► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 I can't believe that you're just here...

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MessageSujet: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyMer 31 Aoû - 20:15

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Aujourd'hui était une des journées les plus prometteuses de Amandine. En effet, la veille, au soir, une jeune fille l'avait appelé désirant un stage dans le domaine de la mode. Elle se serait donc prête à travailler avec Amandine pendant tout un mois. La jolie blonde, qui venait tout juste de s'installer à Paris, il n'y a pas plus d'un mois, ne pouvait être que ravie d'avoir trouvé une possible stagiaire. Enfin de quoi retrouver le sourire après l'annonce du cancer de sa mère. Depuis, elle avait été comme détruite par cette annonce, sa mère étant en quelques sortes la seule famille qu'il lui restait. Enfin... Du coup, Amandine c'était levée d'une humeur enchantée. Elle avait même mis une robe, ce qui arrivait vraiment très rarement. Mais c'est en pensant à son rendez-vous qu'elle se rendit réellement compte que la jeune fille s'appelait Marie, une chose à laquelle elle n'avait pas porté attention, trop excitée à cause du fait d'avoir trouvé une stagiaire. Marie... Comme sa fille. Même si elle ne l'avait pas vu depuis plus de seize ans, elle se disait qu'elle pourrait l'être. Mais cette pensée s'échappa rapidement des pensées d'Amandine, laissant de nouveau place à l'excitation de la jeune femme de rencontrer sa future stagiaire.

Après avoir engloutit une énième tasse de café, elle prenait son vélo pour se rendre au lieu où elle et la jeune Marie c'étaient donné rendez vous : le café Oz. Ce nom faisait rêver. Il faisait penser au magicien d'Oz. Pendant les cheveux au vent, Amandine s'empressait de traverser le grand Paris, de peur d'être en retard à ce rendez-vous tant attendu. Arrivée devant le café, Amandine se regarda rapidement dans la vitrine pour remettre ses cheveux en ordre. Elle entra dans le café, et à en juger par l'horloge qui lui faisait face, elle était en avance. Il était dix heures, et le café semblait assez désert. La jeune Marie avait dit à Amandine qu'elle était plutôt petite, et blonde, hors il n'y avait personne qui ne correspondait à cette description. Amandine alla donc s'asseoir à une table près de la fenêtre, de laquelle on voyait la rue, et les gens qui y passaient.

Au bout d'une longue dizaine de minutes, une jeune demoiselle entra dans le café. Elle était très jolie et attirait le regard. Petite et blonde, elle devait être le rendez-vous d'Amandine. Elle avait des cheveux ondulés ravissants, qui brillaient presque au soleil. Ses yeux étaient grands, et bleus. Elle était vraiment séduisante. Elle s'avança à la table où je me trouvais. Je me levais donc pour me présenter. « Bonjour ! Vous êtes bien Marie ? Je suis Amandine, Amandine Le Duc. »
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyJeu 1 Sep - 12:31

  • J’étais revenue chez mon père pour quelques temps, bien que j’eus intégré l’internat militaire se situant à deux heures de la capitale, mais je devais pour mes études trouver ma voie comme me l’avait indiqué mes chers professeurs de mon nouvel établissement. Je n’avais que 16 ans, je ne savais pas encore ce que serait ma vie côté professionnel. Bien-sûr comme chacun j’avais quelques idées mais sans but réel. Certains domaines m’attiraient mais bien trop compliqué pour moi, telle que la médecine ou peut-être dans le social pour avoir vécu seule avec mon père, essayant d’avoir un semblant de vie. Je ne parle pas du côté matériel, car jamais je n’avais manqué de quoi que ce soit, mais du côté relationnel ou je n’avais pas connu ma mère, enfin cette femme qui avait préféré une fois m’avoir mise au monde nous abandonner. Cela m’avait choquée d’apprendre qu’elle était toujours en vie d’ailleurs pour moi, je la pensais morte…Bref, devenir assistante sociale pourrait me convenir, ou alors poursuivre dans une carrière militaire, il fallait avouer que le fait d’intégrer cette école m’avait fait un bien fou ! Je n’étais plus la même, cela m’avait forgé le caractère même si je restais avant tout une adolescente de 16ans.

    Ma venue ici ? Je devais effectuer un stage dans le stylisme, j’avoue comme chaque jeune femme, j’aime les vêtements chics, à la mode alors interrogatrice, je voulais savoir comment tout cela se faisait. De l’idée jusqu’à l’ébauche ensuite jusqu’au croquis final pour enfin finir par la confection après en voir détailler la matière, les couleurs etc…Ce matin je m’activais vivement pour aller rejoindre mon maître de stage, Melle …je ne sais plus trop ah si, Le Duc ! Nous avions rendez-vous au café d’Oz, pour discuter un peu, apprendre à se connaître et voir comment tout cela fonctionnerait entre nous, voir les détails à venir, planning, tâches… Bref, je me levais de bonne heure, pris une douche, me vêtis de façon à être présentable et une coiffe simple en queue de cheval. Me voici fin prête pour ce fameux entretien. Je ne pris même pas le temps de déjeuner tant j’étais stressée, alors prenant mes clefs je fis un simple tour dans la chambre de mon père lui déposant un baiser sur le front sans le réveiller, n’omettant pas de lui laisser un mot sur la porte du réfrigérateur

    Papa,
    Je suis partie à mon rdv de stage je ne sais si je rentrerais ce midi, mais je t’appellerai.
    Repose toi bien et essaye d’avaler quelque chose, je t’ai préparé ton plat préféré, il est au frais.
    Bisous, je t’aime


    En partance pour le lieu-dit, j’arrivais pour l’heure fixée, voyant assise à une table une jeune femme, plutôt jolie, les cheveux longs, avec un regard agréable. Elle s’était décrite lors de notre entretien téléphonique. Un physique à se sentir à l’aise avec cette personne. Alors la voyant se lever pour me saluer, je fis une simple poignée de main accompagnée d’un sourire.

    Effectivement je suis bien Marie, Marie Lefèvre. Enchantée Melle Leduc.

    Sur ce je pris place face à elle, déposant mon sac à main près de moi. J’aimais l’endroit où nous étions placé et ne manquait pas de le lui dire histoire de lancer la conversation tranquillement ;

    J’aime beaucoup m’installer près de la vitre tout comme vous, lorsque je rentre dans un endroit tel que celui-ci, on peut y voir les gens s’activer, voir les moindres mouvements et puis le ciel aussi.

    La moindre des choses était de se présenter correctement non ? Surtout lors d’un entretien d’embauche pour un stage d’une telle durée.

    Un serveur vint demander si je souhaitais quelque chose, alors hésitante, je réfléchissais espérant que mon estomac en accepte le contenu.

