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 Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ...

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MessageSujet: Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ...   Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ... EmptyMar 25 Juin - 21:59

Parce que parfois, il faut se changer les idées et essayer de mettre sur pause ce qui nous entoure, ce jour-là c'est ce dont avait besoin Danièle.

La jeune femme avait garé sa moto et avait son casque au bras. Elle pensa à sa vie à Paris depuis un an. Tout avait encore une fois changé. Partir de Montélimar et se retrouver à Paris, cela faisait un changement, un changement pour la future carrière de sa jeune soeur. Son boulot : une horreur. Ses horaires déclarés ne l'arrangeait pas. Mais que pouvait-elle y faire ? Elle n'avait pas les moyens pour reprendre ses études. Il fallait vivre, manger, avoir un toit. Puis, elle n'était pas faite pour ça. Son rêve de métier elle n'en parlait jamais. La jeune femme marchait tout en pensant à cela.

Danièle avançait sur le chemin et regarda l'herbe si verte, les arbres. Elle arriva bientôt vers l'étendu d'eau. Il y a avait du monde. Elle n'en avait que faire. La jeune femme s'approcha et s'assit par terre, à un endroit propre et regarda cette eau qui tendait vers le kaki. Elle avait besoin de calme, mais elle avait peur de trop penser. Pourquoi aujourd'hui elle ne faisait que penser ? Ce n'était pas son genre de ressasser les choses. Son genre : c'était d'avancer tête baisser pour elle. Peu importe ce qu'il adviendrait demain. Chaque jour comptait et le lendemain serait un autre genre dont elle n'avait pas besoin de penser. C'était ce genre de personne qu'elle était et non le reste. Peut-être qu'elle arrivait au bout d'elle-même ? Non, elle ne pouvait craquer. Elle devait rester droit, tête haute et avancer pour sa petite soeur. Coraline avait besoin d'elle. Elle était sa dernière famille.

La jeune femme se releva et secoua la tête. A quoi bon s'apitoyer sur son sort, la vie est faite ainsi : certaines personnes ont plus de chance que d'autres. C'est la vie après tout. Elle peut faire les plus belles choses, comme les plus terribles.

La jeune femme reprit son casque qui était posé à terre. Elle jeta un dernier coup d'oeil à l'étendu d'eau avant de rebrousser chemin. Danièle leva sa tête et regarda le ciel dégagé. Le soleil était chaud. C'était une belle fin de journée. Cela lui fit du bien. Elle aimait la chaleur du soleil, mais aussi la nature. Elle s"arrêta pour en profiter un peu.

PS : Je préviens juste que si quelqu'un veut RP avec moi, il ne faut pas qu'il croit que tous mes messages sont égaux. Parfois j'ai de l'inspiration, parfois non. Tout dépend de mon humeur, si je suis fatiguée ou pas. Mais je serais très contente qu'une personne RP avec moi.moh
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MessageSujet: Re: Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ...   Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ... EmptyMer 26 Juin - 23:23



