► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 hi, i'm your made coach. (haytam)

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Louise Toscan du Plantier
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Louise Toscan du Plantier
✧ ÂGE : vingt quatre ans.
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MessageSujet: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyMer 26 Déc - 0:21

Parce que je ne savais pas que les clichés, ceux que l’on voit carrément dans les productions dégoulinantes de niaiseries de chez Disney, pouvaient être possible. Enfin, possibles est un bien grand mot. J’entends par là le coup de l’étranger qui te renverse son café sur tes fringues alors que tu es déjà à deux doigts d’être en retard à ta réunion matinale et qui ne se conclue pas forcément avec un mariage surpeuplé. Non merci, j’ai besoin d’autres choses en tête en ce moment. Oui, cela arrive vraiment de faire connaissance dans un tel contexte, je peux en témoigner. C’est fatal, mais je mets cela sur le compte de la fin de l’année qui me réserve de meilleures histoires pour celle qui suit. Je grince des dents et prend une longue inspiration histoire de garder mon sang froid. Je n’y ai pas cru moi-même le soir où je suis rentrée à l’appartement. Et puis, plus célibataire que jamais, j’ai franchement pensé à un scénario à la noix, comme quoi je ne pouvait me résoudre à laisser mon esprit divaguer une nouvelle fois. Je devrai en avoir honte. Tout compte fait, j’en ai eu honte sur le coup, et pas qu’un peu, parce que mine de rien, le type a été charmant, quoiqu’un peu…. renfermé pour ne pas dire autre chose et qu’il a payé le pressing. Bref, il ne manquait plus que mon imagination fasse des siennes à ce moment là.

Désormais, mes vêtements sont comme neufs, presque un miracle quand on connaît les effets dévastateurs de la caféine. Je ne vous cache pas que le jour où j’ai du les récupérer, mon taux d’adrénaline a fait les montagnes russes dans mon organisme. Entre nous, je suis plutôt de celles qui vénèrent littéralement leur garde robe, même si je ne touche pas à la moitié de mes vêtements, c’est une question d’affection dès que je les glisse dans la penderie. Le charmant inconnu a du vraiment se rendre à l’adresse que je lui avais conseillé après « l’accident » avant qu’on vienne les déposer directement au bureau – parce que même entre les deux grosses fêtes de fin d’année, je suis une demoiselle bouffée par son emploi du temps de ministre. J’en vais jusqu’à lui donner rendez vous pour le remercier ? Non, il s’agit juste d’une excuse. Si je devais lui dire ce que j’avais derrière la tête, ce n’est pas certain qu’il vienne. Aujourd’hui, je compte bien me servir de mes « talents » de bonne communicante pour lui rendre un service. Pas question de laisser ce pauvre garçon galant comme tout aussi… timide et maladroit. Et en toute délicatesse, je lui donne rendez vous dans le café où nous nous sommes rencontrés. « Ne me dites pas que je suis en retard. » Fille occupée qui a tout de même un véritable problème avec la ponctualité. Je fais toujours de mon mieux de ce côté là, alors ça me rendrait malade de connaître un tel défaut.
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyMer 26 Déc - 18:35



SEPHORA & HAYTAM
« La chance désigne les perdants et la volonté honore les gagnants. »


Il est vrai qu’Haytam est un mec maladroit, ce n’est pas la première fois que les gens le constate, cependant, plus le jeune homme est perdu, plus cette… manie ou ce défaut s’accentue. Et c’est malheureusement en se promenant sur son skateboard dans les rues de Paris qu’arriva le drame. Qu’il se fasse mal tout seul n’est pas une catastrophe, et puis ce ne serait pas la première fois, combien de fois il est arrivé le corps égratigné par une mauvaise chute ou par le simple fait de s’être fait démoli la tête ? Qu’il soit la seule victime est une bonne chose, mais parfois la maladresse prend le dessus et il percute violemment une femme. Pourquoi ? Tout simplement parce que le paysage est phénoménal et qu’une petite vielle qui se jette sous ses roues est un combo fatal. Et quelques secondes après, après un freinage intensif, le jeune homme rentra directement dans une charmante jeune femme, renversant le breuvage qu’elle portait à ce moment-là à ses lèvres pulpeuses. En plus d’avoir totalement détruit sa tenue, il restait bouche bée, ne balbutiant que quelques excuses par la suite, mon dieu Haytam, qu’est-ce que tu peux être débile. Fort heureusement pour lui, la jeune femme accepta volontiers celles-ci, lui donnant l’adresse de son bureau pour qu’il livre sa veste parfaitement nettoyée. Et ils continuèrent chacun de leur côté leur route, Haytam prenant son skate à la main, un peu sonné il faut dire.