    Une menthe à l’eau s’il vous plait dis-je avec le sourire. J’attendais nerveusement la suite des événements.
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyVen 2 Sep - 14:32

La jeune fille qui venait à peine d'entrer semblait bien être le rendez-vous d'Amandine. Elle était jeune, séduisante, ses cheveux attachés en une somptueuse queue de cheval. Elle devait probablement plaire aux garçons de son âge. Elle vint alors tendre sa main à celle d'Amandine en se présentant : Marie Lefèvre. Lefèvre. Ce nom résonnait dans la tête d'Amandine. Était-ce elle ? Était-ce ce bébé qu'elle avait abandonné il y a maintenant seize ans ? Non, elle ne voulait pas y croire. Peut être avait-elle mal entendu. Elle essaya de sortir cela de sa tête, et se rassit, en compagnie de cette jeune fille. Elle regarda par la fenêtre, pensant au fait que la Marie qui lui faisait face pourrait avoir ce lien de parenté avec elle. Mais la jeune fille la sortit de ses pensées en lui faisant remarqué qu'elle aimait bien s'asseoir près de la vitre également. Ca leur faisait un point commun. Amandine se contenta de hocher la tête pour toute réponse. Elle était vraiment perturbé par le nom de la jeune fille. Et si c'était elle ? Comment allait-elle réagir ? Qu'allait faire Amandine ? Elle était complètement déstabilisée, et ne savait pas vraiment quoi dire, mais évitait de le montrer à la jeune fille.

Au bout d'une poignée de seconde, un serveur vient alors leur demander ce qu'elle voulait. Marie commanda une menthe à l'eau. Amandine regarda l'homme avant de répondre : « La même chose pour moi s'il vous plait. » Puis elle se retourna vers Marie. En examinant discrètement ses traits de visages, elle put remarquer qu'elle se ressembler sur certains points. Toutes les deux étaient blondes, aux yeux bleus. Elles avaient également un corps très bien formé, et n'étaient pas très grande. Amandine trouvait que cela faisait vraiment beaucoup de coïncidence. Mais elle préférait détourner la conversation. « Alors comme ça, vous vous intéresser au milieu de la mode ? » Elle remarqua la débilité de sa question. Si elle demandait un stage de stylisme, il était évident qu'elle s'intéressait à la mode. Mais Amandine ne dit rien, une nouvelle fois, faisant comme si de rien n'était.

Au bout d'une ou deux minutes, le serveur refit son apparition pour servir les deux demoiselles. Amandine saisit son verre, en sirotant quelques petites gorgées de boisson. Elle ne pouvait s'empêcher de penser au fait que Marie, la Marie qui lui faisait face, pouvait être sa fille. Mais elle n'était tellement pas sûre d'avoir entendu le bon nom de famille, qu'elle avait comme une certaine peur. Elle n'en pouvait plus, et ce devait de rassurer ses doutes, persuader que cette jeune fille ne s'appelait pas Marie Lefèvre. « Excusez moi, mais, votre nom, c'est bien Lefèvre ? » Amandine appréhendait sa réponse comme jamais. Elle savait que si elle disait oui, sa vie prendrait un tout nouveau tournant.
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyVen 2 Sep - 17:08

  • Après m’être présentée comme il se doit à cette femme, Melle Le Duc, je vis qu’elle semblait ailleurs, je ne pouvais m’empêcher de voir que ses traits du visage étaient comme tendus ? Oui peut-être…Alors prenant place en face d’elle contre la vitrine je lui lançais un bref sourire sentant comme une légère tension de ma part, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Le fait que ce soit un entretien d’embauche pour mon stage ? J’allais mettre les pieds dans un domaine totalement inconnu et l’inconnu me faisait peur. J’avais beau avoir 16ans, avoir pris de l’assurance et redresser mon caractère plutôt impulsif, j’avais parfois du mal encore à gérer ma nervosité face à des événements inconnus et c’était le cas, bien que cette Melle Le Duc me paraissait sympathique bien que pas très bavard. Je m’attendais à toutes sortes de questions, les enchainant les unes après les autres mais il n’en fut rien.

    Elle semblait prendre son temps, commanda la même chose que moi. Je ne pus m’empêcher de la dévisager discrètement, elle semblait bien songeuse comme ailleurs alors je tentais de me faire discrète attendant qu’elle daigne me questionner sur mes motivations et autres se rapportant au stylisme, ce qu’elle fit après un moment.

    En réalité je n’ai pas eu trop le choix, ça peut paraitre désobligeant et j’en suis désolée, mais là où je suis mes cours chacun avait un projet bien défini en tête alors j’ai laissé la place aux autres et me suis retrouvée avec ce stage à faire chez vous dans le stylisme. Mais étant de nature curieuse, j’avoue que j’ai tout de même hâte de voir comment se déroule toutes les étapes, de l’idée jusqu’à la concrétisation d’un vêtement.

    J’espérais qu’elle ne prenne pas mal le fait que je sois franche avec elle, après tout pourquoi lui mentir. Mais je ferais ce qu’il fallait pour en tirer une bonne évaluation à la fin de ce stage. J’étais une élève consciencieuse de nouveau et j’allais donc m’appliquer. Et qui sait peut-être trouverais-je là-dedans un centre d’intérêt pour mon avenir.

    Puis le serveur revînt nous apporter nos deux menthes à l’eau que nous remercions accompagné d’un sourire, prenant chacune notre boisson en main. J’avais pour habitude de faire tournoyer ma paille dans mon verre pour mieux diluer le sirop avant d’en boire une petite gorgée lorsque Melle Le Duc reprit la parole me demandant si mon nom de famille était bien Lefèvre. Relevant la tête et cessant de boire je la regardais un court instant avant de rétorquer quelques inquiète, ne sachant pourquoi ce nom l’intriguait. Elle n’avait pas demandé cela sans raison.

    Oui c’est bien cela, Lefèvre, Marie Lefèvre dis-je un demi-sourire aux lèvres quelques peu stressée de la façon dont elle m’avait posé la question.

    L’air qu’on pouvait avoir, le ton employé en disant long sur le comportement ou les pensées d’une personne…

    Si je peux me permettre pourquoi me poser la question ? Y aurait-il un problème ?
    Peut-être connaissait-elle mon père ?


    Oui ça devait être ça, cette idée me réconforta quelques peu avant de poursuivre.

    Je sais que Paris est grand mais peut-être connaissez-vous mon père, il côtoie beaucoup de monde avec son emploi, Sylvain Lefèvre.

