► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 17, bvd de la chapelle † ven

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MessageSujet: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyLun 5 Déc - 15:03






dingue, dingue, dingue.

il faut tout essayer, c'est après qu'on existe ”





Les lumières étaient aveuglantes, les néons violents. Les yeux lui brûlaient, son sang ne faisait qu'un tour dans ses veines et battait à tout rompre contre ses tympans. Il regardait la scène d'un œil absent, il était assis sur une chaise mais ne ressentait nullement cette sensation amère que celle d'être installé sur un siège étrangement inconfortable. Il avait ramené ses mains devant lui, il tripotait nerveusement ses doigts. A ses côtés, il y avait un homme qu'il ne connaissait à peine, qu'il ne connaissait pas. En face d'eux, un homme vêtu de l'uniforme singulier de la police, qui leur donnait quelques recommandations quant à la marche à suivre, à présent. Secoué, il attendit que son camarade se redresse pour se redresser à son tour. Il n'avait écouté la conversation d'une oreille distraite et se contenta de lancer à l'agent, sur un ton neutre…

« - Bien M'sieur l'agent, merci M'sieur l'agent, aurevoir M'sieur l'agent. »

La soirée avait été riche en émotion, encore un peu perdu, Julian ne pouvait s'empêcher de lancer des coups d'œil craintifs, d'abord à gauche, puis à droite. Il ne se sentait plus en sécurité, aussi étrange que cela puisse lui paraître. Il ne se sentait pas bien. Perdu, déboussolé, il n'arrivait pas à comprendre comment une soirée destinée à la prospection, destinée à la découverte d'une panoplie magique de vieilleries venues d'Autriche puisse avoir tourné à l'horreur aussi rapidement. Julian osa un coup d'œil furtif à Ven et sourit en coin, il ne connaissait pas cet homme, il ne l'avait jamais vu qu'une seule fois avant ce soir mais, étrangement, il se sentait apaisé en sa compagnie. Alors, dans le silence le plus complet, ils quittèrent le commissariat, ensemble. Julian n'abandonna pas Ven, bien qu'il en eut la possibilité à de nombreuses reprises au cour de la soirée. Il ne s'en sentait tout simplement pas la force, comme si quelque chose l'empêchait de mettre un terme à cette soirée atypique, décalée. Quelque chose dans le comportement de son interlocuteur, de son camarade, l'attirait inexorablement. Quelque chose qui le poussa à le suivre, en silence, et à grimper dans sa voiture, pour le laisser le conduire à son appartement. Insouciant, déconnecté, ses muscles tremblaient encore. Quelques minutes auparavant, ils avaient surpris un inconnu dans l'appartement de Ven. Du moins, c'est ce qu'ils croyaient, ils n'avaient pu apercevoir qu'une ombre et ce, que très furtivement. Mais c'était suffisant pour que Julian en soit marqué, pour qu'il perde toute notion de tranquillité et de sérénité. Effectivement, quelqu'un les avait épié, mais qui ? Si quelques noms lui venaient à l'esprit, il aurait été pourtant incapable d'en prononcer un seul. Alors, en silence, il avait contemplé Paris, derrière cette vitre, dans cette voiture. Il ne connaissait pas Ven, mais il appréciait sa compagnie. Alors il se laissait guider, il se laissait aborder et, aussi, il se laissait choir dans cette situation. Brièvement, il tournait son regard en direction du jeune homme, qui se tenait derrière le volant, mais jamais il ne prononça un mot, jamais. Jusqu'à ce que le véhicule s'arrête. Alors Julian en quitta l'habitacle confortable et chaud pour affronter la pénombre de la nuit, la clarté de la lune et la violente humidité de l'atmosphère. Au pied de l'immeuble de son camarade, il osa enfin plonger ses yeux dans ceux de ce dernier et esquissa un sourire. Pouvait-il l'abandonner maintenant ? Il s'en sentait l'envie, c'est vrai, mais curieusement, il ne le souhaitait pas vraiment. Alors, sur un ton toujours aussi déconnecté et éteint, il osa prononcer à mi-voix.