Et le voilà aujourd’hui dans ce café, à s’amuser avec la mousse de son cappuccino, le regard vide, et la main sur un bouquin. Il survolait parfois les lignes de celui-ci, mais à vrai dire il était bien trop stressé pour retenir quoi que ce soit de ce livre de science. Le jeune Patterson avala difficilement sa salive en se demandant bien pourquoi la jeune femme voulait le voir après cet incident. Voilà maintenant deux jours que son manteau lui avait été livré, et elle le recontactait, qu’est-ce qui n’allait pas ? Haytam imaginait toutes les situations, du côté négatif bien sûr, étant pire que pessimiste. A vrai dire il espérait tout sauf qu’elle se plaigne du nettoyeur qu’il avait choisi, un chinois en bas de la rue, le seul dans ses moyens à vrai dire. Fouillant dans sa poche de sweat pour en sortir le ticket, il eut la même réaction qu’il y a deux jours, les yeux écarquillés, soupirant de malheur. Il était ruiné, ruiné pour un pauvre manteau, à cause de cette chute débile. Ne croulant pas sous l’or ce vulgaire nettoyage l’avait totalement mis sur la paille, et il avait beau compter les numéros, ceux-ci ne changeait pas, il avait bel et bien une belle vue, et plus un rond. « Ne me dites pas que je suis en retard. » Haytam leva la tête, enfournant le ticket dans sa poche, il se leva alors tout en regardant la jeune femme « Bah… euh non je suis arrivé en avance. » Il se racla alors la gorge tout en baissant le regard vers sa tasse. « Je… t’… enfin vous offre quelque chose ? Asseyez-vous hein. » Pauvre garçon…
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Louise Toscan du Plantier
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyDim 30 Déc - 16:10

Au moins, il est venu et n'a pas pris peur en croyant que je suis une psychopathe doublée d'une traqueuse juste à cause de ce petit accident. Non vraiment, en dehors d'une certaine période mensuelle et exclusivement féminine, il en faut plus pour me mettre dans cet état. « Bah… euh non je suis arrivé en avance. » Je finis par me détendre, soulagée à l'idée que je ne suis vraiment pas en retard. Sourire en prime. Oui, cette simple et petite idée m'aurait mise mal à l'aise jusqu'à la fin de notre rendez vous alors que je suis ici dans le simple but de l'aider. Je retire mon manteau avec la plus grande précaution du monde et le plis sur le dos du fauteuil. Je dégage mes grandes boucles de mon visage. « Je… t’… enfin vous offre quelque chose ? Asseyez-vous hein. » Je m'exécute avec grâce, détaillant chacun des gestes du garçon avec toute l'attention du monde. Le pauvre, il doit être à peine plus âgé que moi, pourtant j'ai la sensation qu'il a un sacré... handicape social. « Merci bien. » Je croise les jambes, consulte une dernière fois l'écran de mon téléphone. Rien, pas de nouvelles. Une bonne chose dans le fond, nous allons avoir la paix pour les trente prochaines minutes au minimum. Un fait rare, je l'admets. Le serveur fait un détour par notre table, je lève les yeux dans sa direction. « Un mocha, s'il vous plait, avec une part de cheesecake. » Je suis faible face à cette nouvelle mode de trouver du cheesecake à tous les coins de rues. D'autant plus que je suis capable de continuer à en avaler alors que les repas de fêtes en famille devraient me calmer. Un gouffre sans fin à la place de l'estomac, ce n'est pas bon lors des périodes de chagrin, comme celle que je traverse en ce moment. « Vous souhaitez autre chose monsieur Patterson ? » Monsieur ? Ça me fait tout drôle de l'appeler de la sorte. Petit ricanement qui s'échappe. Certes, je ne le connais toujours pas, mais pour ce que je lui ai préparé dans ma petite tête, il va être nécessaire que nous fassions d'avantage connaissance par la suite. Du moins, se tutoyer et s'appeler par nos prénoms serait un bon début. « En dehors de vous remercier pour le teinturier, nous n'étiez pas obligé après tout, vous avez une idée quant à la raison de ce rendez vous ? » Je hausse un sourcil. Autant se montrer directe et ne pas passer par quatre milles chemins. Les idées ne sont pas forcément très claires dans ma tête, pas besoin de les compliquer plus dans mon discours. Toutefois, je me contrôle pour ne pas passer pour une brute pour autant. « Sinon, nous pourrions nous tutoyer, non ? » Et le plus tôt sera le mieux. Vu la façon dont il a hésité toute à l'heure, je doute qu'il refuse l'idée, c'est pas comme si je le considérais comme un client et que nous allions avoir une relation des plus professionnelles. Quelle inconnue va proposer au premier venu de la coacher pour lui faire prendre confiance en lui même. J'ai ma part de folie. Imaginez que derrière ce type hésitant se cache un psychopathe doublé d'un traqueur.
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyVen 4 Jan - 17:48