    Etant employé à la RATP, il voyait une masse de gens chaque jour, moins ces temps-ci étant malade mais il avait toujours eu le contact facile avec tout le monde. J’attendais de connaître la suite…
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyVen 2 Sep - 21:30

La jeune fille avoua à Amanda que si elle avait prit son stage, ce n'était pas par choix, mais plus par contrainte. Cependant, elle semblait être intéressé par la mode et la confection de vêtements, ce qui ravit Amandine. Elle sourie alors à Marie. La jeune demoiselle lui dit aussi qu'elle était curieuse, encore un point commun qu'elle avait avec sa possible mère, qui commençait à stresser, sans pour autant le montrer à Marie. Plus le temps passait, et plus Amandine pensait que la jeune fille qui lui faisait face était belle et bien sa vie, mais elle ne savait toujours pas ce qu'elle pourrait faire. Mais avant, il fallait qu'elle pense à la possible réaction de Marie. Et cela, ça ne la rassurait pas du tout. Elle n'allait jamais pouvoir apprécié sa mère, sa vraie mère. Peut être que Sylvain avait fait passé Amandine pour morte pour avoir une bonne réponse au fait qu'elle n'ait pas de mère. Si Sylvain avait menti à leur fille au sujet d'Amandine, elle ne pourrait jamais le lui pardonner. Elle souhaitait vraiment la connaître.

Une fois que le serveur fut revenu, Marie prit également sa boisson. Amandine était pleine de stress, se demanda si elle devait ou non demander à cette jeune fille si son nom était bien Lefèvre. Elle le fit, en appréhendant la réponse comme j'avais elle n'avait appréhendé quelque chose. Elle souhait vraiment qu'elle dise non. Mais si elle disait oui, après tout, il pouvait y avoir plusieurs Marie Lefèvre dans Paris. La jeune Marie répondit oui. Amandine se dit qu'heureusement qu'elle était assise, sinon elle aurait senti le sol se défaire sous ses pieds. Elle passa sa main dans ses cheveux, avec la tête bourrée de phrases qui fusaient dans tous les sens, sans qu'elle n'arrive à dire quoi que se soit. Elle se contenta de sourire à Marie, une nouvelle fois.

Et sans attendre, Marie demanda si elle connaissait son père, qui s'appelait Sylvain. Amandine eut alors l'impression que le temps s'arrêtait, que plus rien ne bougeait. La jeune demoiselle qui était devant ses yeux n'était personne d'autre que sa fille. Sa propre fille. Elle ne put s'empêcher de lâcher un « Eh merde ! » avant de mettre sa tête dans ses mains. Ce n'était pas possible. Plus de six milliards de personnes vivaient en France, plus de six milliards de personnes auraient pu demander à avoir un stage, et il fallait que cela tombe sur la fille qu'Amandine avait eut seize années auparavant. Bien sûr, elle était heureuse de la voir, et encore plus de voir qu'elle était une belle jeune femme. Mais elle ne savait pas comment lui dire. Elle se décidait quand même à jouer la carte de la franchise. « Bon, Marie, écoute. Je n'ai pas envie de te mentir, parce que je pense que depuis seize ans tu mérites d'avoir la vérité. Je pense que je suis ta mère. Voilà. »

C'était bref, clair, net, et très précis. Et au moins, c'était dit. C'était un poids très lourd qui retombait très soudainement. Seulement maintenant, ça allait sans doute faire un poids en plus pour la jeune Marie.
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyLun 5 Sep - 10:52

  • Elle semblait apprécier tout de même le fait que malgré ce n’était pas mon choix, j’avais quand même envie de découvrir ce monde caché de la mode. On voyait de grandes stars porter de beaux vêtements à des prix exorbitant toujours une tenue différente et de renommée, mais que savions-nous de leur création, du point de départ ? J’aimais connaitre les de l’ombre, celles que nous ne voyons pas et qui pourtant existent ! Amandine me fit un léger sourire ce qui me rassura, elle ne me prendrait donc pas en grippe, ce qui me soulagea énormément ;

    Me rafraichissant je me disais que cet entretien allait bon train, sur la bonne voix me souriant même une seconde fois avant de ne lâcher un juron ce qui me fit relever la tête et quitter la paille que je tenais entre mes lèvres la regardant avec un air d’incompréhension. Etait-ce parce que je venais de citer le nom de mon père ? Avait-il eu un semblant d’histoire quelconque ? Non il était avec Cardamine. Alors qu’était-ce ? J’étais perplexe me redressant sur mon siège quand je la vis plonger son visage entre ses mains. C’était …déstabilisant.

    Vous allez bien ?

    Puis soudain elle me regarda s’apprêtant à ouvrir la bouche, alors pour la rassurer je lui lançais un semi-sourire, comme pour lui dire qu’il n’y avait aucun problème, que tout irait bien. Alors une main posée sur la sienne comme pour lui donner du courage, la regardant toujours elle me balança quelques mots qui me firent comme l’effet d’une grande gifle !
    Je la regardais, retirant ma main puis la regardant un instant avant de déglutir sentant ma gorge se serrer. Je baissais les yeux, attrapa mon sac à main puis sorti un billet de 5euro pour le déposer sur la table afin de partir. Je restais muette sentant les larmes monter un mélange de joie, de tristesse, de colère, de haine que je préférais m’écarter d’elle. Je tentais de fouiller dans ma mémoire essayant de comprendre, d’assimiler certaines choses que son prénom ne me disait rien, cela aurait dû me sauté aux yeux non ? Puis me rappelant une ou deux conversations eut avec mon père, je me souvenu qu’il l’a nommait « Mandy », probablement le diminutif d’Amandine, voilà pourquoi je n’avais pas fait le rapprochement. Mon Dieu, c’était affreux, dans quelle situation étais-je ? Puis me levant lui faisait face je la regardais de haut.

    Vous devez faire erreur ma mère est morte lorsque j’étais petite.

    J’essayais de ne pas avoir la voix tremblante, et pour moi ma mère absente avait toujours été éphémère, elle nous avait abandonné, lâchement, malgré que je n’avais appris son existence que depuis peu. Mon père n’en parlait jamais, parlait d’elle au passé, me disait qu’elle était partie mais quand vous êtes petite et que votre mère n’est pas là, se dire qu’elle ne reviendra pas, signifiait pour moi qu’elle était partie retrouver les anges. Nous n’en parlions jamais avec mon père, je ne voulais pas le faire souffrir. Ce n’est qu’il y quelques semaines, lorsqu’il avait fouillé ma chambre pour y trouver du cannabis qu’il était tombé sur cette petite boite jaune ou j’y avais mis des lettres, des petits cadeaux fait à l’école, ou encore des pétales de roses séchés. Mais j’avais fini par la jeter en apprenant qu’en fait elle nous avait abandonné sans même se retourner, sans même avoir téléphoné une seule fois. Quel genre de mère pouvait-elle être ? Je la détestai de nous avoir fait ça et là, si c’est réellement ELLE, que veut-elle ? Que revient-elle faire par ici, Mon père était-il au courant de son « retour » surtout dans son état maladif, je ne voulais pas qu’il s’en fasse davantage…

    Je pense que ce stage n’est pas une chose qui me convienne, désolée. Et trouvez-vous une autre personne.

