Le 30 aout 1991 ... Ceci est peut être une date comme les autres pour vous, un jour des plus ordinaire. Pour moi, c'est le début de mon calvaire ou si vous préférez de ma vie. Je suis donc née le 30 aout 1991, un jour pluvieux à Londres. Je devais normalement avoir un frère jumeaux nommée Jim mais celui est mort à la naissance au grand désespoir de mes parents. Ils l'ont d'ailleurs longtemps pleuré. Je fus donc leur première enfant. Mes parents habitait dans une belle banlieue de Londres, j'étais heureuse, ils ont tout fait pour que je vive bien, pour que je ne manque de rien, pour que je sois la petite fille la plus heureuse du monde. Un an, deux ans, trois ans ... et c'est ainsi que les années s'écoulèrent jusqu'à mes huit ans. Huit, ce chiffre que je hais tellement ... J'avais huit ans quant le bonheur m'a abandonnée. Ma mère mourut dans un accident de voiture. Je fus détruite, je me sentie morte quant on m'annonça que ma mère était morte, je ne n'avait plus gout à la vie, des idées noires me hantait ... Mon père sombra également doucement dans l'alcool et la drogue. Il était de moins en moins à la maison, et lorsqu'il revenait, il était étrange, il vacillait. Cette image de mon père m'a d'ailleurs marqué à vie. Je me souviens de nombreux appel téléphonique de la banque, de personnes à qui nous devions de l'argent. L'assistance sociale ne tarda pas à débarqué chez nous, c'était certainement l'un de nos voisins qui les avait appelés. Il m'emmenèrent contre mon grès, me certifiant que c'était pour mon bien, que mon père n'était plus en mesure de m'élever tout seul.



Je fus internée dans un foyer de Londres. La vie là bas était durs, très durs. Je devais être sur mes gardes en permanence, savoir me défendre, répliquer tout de suite lorsqu'on m'agressait, tout ça pour me faire respecter. C'est d’ailleurs dans ces conditions que j'ai découvert, la drogue et l'alcool. C'était mon seul moyen de m'échapper de la réalité dans laquelle je vivais. Je me fichais pas mal de ce qui m'entourait. Puis un jour l'amour est arrivé encore une fois contre mon grès, je ne voulais pas dépendre de quelqu'un, je m'étais toujours considérée comme indépendante, capable de me débrouiller seule. Il s'appelait Ed et il m'a convaincu de me battre pour m'en sortir, de vaincre le milieu dans lequel je me trouvais. Je l'ai écouté et je me suis battu, j'y était arrivé lorsqu'il m'a quitté ... Il est allé vivre à New York en me laissant une simple lettre :

"Chère Jena,
Je suis navrée de ne rien t'avoir dit mais je pars vivre à New York pour mes études. Tu es fortes, tu as réussi à t'en sortir, alors je t'en pris, si tu m'aimes encore, ne replonge pas dans la drogue et dans l'alcool. Je ne t'oublierais pas.
Ed."



Je me mis donc à étudier, me plongeant dans les études pour l'oublier. Longtemps, j'ai espéré avoir de ses nouvelles mais rien. J'ai essayé de l'appeler, de lui envoyer un e-mail mais je n'ai jamais eu de réponses. J'ai donc continué ma vie, puis peu à peu j'ai réussi à l'oublier. J'ai continué ma vie, l'oubliant petit à petit ... A dix-sept ans j'avais trouvé un petit travail de serveuse. C'est grâce à celui ci que j'ai pu quitté le foyer à l'âge de dix-huit ans pour m'installer dans un petit studio toujours dans Londres. Par la suite, après avoir eu mon diplôme, j'ai réussi à obtenir une bourse pour intégrer une faculté de médecine française. Par bonheur j'ai réussi mon concours du premier coup. C'est ainsi que j'ai quitté Londres pour Paris. Lorsque je suis arrivée, je suis littéralement tombée amoureuse de cette magnifique ville. Je me suis installée sur le campus de ma fac et pour la première fois, j'ai envie de voir ce que me réserve ma nouvelle vie.