« - Tu… tu veux que je reste, pour te tenir un peu compagnie… Je peux, si tu en as envie. »





Dernière édition par Julian-Kaspar Guillem le Mar 20 Déc - 13:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyLun 5 Déc - 18:59

Une soirée étrange. Encore une ombre, je l'ai vue et j'ai cherché à qui elle appartenait un long moment, dans mon appartement, avec l'aide d'un presque inconnu : Julian. Nous ne nous connaissons pas beaucoup. Il est antiquaire et je lui ai proposé de venir voir ma collection : des vieux objets que j'achète en Australie. Lui aussi l'a vue, j'en suis persuadé. Il m'a aidé dans ses recherches, jusqu'à ce que je décide de me rendre dans un commissariat afin de déposer une plainte. Nous nous sommes retrouvés ensembles, aveuglés par toutes ses lumières, par ses néons qui nous violentaient les yeux.

Rapidement, je me suis levé de ma chaise. Mon ami m'a suivi de près. J'ai regardé le policier en uniforme face à moi et, accompagné d'un petit sourire presque charmeur, je l'ai salué. « Merci pour tout Mr l'agent ! ! » J'ai soupiré bruyamment. Julian a salué, à son tour, l'agent des forces de l'ordre. Il n'a pas l'air tout à fait en sécurité, il regarde beaucoup autour de lui. J'ai fermé les yeux un instant, tout en soupirant à nouveau plusieurs fois afin de me calmer. Je ne suis pas très expressif, je n'apprécie donc guère montrer ce que je ressens. Je tremble légèrement. A vrai dire, je suis encore sous le choc. Quelqu'un s'est introduit chez moi et nous a espionné, je ne sais combien de temps avant que je m'en rende compte ! Cette ombre était belle et bien présente, je le sais, je l'ai vue et à plusieurs reprises ! Mais les recherches n'ont données aucun résultat. Et vous savez comment cela a terminé : déposition chez les flics !

Nous sommes montés dans la voiture et le trajet jusqu'à chez moi a été silencieux. Ni Julian ni moi avons ouvert la bouche afin de parler. Seul la station de radio qui émettait dans la voiture nous donnait un fond musical, rien de plus. J'ai jeté un oeil à mon ami et il en a fait de même. Il m'a légèrement souris, j'ai répondu à ce message non verbal. Nous avons quitté mon véhicule, affrontant le froid de la rue. Mon immeuble se trouve face à nous. Mon interlocuteur prend la parole, je me tourne vers lui alors qu'il me parle. « Tu… tu veux que je reste, pour te tenir un peu compagnie… Je peux, si tu en as envie. » Cette proposition, je la bénis ! Je pose une main sur mon torse et je réponds, comme s'il venait de m'annoncer une bonne nouvelle. J'accepte avec grand plaisir ! Je suis terrifié à l'idée de passer la nuit seul dans mon appartement. » Je lève la tête et tout en regardant l'étage où se trouve mon logement, je reprends. J'aurais été dormir à l'hôtel si j'avais été seul. Et demain, je fais changer les barillets ! » Nous sommes ensuite entrés dans le hall, nous avons pris l'ascenseur.

Ma porte d'entrée face à nous, j'ai sorti mes clés de ma poche. Je les ai regardées un long moment, gardant le silence auprès de mon ami. J'ai tourné la tête vers lui. D'une voix hésitante, j'ai pris la parole. Et s'il est revenu ? S'il nous attend ? » J'ai inspiré profondément et j'ai ouvert la porte. Elle a grincé un peu, jusqu'à toucher le mur et j'ai regardé mon hall d'entrée quelques secondes, avant d'entrer. Mon ami m'a suivi et j'ai refermé la porte. Je suis parti dans la cuisine après lui avoir attrapé le poignet, que je serre légèrement pour ne pas lui faire mal. Je lui souris, et je le tire pour qu'il m'accompagne. J'ouvre l'armoire où se trouve mes verres et je me retourne vers mon invité. Tu veux quelque chose à boire ? » J'ai baissé la tête un instant. Mon regard à croisé le sien par la suite et j'ai souris, de façon amicale. Encore merci de dormir ici ce soir. Je n'ai pas de chambre d'amis mais tu n'as qu'à dormir dans ma chambre, j'ouvrirai le divan-lit dans le salon pour moi ! » J'ai penché légèrement la tête sur le côté. Les tremblements recommencent, j'ai de nouveau peur, je ne me sens pas en sécurité chez moi. D'une voix que je tente de contrôler, je reprends tout de même. Tu restes déjà, je ne veux pas te priver d'une nuit de sommeil dans un endroit confortable ! » Je sais, au fond de moi, que cette nuit ne sera pas des plus joyeuses mais je tente tout de même de m'en persuader.