    Tenant mon sac fermement et inspirant doucement comme pour ne pas me faire remarquer, je pris la direction de la porte de sortie…Le cœur compressé tout mon univers venait de s’écrouler. J’avais intégré l’internant militaire, avait pris un nouveau départ tout semblait rentrer dans l’ordre jusqu’à aujourd’hui…J'étais perturbée!


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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyLun 5 Sep - 21:11

La jeune fille semblait choquée, ce qu'Amandine comprenait très bien. Après tout, découvrir sa maternelle après seize ans d'absence, ça devait lui faire quelque chose. Le sourire de Marie c'était totalement décimé, et Amandine ne savait pas vraiment quoi dire. Un long silence se fit sentir. Amande était gênée, et n'osait même pas faire un simple geste. Elle se mettait trente secondes à la place de sa fille, parce qu'après tout, c'était ce qu'elle était. Elle pensait très bien que découvrir que sa mère est là, devant nos yeux, alors qu'on le l'a jamais vu, même peut être pas en photo. Mais après tout, elles se ressemblaient sur tellement de point que certaine personnes présentes dans le café auraient pu deviner qu'elles étaient mère et fille. Mais Amandine ne préférait rien dire, du moins, ne pas s'énerver, pas tout de suite, même si pour Marie, sa mère était tout bonnement morte. Cette annonce fut comme un réel coup de poignard que l'on tourne dix fois dans le cœur d'Amandine. C'est sûr qu'elle n'avait pas été présente, mais de là à dire qu'elle était morte. La jeune Marie ne la croyait dont pas, alors elle se devait de lui prouver qu'elle était vraiment sa mère. Elle s'apprêtait à partir, mais Amandine lui attrapa doucement le poignet, de peur de lui faire mal. « Tu crois vraiment que je te mentirais sur ça ? Très bien. Tu t'appelles Marie, Marie Ji-Han Lefèvre. Tu es née le quinze août mille-neuf-cent-quatre-vingt-quinze. Ton père se nomme Sylvain Lefèvre. Tu es née et as grandi à Paris. Et d'ailleurs, au cas où ton père ne te l'aurais pas dit, tu as des origines bretonnes, par moi. Et crois moi, je ne m'amuserai vraiment pas à te mentir sur ça. »

Amandine ne savait pas vraiment comment se comporter. Elle ne savait pas ni quoi faire ni quoi dire. Elle avait beaucoup de mal à réaliser que là, juste en face d'elle, se trouvait sa fille. Cette même fille qu'elle avait mise au monde seize ans auparavant. Cette même fille dont elle n'avait pas eu de nouvelle depuis ce qui lui paraissait être une éternité. C'était étrange, et d'un autre côté, c'était un soulagement énorme. Au moins, Marie semblait en pleine forme. Elle était vive, et pleine de santé. Elle était ravissante. Seulement, elle n'avait pas vraiment du apprécier l'annonce que Marie lui avait faite, puisqu'elle s'apprêtait à partir. Amandine lâcha donc sa main, avant de lui dire : « Marie, tu peux t'en aller si tu veux, mais je ne sais pas si c'est ton père qui t'a dit que j'étais morte, mais il est peut être temps que tu connaisses la vérité... » C'était bien vrai, car Amandine en avait marre de mentir aux gens qu'elle aimait, et elle était prête à répondre à n'importe quelle question de sa fille.
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyMer 7 Sep - 16:38

  • J’étais bouleversée de cette annonce, surtout que j’étais venue ici pour un stage en stylisme et non pour me retrouver face à face avec cette femme qui se disait être ma mère ! Je m’étais totalement renfermée sur moi-même, ne sachant pas comment réagir au fond. Une sensation de plusieurs émotions m’envahit, du soulagement, de la colère, de la tristesse mais aussi de la rancœur ! Je pouvais enfin mettre un visage sur le nom de celle qui m’avait mise au monde, de la colère pour nous avoir abandonnée avec mon père et de la rancœur me disant que si elle était restée près de nous, peut-être, non, je n’aurais pas eu cette vie passée. Tant de choses se bousculèrent dans ma tête que je commençais même à suffoquer et me sentir étourdie. Pour moi elle était morte, je ne voulais pas en parler pour quoi faire ? J’avais réussi à construire un semblant de vie avec mon père même si entre lui et moi ces derniers mois tout n’avait pas été facile mais on avait toujours été là l’un pour l’autre. Je me refusais à aller vers elle, à discuter avec elle. Que lui devais-je ? La vie ? Certes, mais après, tout ce manque que j’avais ressenti, les choses que j’aurai voulu partager avec ma mère, mes premiers amours, le conseil d’une mère, le réconfort, toutes ces choses que je n’ai pas eu la chance de connaître.

    Le pire avait été à l’école primaire, lors des cadeaux que l’on offrait chaque année pour la fête des mères, une mère absente, ne sachant où elle était, que je croyais disparue de ce monde, mon père m’en parlant au passé, mais je ne sus réellement la vérité il n’y a que deux mois avant mon départ à l’internant militaire. Et là savoir morte m’était plus facile à l’époque alors lorsque mon père m’avoua qu’elle nous avait quittés dans le sens propre que j’en avais été chamboulée au plus haut point. Même mon père avait été surpris que je crus une telle chose, il ne m’avait jamais dit qu’elle était décédée mais j’en avais conclu cela tout bonnement…

    Mais elle était bien là, face à moi. J’eus une pensée pour mon père, me demandant s’il savait si elle était revenue à Paris. J’avais pensé tant de fois à cette rencontre, rêver serait le bon terme, j’avais eu tant de choses à lui dire, alors pensant que ce n’était pas possible, je prenais une feuille, un stylo et lui écrivait, tant de lettres noircies par l’encre qui rejoignait à chaque fois les nombreux cadeaux qui lui étaient destinées dans cette fameuse petite boite jaune cachée en haut de mon dressing chez mon père.

    Mais je me refusais à admettre la vérité qui me blessait au plus profond de moi, c’était peut-être une façon de me préserver, ma vie prenait un tournant, tout semblait s’arranger je suivais assidument mes cours, était méritée de mon travail et de mon comportement, respectée de tous désormais à l’internat militaire et là en une fraction de seconde elle venait briser tout cela !

    Sur le départ voulant quitter les lieux à tout prix, je sentis une légère pression sur mon poignée, ce fut « Elle » qui me retint reprenant la parole.
    Ce n’était pas difficile de savoir tout cela et quand bien même, voulais-je vraiment la refaire entrer dans ma vie ? Elle était pour moi à l’heure actuelle, une simple étrangère. Ce qui était frustrant était de savoir qu’une personne vous avait connu par le passé et que vous n’en ayez aucun souvenir. Mais 16 ans c’était écoulé!!
    Je ne pris même pas la peine de la regarder, regardant par la baie vitrée ou les gens dehors s’activait, chose que je devais aussi pour fuir cet endroit et elle par la même occasion. Je serrais les dents sentant les yeux me piquer de plus en plus.
    Puis elle me lâcha la main, où prise d’une rage intérieure je soutenais son regard.

