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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 How can we pretend we’ve never met - Savannah

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MessageSujet: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyDim 15 Jan - 11:58

Après une longue journée de cours, la seule que j’avais vraiment envie de faire était de rentrer chez moi et ne rien faire du tout. J’avais un nombre d’heure incalculable de sommeil à rattraper et même avec la meilleure bonne volonté du monde j’étais tout simplement incapable de travailler ce soir. Pourtant je le devais absolument, qui a dit qu’on ne bossait pas dans une filière artistique ? J’avais déjà suffisamment repoussé l’échéance et maintenant je devais m’y mettre. Je n’aimais pas cette pression, je n’avais jamais aimé travailler dans l’urgence et j’essayais toujours de m’organiser un minimum, mais depuis quelque temps bosser était devenu quelque chose de secondaire. Enfin jusqu’à maintenant car ma priorité ce soir était bel bien de travailler. Je savais que si je rentrais chez moi la culpabilité s’emparerait de moi et je serais obligé de m’y mettre tout de suite pour finir, en tombant de fatigue, à pas d’heure.

Je décidais donc de faire un long, très long détour pour rentrer chez moi et de profiter encore un peu de cette douceur hivernale qui ne durerait pas encore très longtemps pour me balader dans les rues de la capitale. Je quittais donc le 5ème arrondissement et arriva vite dans le 14ème, quartier tout à fait sympathique que je connaissais un peu moins que le premier où je vivais et j’étudiais. Après m’être arrêté dans un tabac à Denfert Rochereau pour me racheter des cigarettes, je remontai l’avenue du Général Leclerc pour arriver jusqu’à la grande Eglise à Alésia où plusieurs choix s’offraient à moi. Je décidais de faire une grande boucle pour rentrer chez moi mais de d’abord faire un tour au Parc Montsouris, histoire de profiter un peu de la nature, mais surtout pour perdre un peu plus de temps. Si on réfléchissait bien, cette sortie était une vraie petite balade de santé, une façon de me dégourdir les jambes avant de passer de longues heures assis sur une chaise. Et même que pour continuer à faire un peu de sport avant de rentrer chez moi, je prendrai un vélib pour finir en beauté ce petit tour.

Je flânais donc dans le magnifique parc, sans but précis, tout en fumant une cigarette. Je commençais à avoir un peu froid et je sentais mes doigts s’engourdir. Je glissais ma main gauche dans la poche de ma veste pour la réchauffer un peu, mais la droite était toujours exposée au froid. Fumer nous tuera tous. C’est alors que je la vis. Elle marcha d’un pas déterminé en regardant alternativement le sol, comme pour se protéger du froid, et droit devant elle. Il a fallu quelques secondes à mon cerveau pour enregistrer toutes les informations que je lui envoyais. Je l’avais déjà vu quelque part, mais où ? La jolie blonde me dépassa sans m’adresser un regard et je m’arrêtai au milieu du chemin en pleine réflexion. Bon sang mais c’est bien sûr ! Savannah Robinson. S’il y a bien une personne que je ne pensais pas recroiser à Paris c’était bien elle. Je lui courus après et l’arrêta. Elle eut l’air surprise, comme si elle ne me reconnaissait absolument pas. Tout d’un coup le doute s’empara de moi et je préférai lui demander d’abord « Savannah, c’est bien ça ? »
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MessageSujet: Re: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyDim 15 Jan - 14:13