SEPHORA & HAYTAM
« La chance désigne les perdants et la volonté honore les gagnants. »

Haytam est un stressé de nature, un pessimiste qui plus est, oui c’est une sorte d’angoissé social, enfin si le terme existe. Il stresse toujours pour un rien, s’en rendant presque malade, et pour lui jamais rien ne va. En plus d’être pessimiste il est aussi très minutieux, surtout dans son travail, alors je ne vous parle pas de la vie de tous les jours. Oui Haytam est un genre de garçonnet coincé dans un corps de grand gaillard, toujours à chercher des réponses aux questions existentielles, à rêver outre mesure et j’en passe. Le jeune Patterson était loin de se douter de ce qui allait lui tomber dessus. Une engueulade à propos du travail mal fait ? Enfin du choix du mauvais teinturier ? Allait-elle faire sa rancunière et se venger ? Il ignorait tout de ce rendez-vous et cela lui déplaisait fortement. Bougeant sa jambe en rythme, il l’attendait patiemment, hésitant presque à s’enfuir en regardant l’heure sur l’énorme horloge de métal du café bar dans lequel il se trouvait. Sa future interlocutrice montra malheureusement le bout de son nez, ça y est, il ne pouvait plus faire marche arrière, Haytam était totalement piégé. Tel un gentleman, ce qu’il est d’ailleurs, il lui proposa de s’asseoir, interpellant d’un geste de la main du serveur. Celui-ci rappliqua immédiatement et la jeune femme commanda « Un mocha, s'il vous plait, avec une part de cheesecake. Vous souhaitez autre chose monsieur Patterson ? » Hay’m fixa rapidement les parts de cheescake qui lui donnait terriblement envie. Cette mode était enfin arrivée en France et ce n’était pas pour lui déplaire, quoi que… Son portefeuille en souffrait terriblement. « Non merci ça ira. » fit-il en toisant le serveur du regard. On va dire que Haytam avait certaines restrictions, disons qu’en ce moment son compte en banque ne lui permettait pas de manger à sa faim, il avait donc pris l’habitude de sauter des repas, bien qu’il soit déjà pas mal maigrelet. « En dehors de vous remercier pour le teinturier, vous n'étiez pas obligé après tout, vous avez une idée quant à la raison de ce rendez-vous ? » Le jeune homme reposa alors son regard sur son interlocutrice qui… il faut dire était sublime, encore plus sans tâche de café. Cependant, elle paraissait… presque autoritaire et froide, telle une femme qui aime gouverner, le jeune homme se faisait probablement de fausses idées mais celle-ci lui serrait quelque peu le cœur. « C’est tout à fait normal. Euh… vous n’êtes pas satisfaite ? J’peux le ramener au teinturier si ça ne va pas, ou vous rembourser le manteau ! » Il priait pour qu’elle ne choisisse pas la dernière solution, étant donné que son manteau valait le double de la somme dont disposait Haytam à la banque. « Sinon, nous pourrions nous tutoyer, non ? » Hay’m acquiesça de la tête, reposant son regard sur le serveur qui apportait la commande de la jeune femme. Une fois que celui-ci s’éclipsa, Haytam resta un moment silencieux, une moue affichée sur son visage. « Mais… pourquoi je suis là du coup ? Vous… enfin tu as besoin de moi ? Qu'est-ce que j'peux faire ? » Le jeune homme posa alors son dos contre la chaise, observant la jeune femme faire des yeux doux à son cheescake, attendant une réponse.
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Louise Toscan du Plantier
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptySam 12 Jan - 20:19