    Il ne m’a rien dit, j’ai toujours cru que c’était ainsi et cela m’allait très bien. Et la vérité je la connais, une femme indigne qui a agi en traitre pour en venir à ses fins, allant même jusqu’à tomber enceinte avant de tout quitter, de tout abandonner lâchement. Une telle histoire est pitoyable tout comme la personne que j’ai en ce moment même en face de moi. Je ne suis pas votre Marie et ne le serait jamais. Retourner de là ou vous venez on ne s’en portera que mieux Melle Le Duc !

    J’avais pris un air arrogant, la regardant, je ne voulais pas la connaître, je ne voulais pas qu’elle fasse partie de ma vie ni celle de mon père. En parlant de mon père je voulais tout de même savoir une chose…

    Mon père sait que vous êtes là ?

    J’attendais impatiemment de connaître sa réponse ensuite je filerais sans même me retourner, après tout je ne lui devais rien et encore moins de la compassion, du remerciement ou quoi que ce soit. Je sortis mon portable de mon sac envoyant un sms à mon père pour l’informer de ma rencontre surprenante tout en poursuivant dans mes paroles.

    Une femme qui met un enfant au monde n’en est pas pour autant une mère.

    Je m’apprêtais à appuyer sur la touche « envoi » de mon GMS…


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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyJeu 8 Sep - 20:19

Amandine se retrouvait là, dans une étrange sensation de flottement. Elle était face à sa fille, elle ne pouvait pas en croire ses yeux, c'était impossible. Comme quoi, le monde était vraiment petit. Peut être qu'elle perdait un stagiaire, mais à la limite, elle s'en fichait. Sa fille était là, elle l'avait retrouvé. Depuis seize ans qu'elle attendait ça, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Ni quoi dire d'ailleurs. Elle se contentait de rester assise, regardant Marie s'énerver, vouloir partir. Elle se devait de la retenir. Elle ne pouvait pas laisser sa fille partir comme ça et la perdre de nouveau. Elle avait promis à Sylvain de ne rien faire pour la retrouver, et elle n'avait rien fait. Ce n'était qu'un immense coup du hasard. Mais maintenant qu'elle était là, Amandine ne voulait pas la laisser partir, elle ne voulait pas la perdre une deuxième fois.

Le temps avait été long, loin de sa fille. Elle n'avait rien oublié d'elle à commencer par le jour de sa naissance. Chaque quinze août, elle pensait à elle le plus fort possible. Elle allait même jusqu'à rester enfermée chez elle, pour ne penser à rien d'autre qu'à Marie. C'était dure pour elle. Des fois, elle aurait juste voulu pouvoir voir sa fille, sa vie. Et c'était posé beaucoup de question. Comment allait-elle ? A quoi ressemblait-elle ? Est-ce qu'elle vivait toujours avec Sylvain ? Celui-ci l'avait-elle faite adopter ? Est-ce qu'il s'occupait bien d'elle ? Tellement de questions auxquelles, à cet instant précis, elle venait d'avoir les réponses. Toutes ces réponses qu'elle avait attendu pendant plus de seize ans venaient, en quelques minutes, d'apparaître là, juste sous son nez.

Elle apprit rapidement que ce n'était pas Sylvain qui lui avait dit qu'elle était morte, ce qui lui fit un soulagement fou. Au moins, il ne lui avait pas menti sur sa mère. Mais comme on disait, tel père telle fille. Elle pensait exactement la même chose que Sylvain, et répétait presque mot pour mot ce qu'il avait dit à Amandine en la voyant. Pour elle, c'était une mère indigne et tout ça tout ça. Amandine n'avait aucune excuse à lui donner, alors elle ne dit rien, mais elle n'avait certainement pas l'intention de partir. « Peut être que je suis une mère indigne à tes yeux, et je ne sais pas vraiment ce que ton père a pu te dire sur moi, mais il est toujours bon d'avoir deux versions des choses. Et oui, il sait que je suis revenue sur Paris. Je l'ai vu il y a quelques jours. » Elle ne voulait pas cacher à Marie qu'elle avait déjà vu son père au paravent.

Le silence se faisait, et Marie jouait avec son portable. Amandine aurait bien aimé un peu plus d'attention, mais elle se voyait mal faire la moral à sa fille. Mais lorsque celle-ci lui dit que ce n'était pas parce qu'elle l'avait mis au monde qu'elle était sa mère, Amandine ne pouvait s'empêcher de riposter. « Non, tu as raison. Mais une femme qui s'inquiète chaque jour de savoir si son enfant va bien ou non, ça, ça fait d'elle une mère responsable. »
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyVen 9 Sep - 9:20

  • Un vrai cauchemar ! Ma soi-disant mère se trouvait là, devant moi, comme désemparée de la situation mais qu’avais-je à lui dire ? Qu’avais- je à faire ? Je n’avais pas réfléchi sur l’instant tant j’étais déstabilisée et surtout en colère. Elle nous avait quitté et maintenant 16 ans plus tard elle revint comme si de rien pensant pouvoir intégrer de nouveau nos vies ? Certainement pas ! Comme quoi le hasard avait bien mal fait les choses sur ce coup. Pourquoi lorsque tout semble se rétablir et aller au mieux dans la vie, une autre vient tout gâcher ? J’étais remontée de façon à me sentir crispée intérieurement, je voulais la laisser là en plan mais j’écoutais la suite de ses paroles tout de même…

    Moi aussi je m’étais posée de questions sur ma mère, mais c’était de façon différente pensant qu’elle était morte, et je ne voulais pas causée de peine à mon père alors je gardais tout cela enfoui en moi depuis mon plus jeune âge. J’avais demandé un jour à mon père en rentrant de l’école pourquoi les autres avaient une maman et pas moi. Et mon père s’était agenouillé à mes côtés en me prenant la main et m’avait dit qu’elle était partie loin, très loin et qu’elle ne reviendrait pas. Certains se moquaient de moi à l’école primaire, ou alors me posaient des questions à savoir pourquoi je n’avais qu’un père et pas de mère. Et à cet âge, la mauvaiseté et la méchanceté est bien pire qu’autre chose, qu’il m’arrivait d’aller pleurer dans les toilettes avant que la maitresse ne vienne me réconforter me prenant avec elle. A y repenser elle était douce et très gentille avec moi, que j’aurai aimé avoir une maman comme elle, pensais-je à cette époque. J’avais une bonne mémoire, je me souvenais de cette période qui avait dû être la plus traumatisante pour moi, petite avec pleins d’autres enfants et me sentant bien seule ayant hâte de voir mon père revenir me chercher lui sautant dans les bras.