Dernière édition par A. Ven McTwist le Jeu 8 Déc - 17:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyMar 6 Déc - 10:42

C'était une situation peu conventionnelle, une situation comme on en voyait guère, mais plutôt rocambolesque et assez drôle, en la regardant de plus près. Deux hommes, complètement terrorisés à l'idée que quelqu'un puisse leur en vouloir, deux hommes dans un même délire. Au pied de l'immeuble de Ven, Julian fit une proposition qu'il n'envisageait pas comme une quelconque invitation à partager autre chose qu'une simple protection mutuelle. Aussi secoué que son camarade par les évènements de la soirée, Julian ne tenait pas à retrouver le confort de son appartement. Et si ce mystérieux assaillant le suivait jusqu'à chez lui, s'il s'attaquait aussi à lui. Après tout, s'il était parvenu à entrer par effraction chez Ven, il pouvait le faire tout aussi facilement chez lui. Les muscles encore tremblants, il avait proposé de rester chez son camarade pour la nuit, sans aucune autre idée derrière la tête que celle de se sentir légèrement plus en sécurité qu'il ne pouvait se sentir actuellement. Sous le froid, au pied d'un immeuble, dans la nuit, il observait Ven sans se départir d'un sourire qu'il espérait réconfortant. Si lui-même n'était pas rassuré, il sentait au fond de lui qu'il fallait qu'il se montre le plus fort possible, au moins pour son camarade, qui semblait bien plus affolé que lui. La réponse de ce dernier ne se fit pas attendre, Julian sourit d'avantage.

« - J'accepte avec grand plaisir ! Je suis terrifié à l'idée de passer la nuit seul dans mon appartement. J'aurais été dormir à l'hôtel si j'avais été seul. Et demain, je fais changer les barillets !
- Je le suis tout autant que toi, rassure t'en. Je viens te tenir compagnie pour me rassurer tout autant que pour t'aider à surmonter tout ça. Et si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, n'hésite surtout pas. »

Julian n'avait pas le contact facile, il ne l'avait jamais eu. Il détestait les grandes effusions d'amitié et refusait de laisser qui que ce soit pénétrer sa sphère privée sinon Cheshire. Il vivait dans un monde qui n'existait pas, que personne ne pouvait comprendre et il s'en fichait. Alors oui, il avait tendance à se montrer distant, froid et plutôt grave comme garçon, mais au fond de lui, Julian était un garçon attentif, attentionné et généreux. C'était tout naturellement qu'il s'était proposé pour venir en aide à Ven même si, en temps normal, il aurait tourné les talons sans y prêter une quelconque attention. Le fait est que son camarade semblait aussi déboussolé que lui, et une étrange connexion semblait avoir pris vie entre eux, une connexion qu'il n'expliquait pas, qu'il ressentait, c'était suffisant. Alors il lui sourit, et l'accompagna. Ensemble, ils gravirent les étages, comme ils l'avaient fait quelques heures plus tôt. Ensemble, ils pénétrèrent l'appartement de Ven, que Julian connaissait à présent beaucoup mieux. Mais avant que Ven n'ouvre la porte, Julian senti la frayeur le prendre en traître, il avait tourné le visage vers son camarade et l'avait observé, les clés dans les mains, le mouvement suspendu, comme arrêté.

« - Et s'il est revenu ? S'il nous attend ?
Ne t'inquiète pas, je suis là… »

C'était toujours très naturellement que Julian se montrait réconfortant, agréable. Ensemble, ils entrèrent dans l'appartement. Ven ferma instinctivement la porte alors que Julian, lui, se mit à observer les lieux plus calmement. Avant même d'avoir pu articuler un seul mot, il sentit la main de son camarade l'attraper au poignet. Sans broncher, il se laissa emporter, il se laissa faire. Conciliant, mais surtout encore passablement secoué, Julian vivait cette soirée comme dans une série télévisée. Il était spectateur, son corps était acteur. Ses yeux cherchaient des repères mais il ne parvenait pas à stabiliser son regard. Furtivement, il lançait des coups d'œil, à droite, à gauche. Et puis, la voix de Ven le ramena à la réalité, l'obligeant à plonger ses iris dans ceux de ce dernier.