Je finis par prendre une profonde inspiration histoire de me détendre et qui sait, faire de même avec l'ambiance. Toujours bourrée de tensions et de stress, j'ai presque la sensation d'avoir mis un froid dans le café. Je vais m'en sortir, il suffit que je parvienne à m'éclaircir les idées ainsi que mon esprit on ne peut plus brouillon, et que je ne me montre pas trop... confuse, disons. Et ça, ce n'est pas toujours mon fort. « C’est tout à fait normal. Euh… vous n’êtes pas satisfaite ? J’peux le ramener au teinturier si ça ne va pas, ou vous rembourser le manteau ! » Je cligne des yeux surprise. Il sort d'où celui là ? Ça existe encore les gentlemen ? J'essaye de ne pas rire à l'occasion, me permettant alors un petit sourire de remerciement. « Non pas du tout. C'était déjà bien aimable de vous occuper du teinturier. Responsable ou pas, vous n'étiez vraiment pas obligé de vous en charger. » C'est bien la première fois que je vois autant d'attention entre inconnus. C'est sur, il n'est pas originaire de Paris. Son comportement m'intrigue presque. Depuis que ma famille s'y est installée, personne ne s'est même excusé d'avoir bousculé quelqu'un d'autre, tâche de café ou pas. Voilà un interrogatoire (pas trop méchant tout de même) que je garde pour une prochaine fois. « Mais… pourquoi je suis là du coup ? Vous… enfin tu as besoin de moi ? Qu'est-ce que j'peux faire ? » Je craque mes doigts mentalement. Et voilà, nous rentrons dans le vif du sujet et je ne sais toujours pas comment lui dire le fond de ma pensée. Allez faut que je me lance, mais commençons par préparer le terrain. « En fait, tu vas trouver ma démarche super... bizarre et déplacée aussi. Haytam, c'est ça ? » Haytam Petterson. Croisons les doigts pour que je ne perde pas trop la mémoire à cause d'un certain surmenage professionnel ou sentimental (ça doit bien exister une connerie du genre). J'attaque mon cheesecake. Il parait que le sucre donne du courage. Ou pas. En soit, ça me réconforte toujours. Ni une, ni deux. J'avale ma bouchée. Ce n'était peut être pas une bonne idée de le commencer, me contrôler afin de ne pas continuer n'est pas simple. « Déjà, une fois que je t'aurai parlé de mon idée, promets moi de ne pas détaler en criant que je suis une pauvre cinglée qui devrait se mêler de ses affaires. » Je relève le regard avec ledit sourire qui est censé faire baisser la pression. Tout ce speech n'est peut pas une bonne idée non plus. « J'admets que tu n'auras pas tort, mais je suis certaine que ça en vaut le coup. T'as pas l'air d'être idiot. » Je m'arrête quelques secondes avant de reprendre. « Tu sais quand on a eu notre petit accident, j'ai remarqué que tu ne semblais pas très à l'aise. Je fais fausse route ? » Et bim, ça c'est déjà fait. Quelle est la prochaine étape maintenant ? En tout cas, une chose est sure la dernière sera de demander à Celim de retirer MTV de nos chaînes. Plus question que j'y passe ma prochaine journée d'arrêt maladie devant.
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyDim 13 Jan - 1:35



SEPHORA & HAYTAM
« La chance désigne les perdants et la volonté honore les gagnants. »