Il était 16h, l'heure où j'eus fini de travailler aujourd'hui. Certains peuvent dire que j'ai eu de la chance mais non, c'était un vendredi et chaque vendredi je finissais à 16h. Les autres jours, je finissais à 18h ou peut-être même 19h. Parfois, je ne rentrais chez moi qu'à 20h. Il fallait compter ce qu'on avait gagner dans la caisse pour la journée et certaines fois, le chef me chargeait à moi toute seule de ranger tous les objets ou aliments qui traînaient et qui n'étaient pas à leur place. Et bien sûr, je n'avais pas mon mot à dire. Je n'aimais pas beaucoup mon travail mais j'étais obligée de prendre ce qui me venait sous la main. Ce que je n'aimais pas surtout, c'était les clients. Ma caisse me lâche souvent et les clients s'énervent donc. J'ai bien envie de les frapper mais à quoi bon.. Je suis quelqu'un de patiente mais y'a des limites, pour les clients, il faut être compréhensible aussi. Je sortis donc et je rentrais chez moi, j'habite dans le 16 ème arrondissement. Je posais mes affaires et je décidais de faire une petit bain, histoire de me détendre. Une fois sortie, après une heure de relaxation, je mettais une petite robe que j'ai trouvée dans mon dressing, avec des talons aiguilles assortit. Je m’asseyais donc devant la télé en réfléchissant à ce que je pouvais faire pour cette fin de journée. Je n'allais quand même pas rester chez moi toute la journée, et surtout pas toute seule. Je me disais donc que j'irai voir ma sœur mais en y réfléchissant.. Non ! Elle avait encore cour jusqu'à 17h étant donné qu'elle n'était encore qu'au lycée. Même à 17h, je ne voulais pas aller la déranger dans ses révisions et ses devoirs. Je réfléchissais donc à une solution. Je n'étais pas amie avec grand monde, mes vrais amis étaient juste des collègues de travail avec qui je discutais chaque jour. Je décidais donc d'aller au parc, qui n'était pas très loin, au 14 ème arrondissement. Je prenais donc mon sac et je sortais de chez moi en fermant la porte à clé. Je partais à pied, puisque j'avais envie de marcher et de perdre du temps. Je regardais dans mon sac et je voyais que je n'avais plus de cigarettes, étant donné qu'à chaque fois que j'en avais, ils restaient dans mon sac. Heureusement que j'avais un billet de cinq euros avec une pièce d'un euros, comme ça je pouvais en acheter. J'entrais dans le tabac et je demandais un paquet de malboro. Après avoir payé, je sortais et je continuais à marcher en direction du parc, en naviguant sur internet grâce à mon portable. J'arrivais donc au parc et je voyais qu'il n'y avait pas grand monde. Je regardais encore autour de moi en rangeant mon portable et en allumant une cigarette et en la fumant. Je regardais devant moi et je voyais un jeune homme qui marchait très lentement. Je le doublais donc et ne le regardant même pas. J'avais un peu froid, je pensais que je n'aurais pas du mettre cette robe. C'est vrai que j'avais une veste en cuir mais quand même. Je continuais de regarder par terre en fumant. J'étais dans mes pensées jusqu'à ce que je vis quelqu'un qui m'arrêta. Je fus surprise et je ne le reconnaissais pas du tout. Je le fixais et il commença à prononcer mon nom. Je me demandais qui il était et je restais silencieuse jusqu'à ce que je commence enfin à parler « Oui mais.. Qui êtes vous ?  » demandais-je en attendant impatiemment sa réponse.
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MessageSujet: Re: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyDim 15 Jan - 15:45

Elle avait un peu changé, c'est vrai, mais elle semblait toujours être la même que lorsque je l'avais vu pour la dernière fois cinq ans plus tôt. « Oui mais... Qui êtes-vous ? » C'était bien elle mais elle ne semblait pas me reconnaître pour autant. En cinq ans on avait eu le temps de s'oublier, j'avais dû changer aussi et je la prenais surtout au dépourvu. J'avais rencontré Savannah au collège à Toulouse et nous avons ensuite passé toute notre scolarité ensemble. Le contact est tout de suite très bien passé entre nous et notre amitié a duré jusqu'à nos 18 ans, jusqu'à ce que je quitte Toulouse pour Paris. Elle avait été ma meilleure amie pendant près de sept ans et j'avais un nombre de souvenirs incroyable avec elle. De bons, comme de mauvais moments mais en règle générale nous nous entendions très bien. Je ne me rappelle sans doute pas de toutes les conneries que nous avions fait ensemble et cela vaut sûrement mieux.