« - Tu veux quelque chose à boire ? Encore merci de dormir ici ce soir. Je n'ai pas de chambre d'amis mais tu n'as qu'à dormir dans ma chambre, j'ouvrirai le divan-lit dans le salon pour moi ! Tu restes déjà, je ne veux pas te priver d'une nuit de sommeil dans un endroit confortable ! »

Ven parlait vite, Ven avait peur, ça se sentait. Cette frayeur, Julian la partageait. Il resta stoïque, continua de sourire même si au fond, il ne se sentait pas plus en sécurité qu'ici qu'au milieu d'un champ de mine. Difficile de garder la face lorsqu'on a été victime de pareille horreur. Alors il sourit, ne quittant plus son ami des yeux. Car oui, Ven est devenu son ami, involontairement.

« - Je veux bien un verre d'eau… Tu sais, je peux très bien dormir sur le divan-lit. Je ne suis pas exigeant. Sinon, on peut tout aussi bien dormir ensemble dans ton lit. »

C'était une proposition qu'il lançait, inconsciemment de ce qu'elle pouvait représenter. Il était à mille lieux d'imaginer une quelconque relation sexuelle avec Ven, surtout en ce moment. Bien qu'il n'ait été capable de savoir pourquoi, il avait simplement proposé à Ven de passer la nuit ensemble, dans le but de se sentir plus encore en sécurité qu'ils ne le seraient si chacun dormait dans une pièce différente… Allez savoir si c'était un crime, que de vouloir la sécurité avant tout.



Dernière édition par Julian-Kaspar Guillem le Mar 20 Déc - 13:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyJeu 8 Déc - 17:34

Au pied de mon immeuble, une proposition me vint aux oreilles. Je l'accepte rapidement, Julian dormira cette nuit chez moi. Après tout, cette histoire étrange ne me met pas du tout en sécurité. A présent, j'ai peur d'être chez moi ! C'est stupide, mais quelqu'un a réussi à entrer dans mon appartement et le simple fait de savoir qu'une personne que je n'ai nullement invitée l'a fait d'elle-même, ça me met mal à l'aise, me fait peur et m'énerve également. Que m'a-t-il voulu ? Je ne le sais pas et je ne le saurais sans doute jamais ! « Je le suis tout autant que toi, rassure t'en. Je viens te tenir compagnie pour me rassurer tout autant que pour t'aider à surmonter tout ça. Et si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, n'hésite surtout pas. » La réponse de mon ami me fit sourire, tout comme il le faisait également.

Julian semblait légèrement distant. Après tout, cela ne fait même pas une semaine que l'on se connait et il va déjà dormir à la maison. Malgré qu'il soit un inconnu, je le considère déjà comme un ami. J'ai beaucoup de mal à accorder ma confiance à quelqu'un mais avec lui, je me sens bien. Je me sens moi-même, sans rien devoir cacher de mon identité. Oui, je suis malade mais ça, personne ne le sait... Et si ? Non, il l'a vu aussi ! Ca ne peut être une hallucination puisque je ne suis pas le seul à l'avoir vu !

Face à ma porte, j'hésite... « Ne t'inquiète pas, je suis là… » Je finis par ouvrir la porte et nous y entrons. Je me sens mal à l'aise mais je tente de ne pas le montrer... C'est foutu ! Je me retourne vers mon ami qui regarde tout autour de lui. Je l'attrape ensuite par le poignet et le tire dans la cuisine. Je lui propose à boire, l'obligeant à se retirer de son inspection minutieuse du lieu. Son regard se pose dans le mien tandis que je pose les verres sur la table. « Je veux bien un verre d'eau… Tu sais, je peux très bien dormir sur le divan-lit. Je ne suis pas exigeant. Sinon, on peut tout aussi bien dormir ensemble dans ton lit. » Nos regards ne se quittent pas. je réfléchis un court. « Personnellement, ça ne me pose pas de problème de dormir avec toi ! » Je me retourne pour prendre la carafe d'eau et lui sert son verre que je lui donne. Je fais la même chose pour moi et boit une gorgée. « Je ne sais pas si tu veux faire quelque chose ? A moins que tu sois fatigué ? » L'heure avançait à grand pas, ce qu'on ne voyait pas puisque nous avions déjà passé un long moment au commissariat.