Haytam n’est pas du genre à être très à l’aise avec le monde qui l’entoure. Souvent dans sa bulle il fait tout pour éviter un maximum les gens. Asocial ? Peut-être un peu, cependant c’est à cause du monde qui l’entoure. Haytam est un peu vieux jeu, c’est un de ses looser qui n’attire pas les filles, un super cerveau qui doute de ses capacités physiques, un de ses mecs un peu gamin qui s’exclus volontairement du monde parce qu’il se trouve pas comme les autres. Oh ce n’est pas un sentiment de supériorité, bien au contraire, Hay’m se trouve quasiment en dessous de la normal, il n’est pas assez bien pour quoi que ce soit, pessimiste lui ? Nooon. Bref le jeune garçon n’a que peu de connaissances, et souvent des personnes plus âgées, ayant du mal à se fondre dans la société d’aujourd’hui. Déjà, à Boston ou New York, la jeunesse était celle de l’alcool et de la drogue, celle du libertinage et autre dinguerie, ici… c’est un peu pareil, bien que les gens soient encore moins polis et plus dans le régime draconien du travail. Les vies des deux pays avaient beau se ressembler, il y avait un quelque chose de différent qui intriguait le jeune Patterson, et à vrai dire il n’arrivait pas à mettre le doigt sur cette idée. Par exemple, le rythme de travail est le même, intensif, cependant, le travail ici semble plus drastique et plus nerveux qu’à New York. Au final Hay’m a juste retenu que les français foncent toujours tête baissée vers un but, renversant certaines personnes sur leur passage mais qu’importe, ils sont juste égoïstes et bornés, voir très angoissés. « Non pas du tout. C'était déjà bien aimable de vous occuper du teinturier. Responsable ou pas, vous n'étiez vraiment pas obligé de vous en charger. » Même si elle cachait bien ses émotions, son interlocutrice avait l’air surprise. Quoi de plus normal que de s’excuser de lui être rentré dedans ? « Je trouve ça normal, c’est la moindre des choses » Gentleman ? Oh oui un vieux de la vielle. Haytam ne fait pas fureur auprès des femmes, certainement à cause de sa timidité et de sa capacité à devenir rouge dès que l’une d’elle approche, alors lorsqu’il le peut, il essaye d’être le plus courtois possible, quitte à ce que l’on profite de lui. « En fait, tu vas trouver ma démarche super... bizarre et déplacée aussi. Haytam, c'est ça ? » Il acquiesça d’un geste de la tête, posant son regard sur la table, observant la commande de la jeune femme qui semblait chercher ses mots. « Déjà, une fois que je t'aurai parlé de mon idée, promets-moi de ne pas détaler en criant que je suis une pauvre cinglée qui devrait se mêler de ses affaires. J'admets que tu n'auras pas tort, mais je suis certaine que ça en vaut le coup. T'as pas l'air d'être idiot. » Un sourire mal à l’aise s’afficha alors sur son visage, il ignorait de quoi elle voulait lui parler, de quoi elle voulait se mêler et cela le perturbait extrêmement. Serrant sa tasse entre ses paumes, attendant ses paroles comme une sentence, il ne cessait de se crisper, de contracter les muscles de son corps. « Tu sais quand on a eu notre petit accident, j'ai remarqué que tu ne semblais pas très à l'aise. Je fais fausse route ? » Il hoqueta discrètement, reprenant son souffle. Sans s’en rendre compte il avait arrêté de respirer tellement l’air était pesant. Ils n’étaient pas beaucoup dans le café, seul un habitué lisait le journal et un couple déjeunant tranquillement étaient avec eux. « Euh oui… mais je comprends pas, enfin… en même temps je venais de te percuter, j’ai même renversé ton café sur tes affaires, c’est normal que je ne sois pas détendu. Enfin j’veux dire, il y en a qui m’aurait cassé la gueule pour moins que ça, ou encore appelé les autorités… enfin je crois. »
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyMer 16 Jan - 19:28