    Elle voulait des réponses à ses questions, c’est ce que je fis, j’en avais déduit qu’elle ne faisait plus parti de ce monde, hors je m’étais trompée mais ce qui était certain c’est qu’elle ne faisait pas partie de ma vie et n’en ferait jamais parti. En nous quittant elle avait décidé de tourner une page de sa vie, et bien elle a eu ce qu’elle voulait, et je ne comptais pas lui donner un rôle dans mon existence. Je m’apprêtais à envoyer un sms à mon père quant elle voulut me donner sa version des faits, qu’allait-elle dire pour sa défense, qu’élever un enfant était bien trop difficile ? Que cela lui avait gâché la vie ? Je m’en fichais mais pour l’enfoncer encore plus dans son mal-être je décidais de l’écouter sur la lancée tandis que je me stoppais dans l’envoi de mon message. Mon père était donc au courant de son arrivée à Paris. J’aurai aimé qu’il me le dise et non qu’il me le cache, cela allait encore être une source de discorde entre lui et moi.

    Un silence s’installa un bref instant ou je relevais les yeux sur cette femme prise de remords, ce qui ne me touchait guère.

    Une mère responsable ? C’est la meilleure.

    Je fis un pas en sa direction.

    Vous n’êtes rien pour moi…Simplement une ombre sur un tableau

    Soudain j’eus comme un frisson me parcourant le dos, comment pouvais-je manqué de respect à cette femme qui pourtant me connaissait, et qui m’avait mise au monde, j’eus un instant de doute que j’en serrais les dents avant de reprendre comme conscience de sa présence.

    Une personne responsable ne fuit pas devant les difficultés, elle n’abandonne pas, elle se bat, elle tente de faire au mieux, même si c’est loin d’être parfait et vous n’êtes nullement une personne de confiance. Qui oserait voler sa propre famille ? La version des faits je la connais, et rien ne me fera changer d’avis, on a beau avoir le même sang qui coule dans nos veines, ce n’est pas pour autant qu’il y un lien quelconque. Et je ne souhaite pas en avoir, est-ce clair ? Alors reprenez votre chemin et laissez-nous tranquille, moi comme mon père. On n’a pas besoin de vous dans nos vies, on s’en est très bien sorti sans vous.

    Mon portable en main je le remis dans mon sac sous ses yeux, j’étais dans une furie folle que j’aurai même voulu la gifler pour qu’elle comprenne à quel point on avait souffert de son absence durant toutes ces années, et mon pauvre père qui n’avait vécu que pour mon bien-être , se privant de vivre sa propre vie pour m’éduquer, passer le plus de temps possible avec sa petite fille ; il avait fait de nombreux sacrifices et là elle revenait pour tout détruire.

    Puis je voulais faire comprendre à Melle Le Duc que nous étions que des étrangers, rien de plus rien de moins.

    Quelle est ma couleur préférée ? Le plat que je déteste ? Le prénom de mon meilleur ami ? Mon sport favori ?

    Je la regardai, soutenant son regard, avec un léger sourire aux coins des lèvres oui un de ses sourires amers, dégouté mais contente aussi de voir que j’avais raison, elle ne connaissait rien de ma personne, hormis, ma date de naissance, mon nom et le lieu où j’ai vécu, comme des renseignements administratifs.

    Ca fait quel effet ? On a rien en commun et maintenant repartez d’où vous venez sans vous retourner, vous l’avez déjà fait une fois, alors la deuxième n’en sera que plus facile, la fuite c’est votre truc. Vous me dégoutez.

    Toute l’amertume, tout ce manque que j’avais éprouvé revenait en moi, je devais fuir cette proximité et vite avant que la pression ne me joue des tours.

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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyDim 11 Sep - 18:53

Cette situation était tellement imprévue qu'Amandine n'avait même pas pensé à ce qu'elle devait faire ou quoi que ce soit. Elle ne savait pas comment se comporter avec la jeune femme qui était en réalité sa fille, elle ne savait pas quoi lui dire, quoi lui promettre, de quoi s'excuser. Mais en réalité, elle n'avait pas l'intention de s'excuser. Car ce qu'elle avait fait, elle avait eu des raisons de le faire, et sans doute que si la jeune Marie avait été dans cette position, elle aurait probablement réagi de la même façon. Bien que ce n'était pas du tout ce qu'Amandine puisse souhaiter ! Au contraire ! Malgrès la personne qu'elle était, elle espérait que sa fille ne suive pas son chemin et ne couche pas à droite à gauche à seize ans, c'est bien trop jeune. Et même si elle n'avait pas été présente, elle espérait fortement que Marie ne se drogue pas et ne fume pas. Elle ne pourrait rien lui dire, et encore moins l'empêcher de faire ces énormes bêtises, elle se contenterait de la conseiller. Même si elle pensait que la jeune fille n'en aurait que faire de ces conseilles, qui pourtant, pourraient peut être un jour lui sauver la vie.

La jeune fille semblait s'être quelques peux calmer. Enfin... Elle avait juste l'air un peu moins énervée qu'elle ne l'avait été les cinq minutes précédentes. Amandine n'avait aucune idée de ce que Sylvain avait dit à sa fille au sujet d'elle, au sujet de sa mère. Et bien qu'il n'était pas du genre à mentir, le fait que Marie ait cru qu'Amandine était morte signifiait qu'il ne devait pas lui en parler très souvent. Mais apparemment, celle-ci se disait connaître la vraie version des faits. Chose totalement absurde puisque que même Sylvain ne la connaissait pas, cette vraie version des faits. « Tu connais la vraie version des faits ? Tu en es sûre ? Non, parce que, ce n'est pas pour te frustrer, mais même ton père, que j'ai vu il y a deux ou trois jours, ne la connaissait pas, cette vraie version des faits. Alors, à moins que tu ne sois devin, cela m'étonne vraiment beaucoup. » Peut être qu'elle allait la contrarier encore plus qu'elle ne l'était déjà, mais cela ne la dérangeait pas de prendre ce minuscule risque.