En la voyant une cigarette à la main, je ne pus m'empêcher de penser que c'était sûrement avec elle que j'avais fumé pour la première fois. Et nous voilà, des années plus tard à ne retrouver dans un parc. Enfin je devais bien être le seul à me rappeler avec nostalgie de tous nos moments passés ensemble car elle ne semblait toujours pas se souvenir de moi. « Lucas, de Toulouse. J'y crois pas que tu ne m'ai pas reconnu plus tôt ! » J'attendis un moment que l'annonce de mon prénom fasse son petit effet. J'étais excité comme une puce, je venais de croiser par hasard dans un parc parisien ma meilleure amie d'enfance. Je ne suis pas très matheux mais la probabilité de chance pour que l'on soit au même endroit au même moment devait être très, très faible. Quand j'étais parti m'installer dans la capitale on s'était promis de se donner régulièrement des nouvelles et c'est ce que nous avons fait au début. Les six premiers mois en tout cas. Et puis forcement quand on ne voit pas les gens il est difficile de rester aussi proche qu’avant, j’avais ma nouvelle vie à Paris, elle la sienne à Toulouse et les nouvelles se sont faites de plus en plus rares. J’étais retourné quelques fois chez mes parents pour des vacances ou un week-end par ci par là quand j’en ai le temps, mais c’est toujours un aller-retour très rapide et à part ma famille je n’ai pas le temps de voir beaucoup de monde.

Je ne savais pas qu’elle était à Paris en ce moment, d’où ma surprise de la croiser aujourd’hui. « Mince, ça me fait tout drôle de te voir ! Depuis quand es-tu ici ? » Plus je la regardais et plus je la reconnaissais. Son visage m’avait été tellement familier que je reconnaissais toutes ses expressions et la voir toute surprise et hésitante me fit rigoler.
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MessageSujet: Re: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyDim 15 Jan - 17:18

Je continuais à le fixer en attendant sa réponse. A force de le regarder, j'avais l'impression que je le connaissais déjà. Que nous avions déjà parler ensemble ou quelque chose comme ça, mais j'avais l'impression de le connaître. Après lui avoir demander qui était-il, il semblait amusé par la situation. Quant à moi, je me demandais toujours qui pouvait bien t-il être. Je pensais que je l'avais déjà croiser par hasard quelque part et que nous avions discutés. Peut-être au magasin où je travaille, puisque je suis revenue à Paris depuis un an et en un an, j'ai rencontrée beaucoup de gens avec qui j'ai sympathisé quand ils passaient à ma caisse, mais ce n'était pas au point de les voir souvent, sauf quand ils venaient souvent au magasin, et de devenir amis. Enfin bref, quand j'entendis ce qu'il disait « Lucas, de Toulouse. J'y crois pas que tu ne m'ai pas reconnu plus tôt ! », je fus plus que surprise. Je me souvenais enfin de qui il était et j'ouvris la bouche en grand en étant toute joyeuse et en lui sautant dans les bras. Il m'avais tellement manqué. Depuis 5ans je ne l'avais pas vu, depuis 5ans j'attendais ce moment avec impatience, en ne pouvant rien faire pendant tout ce temps. En changeant de numéro, je perdis le papier avec marqué tout mes contacts et j'ai été obligée d'improviser en demandant les numéros de tout mes amis, sauf Lucas. J’espérais un jour qu'il prenne contact avec moi mais ça n'arriva pas. Puis au fil du temps, on se perdait de vus et je pensais que c'était de ma faute et que j'aurai dû lui parler régulièrement, parce qu'il avait sûrement oublié ou quoi. Mais maintenant que je l'ai retrouvé je compte bien rattraper le temps perdu, si il le veut, bien sûr. C'était quand même surréaliste ! Je croise mon meilleur ami d'enfance, dans un parc. Heureusement que j'étais venue, sinon je pense que je ne l'aurai pas encore revu. A ce moment précis, je repensais à toutes les conneries qu'on avait fait ensemble, les bons moment qu'ont passaient, comme les mauvais. « Lucas, tu m'as tellement manquée!Faut me comprendre aussi, ça fait quand même 5ans quoi.. C'est pas rien ! » après ces paroles, j'eus les larmes aux yeux, tellement que j'étais heureuse. Peut-être que cinq années sont passées mais je ne l'avais toujours pas oublié, et je l'aimais toujours autant. Je crois que c'était la meilleure chose qui m'était arrivée depuis que j'étais de retour à Paris. Je savais que Lucas se trouvait à Paris lui aussi, mais quand l'année passa et que je ne le voyais pas, je me disais qu'il avait peut-être déménager.. ou alors que je l'ai déjà croisé mais que je n'avais pas fait attention, comme aujourd'hui. On s’asseyaient donc sur un banc du parc, pour parler. « Et moi aussi, t'as changé, toujours aussi beau le Lucas ! Sa fais 1an environ et toi ? » je le fixais en souriant.
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MessageSujet: Re: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyMar 17 Jan - 13:12