« Je trouve ça normal, c’est la moindre des choses. » Quel gentleman ? Franchement, je ne serais pas tombée sous le charme de Tay (et encore l'expression est faible, mais évitons le trop niaise encore une fois), je songerai à mettre le grappin sur Haytam. Sans rire. Bon d'accord, il n'est pas très à l'aise en public, je n'essaye même pas d'imaginer son comportement s'il se faisait séduire, mais pour toute mère ce serait le gendre idéal et pour toute femme, un type super charmant. « Euh oui… mais je comprends pas, enfin… en même temps je venais de te percuter, j’ai même renversé ton café sur tes affaires, c’est normal que je ne sois pas détendu. Enfin j’veux dire, il y en a qui m’aurait cassé la gueule pour moins que ça, ou encore appelé les autorités… enfin je crois. » J'écarquille les yeux, surprise. Mais après une réflexion de quelques secondes, je dois avouer qu'il n'a pas tort sur toute la ligne. « Ouais, c'est vrai que les gens ont tendance à s'emporter ici. » Je me mords la lèvre. Tous des pressés dans la capitale et tous des 'je suis de mauvais poil tous les matins', même le dimanche alors qu'ils peuvent lever le pied. « Mais de là à appeler les autorités. Je te voyais bien au commissariat parce que tu as bousculé une personne et qu'elle s'est retrouvée recouverte de café. » Je ris en imaginant la scène. Le pauvre garçon, menotté devant le bureau d'un de ces fonctionnaires débordé ou feignant qui prend tout son temps pour l'écouter. C'est plus fort que moi. « Excuse moi, j'avais jamais entendu ça. Je suis curieuse, t'es pas d'ici ? Je me trompe ? » Et voilà, c'est plus fort que moi. Je n'ai même pas pris le temps de lui expliquer l'idée que j'ai derrière la tête et je joue l'inquisitrice. Et puis qui sait, s'il confirme mon idée, cela m'aidera peut-être dans mon intention de l'aider par la suite. « Enfin parlons sérieusement. » Rictus. Je me reprends. Il faut que j'arrêter de dévier de cette façon. Je respire profondément histoire de me calmer. Je pars facilement. Je pars rapidement aussi. « Étant plutôt à l'aise avec les personnes, le public... Je me disais que je pourrai t'aider à te décontracter, à passer outre ta... timidité, disons. » Timidité ? Je ne sais pas si le terme est le plus adéquat, mais sur le coup je ne vois pas autre chose. En même temps, en tant que communicante, j'ai plutôt intérêt à maîtriser le public, le trac, le stress d'être face à des clients. Bref, maîtriser tout ce qui pourrait me tenir à l'écart des gens. Sauf que je n'avais jamais pensé à faire du coaching jusque là. Une grande première. « Je te jure, t'étais pas obligé pour le manteau, c'est rare les remerciements du genre dans le coin, même si j'aime les parisiens. Je me sens redevable quelque part et c'est la seule chose que je serai capable de faire. J'espère que ce n'est pas vexant. » La bombe est lâchée. J'espère n'avoir pas été trop confuse dans mes propos maintenant.
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyVen 18 Jan - 0:39



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« La chance désigne les perdants et la volonté honore les gagnants. »