« Viens avec moi ! » Lui ai-je dis en souriant. Nous sommes passé dans un couloir. J'y ai allumé toutes les lumières, sans exception. J'ai ouvert une porte qui donne sur ma chambre. De taille moyenne, avec un lit double, deux tables de nuit, une garde-robe contre un mur plus un meuble à mi-taille avec plusieurs bouteilles de parfums dessus ainsi qu'un miroir ovale accroché au mur, au dessus de ce meuble. « C'est ici que nous allons passé la nuit ! » Je suis entré et j'ai dépose mon verre sur une table de nuit. J'ai ouvert la garde robe. J'ai tiré deux trainings et deux t-shirts avant de les jeter sur le lit. « On fait plus ou moins la même taille, ça devrait t'aller ! » En réalité, je dors en boxer mais j'ai envie de me mettre à l'aise, histoire de peut-être regardé un peu la télévision. J'ai repensé à une phrase que Louis m'a sortie une fois et je me suis mis en boxer devant Julian, tout en souriant et en jetant mes vêtements sur le sol. Dévoilant ainsi mon corps légèrement musclé et ma minceur à mon invité. Je les ramasserai après... « J'espère que ça ne te dérange pas que je me déshabille comme ça, devant toi... » Pudique, j'essaye de m'améliorer... La preuve en image ! J'ai attrapé un pantalon training et l'ai déplié. J'ai remarqué qu'il avait un trou. Je l'ai jeté avec mes vêtements et j'ai tourné le dos à Julian, histoire de prendre un autre pantalon. « S'il y a un problème avec le pantalon, dis le et je le changerai ! » Et me voila, fouillant dans ma garde robe après un training que je ne trouve pas facilement du tout...


Dernière édition par A. Ven McTwist le Mar 20 Déc - 15:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyMar 20 Déc - 14:03

La tension montait d'un cran. Julian n'était pas pudique, loin de là. Il n'avait aucun problème à se rendre chez ses amants, ses amis, ses connaissances, bien au contraire. Il adorait découvrir, il adorait partager et il aimait plus que tout se rendre dans des endroits qu'il ne connaissait pas, juste pour ressentir l'excitation que pouvait lui provoquer cette curiosité maladive qui n'avait de cesse de l'habiter. Mais cette fois-ci, la situation n'était pas anodine. Il ne revêtait pas le rôle du garçon qu'on invitait chez soit par plaisir mais le rôle du héros, du garçon qu'on invitait chez soit parce qu'on avait peur de dormir seul. Et même dans ce rôle-là, Julian ne se sentait pas à l'aise. D'autant plus que l'invitation ne venait pas de Ven, mais bien de lui. Qu'il avait cherché, de manière involontaire, à s'immiscer dans la vie d'un homme qu'il connaissait très peu, très mal. Il appréciait pourtant ce jeune homme, pas forcément pour sa collection d'objets rares et anciens, mais tout simplement parce qu'il se sentait à l'aise en sa compagnie et qu'une nuit avec lui ne représentait certainement pas autant de pression qu'une nuit avec un autre. Fallait-il entendre par là que Ven n'était pas le genre de Julian ? Bien au contraire. Mais la situation empêchait, pour l'instant, le jeune antiquaire de penser à autre chose qu'à cet intrus qui s'était introduit dans la maison, qu'au fait qu'il puisse revenir à tout moment. Alors Julian était entré chez Ven, en toute innocence. Bien qu'encore un peu tendu, il avait laissé son camarde lui proposé à boire et ne s'était pas fait prier pour réclamer un verre d'eau. Calmer ses nerfs était, à l'instant, sa plus grande préoccupation. Puisque Ven semblait tout aussi tendu que lui, il fallait bien que notre jeune antiquaire se la joue plus… robuste et surtout plus cool face à la situation pour ne pas qu'ils plongent tous les deux dans la hantise et la paranoïa. Alors oui, Julian faisait bonne figure. Aussi fallait-il dire qu'il était extrêmement doué pour jouer avec ses propres émotions. Il savait taire l'angoisse perpétuelle qui le hantait à défaut d'une joie faussement articulée qui se dessinait sur son visage. Lorsque Ven lui tendit un verre d'eau, Julian se contenta de le remercier d'un signe de la tête, et puis, tout s'enchaîna si rapidement.