Je vis tout d'un coup son regard s'éclairer et je sus qu'elle m'avait reconnu. Son air étonné se transforma en une pure explosion de joie et elle me sauta littéralement dans les bras. La serrer contre me fit me rendre compte que ce qui se passait était bien réel, que je ne m'étais pas trompé de personne et que c'était bien Savannah Robinson que je venais de croiser dans ce parc. 5 ans d'absence et j'avais l'impression que c'était hier que je lui disais au revoir, j'avais l'impression de la connaître autant qu'avant, comme si tout le temps que nous avions passé chacun de notre côté n'avait pas existé. « Lucas, tu m'as tellement manquée! Faut me comprendre aussi, ça fait quand même 5ans quoi.. C'est pas rien ! » Non ce n'était pas rien et un élan de culpabilité s'empara de moi. Je ne m'étais pas rendu compte de ce que représentais 5 années et mon Dieu que c'était long. Je n'arrivais à croire que pendant tout ce temps j'étais resté sans nouvelles d'elle et sans en donner. Pendant tout ce temps je ne l'avais évidemment pas oubliée, on n'oublie pas 8 ans d'amitié comme ça, juste en claquant des doigts et en partant s'installer dans la capitale. Je me trouvais vraiment abominable, comment avais-je pu ne pas la contacter de temps à autre ? La seule excuse qui me semblait valable, mais que ne l'était pas pour autant, c'était que ces 5 ans étaient passées à une vitesse folle, voir même hallucinante. Lors de ma première année à Paris j'étais pas mal déconnecté du réel, je vivais sur mon petit nuage de rêve utopique d'adolescent. J'ai passé un an à faire de la musique pour pouvoir en vivre, pour pouvoir en faire mon métier, j'étais bien naïf à l'époque, et le pire c'était que j'y croyais vraiment. Je m’étais vite adapté au rythme imposé par nouvelle vie et j’en avais un peu oublié l’ancienne, celle dont Savannah faisait partie et avait un rôle primordial. Honte à moi. « Tu parles d’une excuse, je t’ai reconnu tout de suite moi ! » Je ne lui avais toujours pas lâché la main, comme pour être sûr qu’elle ne s’en irait pas, pour être sûr qu’elle resterait avec moi. « Tu m’as manqué aussi Sav. Beaucoup ! » Des larmes étaient visibles dans ses yeux pourtant rempli de joie et mon cœur se serra encore un petit peu plus. Je l’a connaissait tellement que malgré tout ce temps sans nous être vu j’avais su anticiper sa réaction, elle avait toujours été émotive. Ma façon à moi de le montrer c’était de garder le même air certainement très bête et ébahit tel un imbécile heureux ! Nous nous assîmes sur le banc le plus proche, je n’arrivais pas à détourner mes yeux d’elle. « Et moi aussi, t'as changé, toujours aussi beau le Lucas ! Sa fais 1 an environ et toi ? » « Oh arrête du va me faire rougir ! T’es pas mal non plus tu sais, enfin tu l’as toujours été mais je le remarque encore plus en te revoyant maintenant. » Il n’y avait jamais eu aucune ambiguïté dans notre relation, je savais qu’elle était très jolie, très attirante et qu’elle plaisait beaucoup mais je la considérais trop comme une amie pour penser autre chose d’elle. « Un an… Tu aurais dû me dire que tu étais là, j’aurai traversé tout Paris pour te voir si j’avais su ! A part pour me retrouver tu es venu pour une raison particulière ? » lui demandai-je avec un clin d’œil.
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MessageSujet: Re: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyMer 1 Fév - 13:23