« Ouais, c'est vrai que les gens ont tendance à s'emporter ici. » Haytam se contenta de sourire discrètement, c’est vrai qu’il avait du mal à s’habituer à la politesse parisienne, enfin si on peut appeler ça ainsi. Pourtant ici depuis quelques temps, bien que celui-ci soit encore trop mince pour qu’il connaisse vraiment l’environnement, la ville qui l’entoure, il est du genre à éviter les gens, n’hésitant pas à se manger un poteau ou à rester des heures sur le bas-côté attendant qu’il n’y ait plus de voitures pour traverser. Depuis qu’il est arrivé, Haytam s’est déjà fait engueulé plusieurs fois, il s’est même déjà fait verbalisé pour l’utilisation de son skate sur les trottoirs, et il faut croire que la leçon ne lui avait pas suffi étant donné qu’il est rentré dans Séphora seulement quelques jours après. Bref Hay’m a eu l’occasion d’observer à mainte reprises le monde qui l’entoure, ses taxis qui grognent dès qu’on les frôle, ses gens toujours pressés, prêt à tout pour ne pas s’arrêter ne serait-ce qu’une seconde, à vrai dire ce monde avait le don de lui glacer le sang. A New York ce n’est pas exactement pareil, et même s’il y a des déboires du genre, ce n’est pas autant et c’est tout simplement… différent. « Mais de là à appeler les autorités. Je te voyais bien au commissariat parce que tu as bousculé une personne et qu'elle s'est retrouvée recouverte de café. » Il baissa quelque peu la tête, passant une main dans ses cheveux « J’avoue que je ne connais pas encore assez la population pour en être sûr mais j’ai déjà vu des gens se faire embarquer pour moins que ça » affirma-t-il avec un ton légèrement inquiet. Les limites peuvent changer d’un pays à un autre, et tant qu’on ne les a pas testées, on ne sait pas où elles s’arrêtent, et puis il y a tellement de lois débiles dans le monde, du genre ‘en Angleterre, le suicide est interdit sous peine de mort’ ou ‘en France, il est interdit de s’embrasser sur les rails’, et bien sûr, une des préférées du jeune Patterson ‘en Alaska, il est interdit de jeter un élan d’un avion en vol’ ou encore 'au Texas, tout criminel se doit de notifier 24 heures à l’avance à leurs futures victimes le type de crime qu’ils vont commettre'. Bref le jeune homme ne savait pas vraiment sur quel pied danser, oh ce n’est pas demain la veille qu’il se mettra à lire le recueil de lois, mais tout de même. « Excuse moi, j'avais jamais entendu ça. Je suis curieuse, t'es pas d'ici ? Je me trompe ? » Hay’m releva subitement la tête, poussant sa tasse de la paume de la main pour ne pas la faire tomber à cause d’un geste maladroit. « Non tu as raison, je suis de New York, enfin non de Boston mais avant j’étais à New York. Et toi tu… tu es d’ici ? » lança-t-il curieux, presque hésitant de se montrer un peu trop indiscret. Le ton de son interlocutrice reprit alors de son sérieux rapidement, et le jeune homme plongea son regard attentif dans le sien « Enfin parlons sérieusement. Étant plutôt à l'aise avec les personnes, le public... Je me disais que je pourrai t'aider à te décontracter, à passer outre ta... timidité, disons. » Une moue se dessina sur le visage du jeune Patterson qui n’était pas très sûr d’avoir tout compris, il entrouvrit alors la bouche mais n’eut pas le temps de parler « Je te jure, t'étais pas obligé pour le manteau, c'est rare les remerciements du genre dans le coin, même si j'aime les parisiens. Je me sens redevable quelque part et c'est la seule chose que je serai capable de faire. J'espère que ce n'est pas vexant. » Il resta coi pendant de longue seconde, ne sachant pas vraiment quoi dire. « Bin… j’avoue que je ne sais pas quoi dire. Je suis si… perturbé que ça ? Enfin je sais pas mais … pour qu’une fille comme toi décide de me … coacher ? C’est bien ça qu’on dit ? Bin je dois vraiment avoir l’air désespéré » Il reprit son souffle pour mieux continuer, lui adressant un sourire pour montrer qu’il était quelque part d’accord, et qu’il plaisantait au sujet de son côté désespéré, quoi que… « Mais… en quoi consistera ta tâche exactement ? »
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptySam 19 Jan - 20:54

Je reste quelque peu abasourdie par ce qu'il me dit plus tôt. À l'écouter, j'ai vécu dans une sorte de bulle, ou prison dorée de ma famille, pendant plusieurs années. Je ne me suis jamais retrouvée confronter aux force de l'ordre, jamais retrouvée dans une situation qui a dérapé. Il faudra que je songe, un jour, à vivre ma vie. Vraiment. Y mettre un peu danger, par exemple. Juste un peu, par contre. « Non tu as raison, je suis de New York, enfin non de Boston mais avant j’étais à New York. Et toi tu… tu es d’ici ? » New York ? Boston ? Je m'incline. Croiser la route d'un américain me rend toujours admirative. Un peu comme si je vouais un culte pour le pays alors que la dernière fois que je m'y suis rendue, c'était pour un semestre en Californie, suivi par un stage dans la Grosse Pomme. En bref, ça commence à remonter maintenant. Et pour en revenir à nos moutons, ceci explique cela. J'ai toujours trouvé les New Yorkais plus civilisés que les Parisiens. Peut être que cette théorie s'applique également aux habitants de Boston. « Je ne suis pas une native, mais j'ai grandi ici. Donc, on va dire que oui. » Je hausse les épaules. Il n'y a pas grand chose à savoir de ce côté. Il semblerait que ma famille ait quitté Seignosse quelques mois après ma naissance. « Bin… j’avoue que je ne sais pas quoi dire. Je suis si… perturbé que ça ? Enfin je sais pas mais … pour qu’une fille comme toi décide de me … coacher ? C’est bien ça qu’on dit ? Bin je dois vraiment avoir l’air désespéré » Haytam semble avoir compris là où je voulais en venir et il ne s'est pas encore enfui. J'en conclue que c'est un bon signe, non ? Je recommande un café au serveur qui passe à côté de notre table, puis termine celui que j'avais sous les yeux. Addiction quand tu nous tiens. Enfin, je prends le temps de lui répondre. « Peut être pas perturbé, sinon tu serais suivi de très prêt par un psychiatre si bien que tu ne serais pas venu à ce rendez vous. Désespéré ? Si c'est le cas, ça ne se voit pas. Malheureusement, je n'ai pas encore hérité des dons de Madame Irma et je ne sais pas ce que tu as en tête. J'ai pas l'idée de faire de toi un séducteur du genre cliché hispanique, tu vois. » Je feins un sourire. Disons que chez moi, être perturbé c'est avoir un sérieux problème dans sa tête, une sorte de synonyme de psychopathe en somme. Du coup, je croise les doigts intérieurement et prie pour qu'Haytam ne soit vraiment pas de ceux là. « Mais… en quoi consistera ta tâche exactement ? » Là... Je sèche. Je me mords instinctivement la lèvre. « Te mettre en situation, par exemple. J'avoue ne pas trop avoir réfléchi à la question, j'étais plus ou moins persuadée que tu refuserais catégoriquement, va savoir... T'es certain que tu ne veux rien boire ? » Avec ma maladresse, il pourrait éventuellement m'apprendre à me tenir sur son skate. Contacts physiques garantis, sauf s'il tient à me laisser l'arrière train sur le sol alors qu'il s'est avéré être un véritable gentleman jusque là.
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyDim 20 Jan - 15:34