« - Je ne sais pas si tu veux faire quelque chose ? A moins que tu sois fatigué ?
- Personnellement, ça m'est égal, je sais que de toute évidence, je n'arriverais pas à fermer l'œil tout de suite. On peut toujours aller se coucher et discuter un peu… »

Tout aussi angoissé à l'idée de voir l'intrus revenir, Julian savait qu'il ne parviendrait pas à dormir tout de suite. Tant qu'à rester cloîtrer dans une chambre avec un mec qu'il ne connaissait pas, autant prendre le temps de discuter de tout et de rien. Avec un peu de chance, ils se découvriraient des points communs et finiraient par devenir amis. Peut-être même qu'un jour, ils se rappelleraient cet épisode assez désastreux en en rigolant bien. Ce n'était pas anodin de rencontrer quelqu'un de la sorte et puis, la situation était plutôt cocasse lorsqu'on y réfléchissait bien.

« - Viens avec moi ! C'est ici que nous allons passer la nuit. »

Julian se contenta de suivre Ven, qui l'emmena directement dans sa chambre. Le jeune antiquaire ne savait comment se comporter. Mal à l'aise, il ne l'était pas, mais il était toujours dans un état assez catatonique. Il restait stoïque. Il suivait le mouvement sans s'en rendre compte. Spectateur de la scène, il se contentait de jouer son rôle du mieux qu'il pouvait. Alors Ven lui montra simplement un training, des affaires dans lesquels, peut-être, Julian pourrait se coucher. Le jeune homme fit quelque pas en avant pour attraper les vêtements qu'on lui proposait et les soulevait en souriant. A dire vrai, il n'avait pas l'habitude de dormir en pyjama et c'était peut-être ça le gros problème… Il n'avait pas l'habitude de changer ce qu'il avait l'habitude de faire.

« - On fait plus ou moins la même taille, ça devrait t'aller ! »

Et puis, Ven se déshabilla, sans pudeur. D'un œil averti, Julian ne put s'empêcher d'observer la scène, amusé. Oui, c'était un homme comme les autres, avec des pulsions, comme n'importe qui d'autre. Alors il observait, du coin de l'œil, tout en se déshabillant à son tour. Et lorsqu'enfin il se retourna pour se trouver face à Julian, ce dernier s'empourpra et fit semblant de rien avoir regardé, ni même vu. Comme un enfant qu'on prend la main dans le sac, il baissa les yeux et s'occupa à ses propres affaires, déboutonnant son pantalon. Il ne leva les yeux vers Ven que lorsque celui-ci pris la parole.

« - J'espère que ça ne te dérange pas que je me déshabille comme ça, devant toi...
- Mmmh Mmmh »

Julian secoua son visage en marmonnant un "non" à peine audible, à l'adresse de Ven. Oui, il avait été surpris en train de mater un homme qu'il ne connaissait pas, soudainement, avec l'envie d'oublier la tension de la soirée pour s'abandonner dans les bras de cet inconnu. Était-ce pêché que de ressentir cette folle envie ? Non, c'était humain. Alors Julian oublia très rapidement sa gêne pour relever les yeux vers Ven, ôtant son t-shirt, dévoilant son torse tout aussi frêle que celui de Ven. Et lorsque ce dernier se retourna vers sa penderie pour se prendre un autre pantalon, Julian jeta celui qu'on lui avait proposé sur le lit.

« - S'il y a un problème avec le pantalon, dis le et je le changerai !
- Sans vouloir te paraître grossier, je préfèrerais dormir sans pantalon… »

Il esquissa un sourire à Ven lorsque celui-ci se retourna vers lui. Il gratta l'arrière de son crâne à l'aide de sa main et posa l'autre main sur son ventre, sans quitter son camarade du regard. Oui, sur le coup, sa remarque pouvait paraître déplacée mais pas pour autant non fondée. Au contraire, il n'avait pas l'habitude de dormir en pantalon et puis, la nuit était chaude, l'intérieur de Ven bien confiné et l'atmosphère agréable, pourquoi s'enquiquiner à dormir avec un training ?