A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.
▲ andré maurois

Capucine vivait sa vie à cent à l'heure. Capucine réagissait au quart de tour. Capucine avait peur du futur. Et c'était pour ça que Capucine l'aimait. Et pourtant, des fois, elle avait simplement envie de se détendre, d'échapper à la vie, à ses imprévus, à ses coups durs, à toutes ces choses anodines qui finissaient par s’accumuler et à prendre de l'ampleur. Tout ce qu'elle avait à faire, c'était résister. Et sourire. Son refuge était ce parc, tout là haut, les Buttes Chaumont s'appelait-il, où du sommet, dans ces petits kiosques adorables, la vue était magnifique, le paysage semblait s'étendre à perte de vue. Cet endroit était aussi rassurant et lui donnait de l'inspiration. Beaucoup d'inspiration, pour peindre. Capucine n'avait été une grande artiste, mais ses toilent laissaient ressortir ses sentiments de façon très forte et c'était le plus important pour elle, livrer ses émotions, ses pensées même si la technique n'y était pas. Chaque fois qu'elle se rendait aux Buttes Chaumont, elle pensait à amener une toile ou deux et quelques pinceaux au cas où l'inspiration lui viendrait soudainement. Elle déambula un moment dans les allées caillouteuses, son chevalet sous le bras, dans sa petite robe blanche d'été, et ses cheveux blonds ondulant dans l'air. Capucine souriait, comme toujours. Elle avait déjà peint le lac de long en large, de tous les angles, sous la lumière du matin et du soir, elle le connaissait par cœur, dans toute sa subtilité. Elle s'en approcha, flâna un instant, observant les canards qui y barbotaient gaiement et décida de s'asseoir dans l'herbe. Elle déposa ses affaires près d'elle et sortit un livre de son sac. La nuit des temps. Capucine l'avait déjà lu. Une bonne dizaine de fois, mais ne se lassait jamais de le lire, de le relire. Ce n'était pas forcément un livre incontournable, elle ne le trouvait pas forcément bien écrit, ni forcément intéressant, mais elle le relisait inlassablement, il l'attirait, c'était comme ça, c'était indiscutable. Elle allait se plonger dans son bon vieux livre, plein de souvenirs, lorsqu'elle aperçut une jeune femme, quelques mètres plus loin, seule. La première pensée que Capucine ait eu en la voyant. Purée, elle est canon celle-là. Bien sûr, elle le garda pour elle. Même si sa bouche dépassait souvent sa pensée. Elle prit le temps de l'observer un instant. Tiens un casque de moto. Une fille qui n'a peur de rien peut-être. Elle semblait pensive. Capucine hésita à la tirer de ses songes mais se décida tout de même à aller l'aborder. Elle se leva, ramassa son chevalet et alla à sa rencontre. « Ça te dérange si je m'assois à côté de toi ? » Capucine souriait encore. Le livre à la main, les yeux posés sur la demoiselle face à elle. Ce n'était pas dans les habitudes de Capucine d'aborder les gens de cette manière, de s’immiscer ainsi dans leur vie, de s'imposer à eux. Mais il fallait bien un début à tout. Elle s'allongea dans l'heure, le soleil était encore chaud même s'il commençait à décliner fortement en cette fin d'après-midi. Elle regarda le ciel. Pas un nuage. la journée avait été belle. « J'aime cet endroit. Je viens souvent ici, et pourtant, je suis presque sûre que je ne t'y ai jamais vue. » Capucine connaissait tous les habitués de ce parc, les mamans qui venaient avec leurs enfants en fin d'après-midi pour s'amuser, les petits vieux qui avaient leur banc fétiche, presque attitrés, et certains jeunes comme elle qui venaient pour y exercer également leurs passions, du sport, du dessin et plein d'autres choses. Mais le visage de cette jeune femme ne lui disait rien. Malgré le fait que Capucine n'avait pas de mal à aller vers les gens, elle restait très réservée, très secrète, et se livrait difficilement aux autres, elle parlait de la pluie, du beau temps, et dès que le sujet devenait plus personnel, elle se braquait. Et ceci, même avec les gens qu'elle connaissait parfaitement bien. Capucine avait toujours été comme ça.

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MessageSujet: Re: Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ...   Mettre sur pause sa vie pour un instant de bohneur ... EmptyJeu 27 Juin - 20:33

Une jeune femme s'approcha de Danièle. Elle n'y fit pas tout de suite attention. La vie est ainsi faite que quand on est préoccupée ou absorbée par quelque chose, on reste dans son monde et rien ne nous dérange. En effet, des barrières invisibles se sont créées entre le monde qui nous entoure et nous.
Mais quand cette jeune femme lui adressa la parole, Danièle sortie de sa torpeur et elle se retourna vers la demoiselle. Elle était blonde aux yeux bleus. Danièle lui sourit. Que pouvait-elle faire d’autre ? Elle n’allait quand même pas lui manquer de respect. le monde était déjà bien remplie de méchanceté, de violence, de non respect de l’autre sans en rajouter, quand on pouvait l’éviter.

Danièle se demanda pourquoi cette demoiselle blonde lui adressait la parole. Pour elle, cela lui semblait étrange. Elle n’était plus d’une nature à s’adresser aux autres, ni joviale et ne l’était plus en apparence depuis un bon bout de temps. Son existence avait été faite de déception, de douleurs, de malheurs et de tromperies. Elle n’était plus la jeune femme insouciante de l’époque, Danièle était devenue une jeune femme forte et indépendante, qui ne voulait plus se faire avoir. Elle avait désormais des responsabilités sur ses épaules, malgré son jeune âge. Elle n’avait pas changé du tout au tout en une seule fois, mais en quelques années. Elle était ce qu’elle était et elle pourrait plus revenir sur ce qu’elle était, même si elle le voulait.

Cette jeune femme, dont elle ignorait le nom, lui demanda si elle pouvait s’assoir. Avant même de pouvoir lui répondre, elle avait pris place. Danièle eu un rictus en coin. A quoi bon s’y opposer ? Cette étendue d’herbe était du domaine public. Sa voisine lui avoua qu’elle aimait cet endroit et qu’elle y venait souvent, mais qu’elle ne l’avait jamais vu avant. Danièle se demanda pourquoi elle lui racontait sa vie. C’était son problème après tout si elle aimait cet endroit. Si elle aimait tant la nature, la jeune femme blonde n’avait qu’à vivre à la campagne. Danièle la laissa parler, sourit puis lui dit : « C’est normal, c’est la première fois que je décide de venir ». Elle s’était tournée vers la demoiselle pour lui dire cela. Pour avoir une réelle discussion, il faut bien se tourner vers son interlocuteur, sinon on a l’apparence d’une fille qui se fout de tout ce qui l’entoure. Ses pensées étaient à elle, mais l’apparence qu’elle donnait, elle ne pouvait la cacher. Alors, autant paraitre sympathique, même si le malheur et la fille réservée apparaisse au premier coup d’œil.

Tel est ainsi fait que des gens peuvent vous parlez, même si on ne le veut pas, car ils ont besoin de parler.
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