A ce moment là, j'étais plus qu'heureuse. J'oubliais tout les petits soucis que j'avais avec mon boulot et tout ça. Je crois que c'était la plus bonne nouvelle que j'ai eu, depuis que je me suis installée à Paris. C'est vrai, je ne pouvais pas oubliée 8 ans d'amitié. Il était vrai qu'en arrivant à Paris il y a un an, je l'ai cherché, main en vain. Pas une seule trace de lui. Aucun numéro, je ne savais même pas où il habitait, si il travaillait ou si il étudiait. Je l'ai cherché tellement longtemps, dans tout Paris, que je ne me suis consacrée qu'à ça pendant quelques semaines, passant mes journées dehors, à le retrouver. C'était peut-être idiot de ma part, mais j'aimais toujours autant Lucas, autant que quand nous étions les meilleurs amis du monde. Et c'était donc normal pour moi, de le retrouver. Au bout d'un certains moment, je m'étais découragée. Je me disais qu'il avait dû sûrement partir de Paris pour s'installer quelque part d'autre, mais j'avais tort. En tout cas, aujourd'hui, je l'avais retrouvé et c'est ce qui comptait. Je pensais qu'il avait dû se faire d'autres amis, et peut-être même une meilleure amie et qu'il avait effacé de son esprit tout ce qu'on avait partagé ensemble, mais non. Il n'avait pas du tout changé, toujours aussi gentil et flatteur, comme quand il était jeune. Si seulement il n'avait pas déménagé, on aurait pu être encore de si bons amis, comme avant. Mais ce n'était pas de sa faute, il avait le droit de partir à Paris, de visiter d'autres villes et de se construire une nouvelle vie dans une ville inconnue. « Tu parles d’une excuse, je t’ai reconnu tout de suite moi ! » Ces mots-là, me faisait vraiment plaisir. C'était grâce à lui que nous nous étions revu, dans ce parc et s'il ne m'avait pas reconnu, nous n'aurions sûrement pas discuter. J'avais l'impression que je culpabilisais. Je culpabilisais parce que j'avais comme l'impression que j'aurai pu le retenir quand nous étions jeunes, et que c'était sûrement à cause de ça que nous n'étions plus proches comme avant et je me demandais, qu'est ce qu'il allait se passer quand nous allons rentrés chez nous, dans quelques minutes voir, quelques heures. Est ce qu'ont se reverraient ? C'était une question sans réponse pour moi, à ce moment là. « Tu m’as manqué aussi Sav. Beaucoup ! » Après ce qu'il venait de dire, je souriais. J'avais les larmes aux yeux, tellement que j'étais heureuse de le revoir et de lui parler. J'attendais ce moment depuis longtemps, tellement longtemps que je n'y croyais plus. « Et moi donc.. » continuais-je. « Tu sais, ça peut paraître idiot ce que je vais te dire, mais le jour où tu es parti, je ne dormais plus. A vrai dire, j'étais tellement triste de ton départ et j'avais peur. Peur de ne plus nous revoir et peur de ne plus partager les délires et les conneries qu'on faisait ensemble. » j'avais encore les larmes aux yeux et je tirais une taff de ma cigarette, et j'écoutais ce que Lucas disait. « Oh arrête du va me faire rougir ! T’es pas mal non plus tu sais, enfin tu l’as toujours été mais je le remarque encore plus en te revoyant maintenant. » je souriais, et je ne le quittais pas des yeux. Lui tenir la main me rassurait, et faisait rendre compte que tout ça était bien réel, et que je n'étais pas en train de rêver. Je rougissais de plus en plus. « Ce n'est pas ce que je cherche ! Merci Lucas. » Des petits compliments comme ça, avec Lucas, c'est ce que nous faisions tout le temps, mais jamais je n'étais tombée amoureuse de lui, et vise versa.. enfin, je pense. Je voulais savoir ce qu'il devenait, est-ce qu'il était en couple ou non, qu'est ce qu'il faisait de sa vie et toutes les petites choses comme ça. Si je lui demandais, il allait sûrement me le demander et je ne voulais pas lui répondre à ça. Comment est-ce qu'il réagisserai lorsqu'il apprendra que j'étais lesbienne ? Je n'en avais aucune idée, mais.. pourquoi est-ce que sa lui dérangerait.. ? J'arrêtais de me poser toutes ces questions au moment ou Lucas prit la parole. « Un an… Tu aurais dû me dire que tu étais là, j’aurai traversé tout Paris pour te voir si j’avais su ! A part pour me retrouver tu es venu pour une raison particulière ? » « Et oui, déjà un an. Je ne pouvais pas. Il y a un an, pendant plusieurs semaines je n'ai consacrée mes journées qu'à te chercher, et je ne trouvai rien ni personne, alors j'ai abandonnée. Mais si j'avais eu une seule information de toi, sache que j'aurai continuée à te chercher. Oh et bien, je voulais changer d'air et partir m'installer à Paris était pour moi une bonne idée. Puis ma famille m'a rejoins donc pour moi, tout vas bien. »
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MessageSujet: Re: How can we pretend we’ve never met - Savannah   How can we pretend we’ve never met - Savannah EmptyMar 7 Fév - 20:53

