Il a eu des gestes.. si malsains. Je crois que quelque chose s'est brisé en moi à cet instant. J'ai crié. J'ai crié aussi fort que j'ai pu. J'avais peur. Je regrettais d'être rentrée. Je regrettais d'avoir appris que j'avais été adoptée. Je regrettais même d'être née. Si ma mère n'était pas venu au bon moment, je crois bien qu'il m'aurait violé. Ce soir-là, je suis partie. Et je ne suis plus jamais revenue. J'ai squatté chez une amie pendant quelques mois, le temps de me trouver un petit travail. J'ai mis du temps à m'en remettre. Je n'ai jamais porté plainte, je ne voulais plus jamais avoir à faire à eux. »

__nothing is more alive than a memory.
« Peu de temps après le fin de mes études, j'ai rencontré une jeune femme qui m'a demandé si je ne cherchais pas un travail pour arrondir mes fins de mois. Elle m'a accosté, comme ça, dans la rue. Je suis donc devenue une danseuse de pole dance en plus de mon petit boulot dans un magasin de café. Cette période de ma vie a été assez sombre. Peut-être même la plus sombre. Je dansais la nuit et je vendais du café le jour. Je ne dormais presque plus, sauf une heure ou deux de temps en temps. Je ne tenais plus sur mes pieds et pourtant il fallait que je continue. Une collègue m'a conseillé cette poudre blanche. Au début, j'étais assez réticente, je voulais me débrouiller toute seule, sans cette merde. Mais je n'y arrivais plus. Alors je me suis jurée qu'une fois que j'aurais trouvé un vrai travail, j'arrêterais. Après de longs mois de recherches dans ma branche, je me suis résigné à faire ça toute ma vie. Mais une opportunité s'est offerte à moi; celle de travailler dans une agence matrimoniale. Aujourd'hui, je suis à temps plein, je conseille et j'écoute tout ces gens qui recherchent le grand amour. Je ne suis pas sûr que ça soit le meilleur job pour moi. Pourtant, je m'y plais et c'est sans doute grâce à toutes ces personnes qui y travaillent. Il y a quelques temps, j'ai recroisé ce garçon. Cette homme que je n'avais pas vu depuis cinq ans, Hugo.

Le savoir a nouveau à Paris m'a fait un choque. Mais je ne peux pas, je ne veux pas. Après ce tragique soir, j'ai fermé mon cœur à tout jamais. »