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 T'as autant de fierté qu'un molusque. ϟ Gaël

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T'as autant de fierté qu'un molusque. ϟ Gaël Empty
MessageSujet: T'as autant de fierté qu'un molusque. ϟ Gaël   T'as autant de fierté qu'un molusque. ϟ Gaël EmptyMer 28 Déc - 22:18

      Une vingtaine de cigarettes fumées, treize spliffs, trois bastons dans un bar, le onzième commandement, une centaine d’insultes, une énième connerie, la vingtième heure et la seizième minute, une seconde engueulade chez la voisine, il pleut au vingt-huitième jour du mois, le douxième. Je plane. Je me perd dans cet univers merveilleux. Monde fantasque que je me suis créer au fil de mes hallucinations. La drogue rythme ma vie, suffit à me rendre heureux. Du bonheur chimique. Des bulles de couleurs psychédéliques flottent autour de moi. Je ricane, en proie à un délire. Pourtant, je me sens vide. Il y a un trou noir dans mon coeur. Besoin de compagnie. Depuis mon arrivée à Paris, je ne me suis jamais endormi seul, prenant soin de ramener de charmants jeunes hommes dans mon lit tous les soirs afin d’échapper à la mélancolie. Pas de noms, pas de numéros échangés, juste des corps qui défilent dans mon pieu. Je suppose que je ne supporte plus la solitude. Mes deux colocataires se sont tirés depuis un moment déjà, personne pour m’emmerder. L’ennui m’envahit. J’ai soudainement envie de les voir. Je suis pourtant loin d’être proche de mes deux colocataires. Morgan me dégoûte et Jéricho à le don de me saouler avec ses principes d’hétéro. Depuis son arrivé, il n’a cessé de repousser mes avances. Un grand coup dans mon ego. Personne ne m’a encore résisté si longtemps. C’est personnel à présent. Un jeu si on peut dire, ou un nouveau défi si vous voulez. Ouais, c’est à ce point tordu. Un sourire prend place sur mon visage. Ha quel dépravé je suis. Je me débarasse de mon pull et le jette au milieu du couloir. Un autre vêtement se mêle au bordel qui tapisse le sol de l’appart. Franchement, je m’en fous de ce désordre, j’ai plus important à faire que ranger. Mal au crâne. Des idées se bousculent, s’entrechoquent dans ma tête. C’est le chaos. Besoin d’air. J’ouvre la fenêtre et m’y accoude, l’air froid me sortant de ma torpeur. La nuit tombe. La jeunesse dorée ne va pas tarder à remplir les rues de Paname. Je porte mon joint à mes lèvres et inhale la fumée, noircissant encore un peu plus mes poumons. Douce auto-destruction. Les yeux fermés, je me laisse bercer par le vombrissement des moteurs. Des hurlements proviennent de chez la voisine. Je grogne. Putain, qu’elle ferme sa grande gueule. Après avoir balancé le mégot dans le vide, je finis par fermer la fenêtre, complètement frigorifié. L’hiver est certainement la saison que je hais le plus. Fêtes de fin d’année et tout le bordel c’est vraiment pas pour moi. J’crache les bons sentiments d’ma grand-mère dans l’vent. On sonne à ma porte. Je jure dans ma barbe. C’pas une heure pour venir faire chier le peuple. Lentement, je me dirige vers la porte d’entrée, certainement un de mes coloc’ qui a oublié ses clefs. Bingo ! Derrière la porte se trouve Jéricho. Tout chez lui appel au crime. Son corps musclé, sa gueule d’ange, le fait qu’il se refuse à moi surtout. Ouais, l’jour ou j’pourrais l’allumer il ne m’intéressera plus. « D’jà rentré ? J’pensais que t’étais partit pour la soirée. » Agâcé, je laisse mon coloc’ rentrer et fermer la porte derrière lui, me dirigeant vers la salle de bain. « Enfin bref, j’te laisse. J’vais prendre ma douche. » Je suis pas d’humeur à me faire repousser aujourd’hui, puis il doit certainement passer en coup de vent avant de rejoindre sa pouf. Je passe une main dans mes cheveux et les ébouriffent. Chancelant, complètement stoned.

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