« Et oui, déjà un an. Je ne pouvais pas. Il y a un an, pendant plusieurs semaines je n'ai consacrée mes journées qu'à te chercher, et je ne trouvai rien ni personne, alors j'ai abandonnée. Mais si j'avais eu une seule information de toi, sache que j'aurai continué à te chercher. Oh et bien, je voulais changer d'air et partir m'installer à Paris était pour moi une bonne idée. Puis ma famille m'a rejoint donc pour moi, tout vas bien. » Je l'écoutais tout en pensant que c'était vraiment comme avant. Je retrouvais cette sensation de déjà vu, j'avais tellement pris l'habitude de lui parler et de l'écouter pendant toutes ces années que cette conversation avait un côté très naturel. Comme si c'était hier que je l'avais vu pour la dernière fois. Il serait faux de dire que je l'avais oubliée, disons simplement qu'elle était quelque peu sortie de mes pensées. Mais en la revoyant aujourd'hui, je me rendis vraiment compte que je ne l'avais pas oublié. Chaque détail de sa personne me revenait. Je l'avais tellement fréquenté et elle avait tellement été un élément essentiel de ma vie que tout ce que j'avais vécu avec elle ressurgissait d'un coup. C'est dingue la vie, je savais en quittant Toulouse que je la quittais elle aussi, que ce ne serait pas facile car ce n'est jamais facile de perdre une amitié, surtout comme celle-ci. Et là, nous nous retrouvions par hasard dans un par cet et je voyais ressurgir notre vie passée. On s'était connu gosse, on avait grandi ensemble en fait, j'étais aussi proche d'elle que je l'étais de mon frère et de ma soeur.

« Je me sens mal trop Alicia, tu te rends compte, ça fait un qu’on est dans la même ville et on ne se revoit que maintenant. Je me sens vraiment trop con… Enfin je me déçois, comment j’ai pu ne pas demander de tes nouvelles pendant tout ce temps ! C’est vrai quoi on a passé sept ans de notre vie pratiquement tout le temps ensemble et puis plus rien pendant cinq ans. Ça fait bizarre de te revoir. C’est cool mais c’est bizarre. J’ai l’impression de te connaitre sans te connaitre tu vois ? » Je bafouillais. Je ne savais pas très bien si elle comprenait ce que je ressentais, ce que j’essayais de lui expliquer. Elle avait l’air plus qu’heureuse de me revoir et nos états devaient donc être semblables mais, après l’aveu de tous ses efforts pour me retrouver il y a un an, une forme de culpabilité s’empara de moi. Il était hors de question qu’elle s’imagine qu’elle avait arrêté de compter pour moi. Ça c’était faux, archi faux. Seulement on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. J’étais jeune et con quand j’ai décidé, le bac en poche de m’enfuir vers la capitale. J’avais un peu d’argent, pas énormément mais suffisamment pour un vivre un minimum décemment, des copains avec qui j’allais tenter de monter le prochain groupe français en vogue et une copine dont j’étais follement amoureux. Que demander de plus ? Quitter Alicia fut donc la seule chose négative à ce départ. Et maintenant je me rendais compte que j’aurais bien eu besoin d’elle à mes côtés tout ce temps. « Et sinon… Tu te plais à Paris ? Tes études tout ça, ça va ? Enfin je sais pas, parle-moi un petit de toi, tellement de choses ont dû changer en 5 ans ! »
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