Marie semblait tout de même assez énervée pour poser une succession de question dont elle savait évidemment qu'Amandine ne connaissait absolument pas la réponse. À la limite, elle aurait pu essayer de répondre au pif, mais non, elle préférait garder le silence. En fait, elle pensait à une chose. Sa fille n'était pas vraiment différente d'elle. Comme elle l'avait remarqué précédemment, elles se ressemblaient physiquement, mais aussi mentalement. Marie semblait vraiment avoir une réaction de petite peste, la même qu'aurait eut Amandine si elle avait été à sa place. Et Marie avait raison, elle n'avait pas grand chose en commun, si ce n'est qu'elles tenaient toutes les deux à Sylvain. « Oui, sauf que ce que tu ne comprends pas ma grande, c'est que j'étais jeune, j'avais tout juste ton âge. Et si tu connaissais la vraie version des faits, peut être que tu comprendrais, mais apparemment, tu es tout aussi têtue que moi, donc je sais que tu ne m'écouteras pas. Tiens, d'ailleurs, ça nous fait quelque chose de commun, non ? »
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyLun 12 Sep - 15:51

  • Si j’avais pensé revoir cette femme à mon retour d’internat, jamais je n’aurais remis les pieds à paris, c’était certain, mais maintenant qu’elle me faisait face, je devais la « combattre ». Je m’étais fait tant d’idées sur elle, je l’avais même idéalisé jusqu’au jour où j’avais appris qu’elle était simplement partie et non pas disparue de ce monde. De l’affection j’étais passé à la haine. Bien-sûr je me posais toute sorte de question, mais à quoi bon remuer tout ce passé qui nous avait tant fait souffert ? Il n’y avait rien à faire pour qu’elle se rachète, c’était impossible ! Comment rattraper 16ans d’une vie ? C’était impensable pour moi, trop de choses s’seraient produites…Si elle était restée la vie aurait été tout autre et bien mieux, enfin je crois, j’aurais eu un père et une mère comme tout le monde…

    Je ne voulais pas la voir apparaitre dans ma vie, j’avais fait sans elle jusque-là et je tenais à poursuivre ainsi. On ne parlait jamais d’ELLE, excepté il y a quelques mois quand je pris le train pour me rendre à l’internat, ou mon père m’avait dit qu’elle m’avait tout de même aimé mais quand on aime on reste auprès des siens, on ne fuit pas comme ça sans rien dire en volant ses proches. J’avais parlé une fois ou deux à ma grand-mère de ma « mère » m’interrogeant sur ce qu’elle était et ce qu’elle avait fait, et étonnement elle ne m’en avait jamais vraiment dit du mal, disons qu’elle ne souhaitait plus parler d’elle, qu’une bonne mère n’aurait jamais quitté sa petite et que je ne lui ressemblais nullement que j’étais une personne intègre et non ce genre de filles qu’Amandine avait été à mon âge. J’étais très proche de ma grand-mère, d’ailleurs elle nous avait beaucoup aidé après le départ d’Amandine, mon père était tellement dépité…La grande histoire de famille dont personne ne souhaite parler désormais. Histoire que ma probable de mère souhaitait me dire des choses, la vraie version de son départ.

    Oui la version est qu’il était bien trop difficile de s’occuper d’un enfant alors la fuite a été la meilleure des solutions, mais pour qui ? Hein ?! J’ai toujours vécu sans mère et ce n’est certainement pas maintenant que les choses vont changer. Et je n’ai aucun désir de vouloir en apprendre davantage sur vos soi-disant malheurs. On a tous une croix à porter. Dites ce que vous voulez à mon père je m’en fiche mais ne venez pas remettre la pagaille, il est…

    J’allais dire « heureux « mais je venais d’apprendre qu’il était très souffrant, elle ne devait pas l’importuner. Et puis il y avait Cardamine aussi, cette jeune femme souriante et gentille, je la connaissais pour avoir été l’une de ses élèves et au fond malgré les mots échangés entre nous, je l’appréciais énormément. Je ne voulais pas la voir évincer de nos vies, plus maintenant.

    Il a quelqu’un dans sa vie et il est bien et elle est douce et attentionnée, tout le contraire de vous, alors fichez le camp, loin, très loin !

    De plus elle n’avait su répondre à de simples questions sur mes goûts, ma vie, mes amis. C’était blessant mais je ne voulais pas me retourner sur le passé. Je voulais lui faire mal comme elle m’avait fait mal ! J’étais rancunière et têtue.

    J’entendais sans vraiment écouter ce qu’elle me disait en ayant même un rictus. Mais ses derniers mots me mirent dans une rage folle intérieure, je devais me contenir. Un point en commun ? Certainement pas ! Alors m’approchant d’elle avec un calme à en faire froid dans le dos, je repris la parole soutenant son regard.

    Nous n’avons stri-cte-ment rien en commun vous et moi. Et peu importe de ce que vous pourrez dire ou non, jamais vous ne ferez partie de ma vie, ja-mais. Est-ce clair ? Et cessez de m’importuner sans quoi j’irais porter plainte pour harcèlement.

    On ne se connaissait pas, elle avait beau être celle qui m’avait mise au monde, je la bafouais de mon existence, je ne l’avais jamais connu en tant que telle, elle m’avait pas sa place dans ma vie. Et peu importe ce qu’elle pouvait penser ou ressentir, j’étais celle qui avait le plus souffert, je m’étais faite une raison et je voulais avancer.

    Si vous avez une once d’intelligence, vous feriez mieux de quitter cette ville sans vous retourner, personne ne souhaite votre présence ici.

    J’avais le regard persan et dur, déterminée je ne me laisserais pas intimider ou encore fléchir par ses belles paroles.

    Je crois que la conversation s’arrête là. Sur ce à jamais. Melle ? Melle comment déjà ?

    Oula que c’était méchant ! Bien sûr que je connaissais son nom, je l’avais enregistré pour notre entretien mais son prénom « Amandine » non, mon père les rares choix qu’il m’en avait parlé, l’avait appelé « Mandy »…

    Je pris la direction de la rue, marchant calmement, essayant de rassembler mes esprits tout en inspirant profondément sans même me retourner espérant qu’elle ne me suive pas, mais en effet elle avait eu raison sur un point, nous étions toutes deux têtues jusqu’à arriver à nos fins. J’enfouissais les mains dans les poches de ma veste pensant que tout se stopperait ici mais…

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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyVen 30 Sep - 20:29

Cette discussion prenait une tournure de plus en plus étrange, et Amandine ne savait pas vraiment dans quelle position se mettre vis-à-vis de sa propre fille. Une tension, presque totalement haineuse, se faisait sentir, mais Amandine se disait que Marie était tout de même le fruit de sa progéniture, elle ne pouvait pas la haïr entièrement. Et après tout, elle ne savait d'elle que ce que Sylvain lui avait dit, et elle ne pouvait pas se forger une opinion sur cela. Mais elle essayait tout de même de comprendre sa propre fille, car elle aurait aimé un peu plus d'amour venant de Marie, même si au début de cette après-midi, elle ne se doutait pas pouvoir la revoir un jour, malgré le baiser qu'elle avait échanger avec Sylvain, et qui n'aurait probablement plus lieu d'être. Enfin, Amandine ne préférait ne pas y penser. En tout cas, elle constatait bien évidemment que sa fille avait des tas de choses à lui dire, malheureusement plus négatives les unes que les autres. Elle ressentait un petit pincement au cœur en voyant que Marie ne savait vraiment rien de la personne qu'était devenue Amande, mais elle ne pouvait pas le lui reprocher. Dans son discours, elle s'interrompit, cherchant ses mots, puis, avoua à Amandine que Sylvain avait quelqu'un dans sa vie. Cela fut presque un choc pour Amandine, même si cela ne l'étonnait qu'à moitié, car il était un très bel homme, et cela aurait été étonnent qu'il ne voit personne. Mais depuis leur baiser, elle ne cessait de penser à lui, et le fait de penser qu'il puisse être avec quelqu'un, c'était vraiment étrange. « Ah oui ? Vraiment ? Car ce n'est pas l'impression qu'il m'a donné lorsque j'étais avec lui, et qu'il m'a embrassé... »