« - Sauf… Sauf si vraiment ça te pose un problème, je veux pas que tu sois mal à l'aise, tu sais… »


- désolé pour le temps que j'ai dû mettre pour te répondre et surtout pour la mauvaise qualité de cette réponse Sad -

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MessageSujet: Re: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyMar 20 Déc - 15:41

Une situation étrange nous a uni, ce garçon magnifique et moi-même ! Un inconnu est entré chez moi et depuis, nous avons pris la décision qu'il dormirait chez moi. Je lui ai servi à boire, de l'eau comme il me l'a demandé . Je lui ai posé une question : que voulait-il faire ? « Personnellement, ça m'est égal, je sais que de toute évidence, je n'arriverais pas à fermer l'œil tout de suite. On peut toujours aller se coucher et discuter un peu… » Sa réponse me plu assez, j'ai souris un instant. « C'est tout à fait possible ! » Je l'ai tiré jusqu'à ce que nous arrivâmes dans ma chambre.

Je lui montre ma chambre, toute simple et lui propose un vêtement pour passer la nuit. Je les porte uniquement en dehors de mon lit, pour aller jusqu'à la salle de bain ou quelque chose comme ça mais là, comme j'ai un invité, je préfère tout de même que nous soyons habillés. Surtout que je le trouve extrêmement beau et me connaissant, malgré cette soirée étrange, ça ne pourrait m'empêcher de lui sauter dessus. Je l'ai vu le soulever et sourire, ce qui m'a amusé à vrai dire.

J'ai commencé à me déshabiller, tout en pensant au fait que je sois pudique. Mais après tout, il vaut mieux s'habituer à ça tout de suite. Me retournant vers mon ami, je l'ai vu baisser les yeux et j'ai souris. Il semble être un peu perturbé par le fait de me voir comme ça. Il ressemble à un enfant que l'on vient de prendre la main dans le sac. J'ai souris, en lui demandant si ça le dérangeait et sa réponse me fit sourire davantage.

Il m'adresse un sourire lorsque je le regarde, lui qui est torse nu à présent. Ce garçon est tout à fait magnifique ! « Sans vouloir te paraître grossier, je préfèrerais dormir sans pantalon… » Je reste quelques instants bloqués sur lui, le déshabillant du regard avant de me rendre compte qu'il me regarde lui aussi. Je plonge mon regard dans le sien, lui souris et lui répond, comme hypnotisé. « Ho non, pas du tout ! » Un seau en dessous de moi et je le remplirai de bave. « Sauf… Sauf si vraiment ça te pose un problème, je veux pas que tu sois mal à l'aise, tu sais… » J'ai secoué la tête légèrement pour bien lui assurer que ma réponse était non et je n'ai pas non plus enfilé mon pantalon, tout en souriant d'un sourire digne d'une pub colgate. « Tu sais, normalement, je dors en boxer... » Et je me suis enroulé dans les couvertures.

Une bouteille d'eau à côté du lit, la télécommande à proximité, j'ai regardé mon invité et me suis retourné vers lui, soutenant ma tête grâce à mon coude tout en étant allongé dans mon lit. « C'est très gentil rester auprès de moi ! » Je l'ai regardé tout en entier et j'ai rapidement repris. « Surtout qu'avoir un garçon aussi beau auprès de soi, c'est très agréable ! » Je me suis mordu la lèvre inférieure et j'ai continué à le regarder. « Tu as décidé comme ça, de devenir antiquaire ? » Une question simple, digne de la curiosité.

[HJ : désolé, vraiment nul contrairement à toi --']


Dernière édition par A. Ven McTwist le Mar 17 Jan - 7:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 17, bvd de la chapelle † ven   17, bvd de la chapelle † ven EmptyMer 21 Déc - 10:07

Ils étaient dans la même chambre, ils étaient ensemble, sans pour autant se connaître. La situation devenait de plus en plus équivoque, de plus en plus ambigüe, sans pour autant qu'ils le veuillent. Julian s'était surpris à mater le corps de son camarade, de manière vulgaire, certes, mais envieuse. Et puis brusquement, il lui proposait carrément de dormir à moitié nu, à ses côtés. Evidemment, en d'autres circonstances, il n'aurait pas hésité à jouer de ses atouts pour convaincre Ven de se déshabiller à son tour. En d'autres circonstances, il n'y aurait pas eu besoin de tant de distance, les choses se seraient faites toutes seules, ils auraient très certainement couchés ensemble. Après tout, lorsque Julian se rendait dans la chambre d'un inconnu, ce n'était que très rarement dans l'espoir de conter fleurette, il avait pour cela sa propre chambre qui lui était bien plus agréable. Et lorsqu'il se retrouvait dans une pièce si tendancieuse en compagnie d'un homme tout ce qu'il y avait de plus charmant et beau, les sous-entendus avaient tendance à laisser place à cette folle envie de sauter au coup de sa proie. Mais avec Ven, c'était différent… tout en restant tout aussi délicieux ! Il ressentait l'angoisse que toute cette situation, cette soirée, avait provoqué chez son camarade et semblait croire que Ven était dans un état plus que fragilisé. Le brusquer aurait été une erreur. Et puis, Julian lui-même ne se sentait plus à l'aise, pas à l'instant même où il avait demandé à Ven s'il pouvait dormir… en caleçon ! C'est pourquoi il s'étonna de voir soudainement cette lueur d'envie dans les yeux de son camarade, une lueur qu'il connaissait bien mais à laquelle il n'avait pas vraiment pensé, ce soir-là.

« - Ho non, pas du tout ! Tu sais, normalement, je dors en boxer... »

Et Ven n'enfila pas son pantalon, il se contenta de s'enrouler dans les couvertures, en boxer. Julian lui sourit en coin, bien qu'il ne soit pas dans un état d'esprit de prédateur, il ne pouvait s'empêcher de penser que peut-être, cette soirée se terminerait de façon bien, inespérée même. Après tout, s'il fallait ça pour que Ven se sente mieux, plus à l'aise, Julian était prêt à se sacrifier. Puisque c'était pour la bonne cause, il était même prêt à franchir tous les caps. Dans son esprit, il n'était pas forcément un amant pour Ven, mais juste quelqu'un qui souhaitait prendre soin de lui, qui souhaitait le rassurer. C'était à ce niveau-là que la situation lui paraissait nouvelle, inconnue. Une situation attendrissante dont il n'avait pas l'habitude, et c'est à partir de là qu'il dut avancer en zone inconnue. Touché par la candeur naturelle de son camarade, Julian rougit et hésita un instant. Lui qui avait toujours fait preuve d'une assurance folle se retrouva brusquement tout tourneboulé. Il s'enfila sous les couvertures, doucement. Ses yeux ne quittaient pas ceux de Ven, il y avait quelque chose en lui qui semblait plaire à Julian, qui semblait le rendre complètement… dingue ! Bien qu'il n'eut jamais rencontré l'amour et qu'il n'eut jamais pensé pouvoir un jour faire face à cette étrange sensation, il devait avouer que la présence de Ven le mettait dans une position qu'il ne connaissait pas, dont il n'avait pas l'habitude. Alors le jeune homme se retourna, posa son visage dans sa main, soutenue par son coude et prit la parole… Julian fut renversé par tant d'innocence et de sympathie.

« - C'est très gentil rester auprès de moi ! Surtout qu'avoir un garçon aussi beau auprès de soi, c'est très agréable ! Tu as décidé comme ça, de devenir antiquaire ?
- euh… euh… »

Julian détourna son regard de celui de Ven. Il suffoquait, mais ne le montrait pas. A présent, il avait oublié tout de la soirée, jusqu'à l'intrus qui avait, quelques heures auparavant, semé le doute dans son esprit. Il n'y avait à présent plus que lui, lui et Ven. Ven, un mec incroyablement tendre, gentil et affectueux… une nouveauté pour Julian. Lui ne trainait qu'avec des hommes plus défoncés que lui lors des soirées, lui qui ne trainait qu'avec des hommes brusques et rustres… Ven, c'était une bouffée d'oxygène dont il n'avait clairement pas l'habitude, à tel point qu'il en perdait instamment tous ses moyens… Rougissant, il plongea à nouveau ses yeux dans ceux de son camarade, hésitant, avançant à tâtons.

« - C'est… C'est rien, ça me fait plaisir de rester. J'avais pas envie que toute cette histoire ne te perturbe d'avantage. Et puis, je suis content d'être là… »

Lança-t-il un peu au hasard, un peu comme ça. Il ne savait pas quoi dire d'autre, il ne savait pas quoi faire d'autre. Alors, pour couper court à toute hésitation supplémentaire, il reprit la parole pour répondre à la question que Ven venait de lui poser.

« - Non… A vrai dire, je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie jusqu'à mes dix-huit ans. Et puis un jour, j'ai décidé de devenir antiquaire… C'était plus une évidence qu'un choix, comme si brusquement, j'avais besoin de travailler dans ce domaine… »

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