En réalité, Amandine ne voulait pas avouer les choses qui avaient eu lieu dans l'appartement de Sylvain et Marie à sa fille, mais là, ça lui avait échappé, et elle ne voulait pas paraître troubler, et resta dans une position des plus hiératiques. Et d'ailleurs, heureusement, car elle se sentait plutôt dans une position de faiblesse face à la colère de sa fille grandissante. « Bien sûr que si, tu n'imagines pas le nombre de points communs que nous avons, car que tu le veuilles ou non, les liens du sang sont totalement indéniables. Alors descends un peu de tes grands chevaux. » Elle n'avait probablement aucun ordre, ni conseil à donner à cette jeune fille totalement en pleine effervescence. Et elle devait probablement penser qu'elle n'avait aucun ordre à recevoir de sa mère, qui venait de revenir après seize ans d'absence.

La jeune fille, énervée, ne tarda pas à quitter les lieux sur des mots des plus vexant pour Amandine. Elle sortit donc du café. Amandine restait là décontenancer par cette situation, complètement déstabilisée. Elle ne savait pas quoi faire, face à sa fille qui était dehors. Elle savait désormais ce qu'elle pensait d'elle, mais elle ne savait rien du tout de sa mère. Alors, ni une ni deux, elle prit son sac avant de prendre la sortie et de donner ses quatre vérités à Marie. Elle réussit rapidement à la rejoindre après avoir un peu courut, et lui prit une nouvelle fois le poignet. « Marie ! Écoute moi maintenant ! Je n'ai aucune intention de m'énerver, mais je veux que tu arrêtes de te prendre pour je ne sais pas quoi parce que je suis persuadée que ton père ne t'as pas élevée comme ça ! Si je suis là, devant toi, je n'y suis pour rien, je voulais juste trouvée une stagiaire ! Comme je l'ai promis à ton père, s'il ne tenait à moi, je n'aurais jamais cherché à te retrouver ! Mais le destine n a voulu autrement apparemment ! Alors calme toi maintenant, s'il te plait... » Elle savait qu'elle était très mal placée pour dire ça, mais elle ne pouvait plus se taire.
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MessageSujet: Re: I can't believe that you're just here...   I can't believe that you're just here... EmptyMer 5 Oct - 14:04

  • C’était chaotique, je ne me sentais plus à l’aise, mise à nue et perturbée surtout, cette femme était ma mère, celle que je croyais avoir définitivement perdue, combien de fois avais-je prié pour souhaiter la revoir ne serait-ce qu’une ultime fois même si je la pensais morte, et là elle fut devant moi, bien vivante. J’avais su qu’elle nous avait quitté dans le sens figuré, simplement nous abandonnant de son grés et non partie rejoindre le ciel comme je le pensais plus petite….Mais tout tournait au cauchemar, c’était horrible, je venais de retrouver un équilibre qui soudain me fit perdre pied, cette rencontre me fit totalement redescendre de mon nuage affrontant une bien dure te triste vérité, me sentant m’enfoncer comme si le terre s’ouvrait sous mes pieds tel un gouffre !

    Je venais de lui balancer que mon père avait quelqu’un dans sa vie mais elle ne semblait pas appréciée qu’elle se défendit comme elle put !
    « Ah oui ? Vraiment ? Car ce n'est pas l'impression qu'il m'a donné lorsque j'étais avec lui, et qu'il m'a embrassé... »Disait-elle cela pour se défendre, Pour me déstabiliser ? Je gardais malgré tout le contrôle de ma personne ayant un léger rictus, elle pouvait dire ce que bon lui semblait je m’en fis pas cas loin de là. Je la regardais perplexe sans un mot.

    La laissant peut-être s’imaginer des choses qu’elle avait peut-être inventées.
    µpuis elle reprit nos comparant ou non plutôt essayant de nous trouver des points communs que je la regardais le regard noir.
    « Bien sûr que si, tu n'imagines pas le nombre de points communs que nous avons, car que tu le veuilles ou non, les liens du sang sont totalement indéniables. Alors descends un peu de tes grands chevaux. »

    Non mais pour qui se prenait-elle ?! Je fus sorti de ma stupeur, mais elle semblait me donner un ordre, j’hallucinais que je suffoquais intérieurement bien qu’au final j’aurai pu rire sous son nez.

    Dans ce cas, je dois vous remercier d’avoir vécu une telle tragédie, depuis mon enfance, vivant qu’avec mon père qui se démenait sans cesse pour m’élever pendant que certaine devait …

    Je ne finissais s même pas ma phrase, à quoi bon user ma salive pour elle, elle n’en valait pas la peine ! Je quittais donc les lieux et cette femme par la même occasion quand je sentis qu’on m’agrippa par le poigné !
    « Marie ! Écoute-moi maintenant ! Je n'ai aucune intention de m'énerver, mais je veux que tu arrêtes de te prendre pour je ne sais pas quoi parce que je suis persuadée que ton père ne t'as pas élevée comme ça ! Si je suis là, devant toi, je n'y suis pour rien, je voulais juste trouvée une stagiaire ! Comme je l'ai promis à ton père, s'il ne tenait à moi, je n'aurais jamais cherché à te retrouver ! Mais le destin en a voulu autrement apparemment ! Alors calme-toi maintenant, s'il te plait... »

    Alors là si je m’attendais à ça ?! Cette sensation de sa main sur moi ne me fis rien, rien du tout mais ses paroles, signifiait pour moi un tas de choses.

    Au moins ça a le mérite d’être clair ! «Elle venait de dire que s’il n’avait tenu qu’a elle jamais elle n’aurait cherché à me retrouver » Comment pouvait-on dire une telle chose ? Si affreuse, je sentis mon cœur se briser davantage, c’était indéniable pour moi, je détestais au plus haut point oui détestais car malgré le fait que je ne l’avais jamais vue, je l’avais malgré tout aimé avec toutes ces lettres écrites, ces petits cadeaux faits en primaire pour la fête des mères, tous ses petits trésors caché dans cette boite en carton jaune. D’un geste brusque, je me retirais de son emprise avant de poursuivre ma route dans un lourd silence.

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