SEPHORA & HAYTAM
« La chance désigne les perdants et la volonté honore les gagnants. »

New York… La grosse pomme lui manquait, mais à vrai dire beaucoup moins que Boston. Si Haytam désirait retourner là-bas c’était surtout pour être plus près de ses souvenirs, souvenirs qui n’ont plus vraiment d’importance aujourd’hui de toute manière. Déménager était signe d’une nouvelle vie, en s’éloignant le plus loin du peu qu’il pouvait lui rester en Amérique, il signait pour un départ à zéro, un renouveau. Là-bas il lui restait seulement sa mère dont il n’avait pas de nouvelles. Oh il y avait également la maison familiale qu’il s’était promis de garder parce que celle-ci était le signe du bonheur de la famille Patterson, enfin… jusqu’à ce que son père décède et qu’Haytam se rende compte que la vie n’est pas si jolie, ni la réalité d’ailleurs. En fin de compte, son père était le mur porteur de cette famille, et lorsqu’il était là, la maison rayonnait. Malheureusement lorsque quelqu’un lui ôta la vie, la maison s’écroula aussitôt, laissant entrevoir les nombreux défauts qu’elle avait. Métaphore ridicule mais tellement poignante aux yeux d’Hay’m. « Peut-être pas perturbé, sinon tu serais suivi de très près par un psychiatre si bien que tu ne serais pas venu à ce rendez-vous. Désespéré ? Si c'est le cas, ça ne se voit pas. Malheureusement, je n'ai pas encore hérité des dons de Madame Irma et je ne sais pas ce que tu as en tête. J'ai pas l'idée de faire de toi un séducteur du genre cliché hispanique, tu vois. » Il se mit à sourire, voilà une bonne nouvelle, quelqu’un qui croyait qu’il était sain d’esprit et pas un demeuré totalement exclus de ce monde. Cette pensée lui réchauffa le cœur et celle-ci fut l’élément déclencheur au jeune homme pour se détendre. Relâchant un peu ses muscles il se calla contre le dossier de sa chaise en regardant à travers la vitrine les gens qui passait. « Oh bah de toute façon j’y serai jamais arrivé ! » Lui un séducteur ? Il ne faut pas rêver. Les filles sont son plus gros problème, problème qu’il ne résoudra peut-être jamais. Un rictus discret déforma ses lèvres lorsqu’il se mit à penser au futur qu’il vivrait peut-être seul et encore puceau. « Te mettre en situation, par exemple. J'avoue ne pas trop avoir réfléchi à la question, j'étais plus ou moins persuadée que tu refuserais catégoriquement, va savoir... T'es certain que tu ne veux rien boire ? » Le jeune homme souffla longuement, reprenant son air habituel d’éternel coincé. Sephora commanda un nouveau café et Haytam ne put pas résister, il commanda à son tour un cappuccino, tant pis si ceux-ci sont excessivement chers. « Ah… je peux refuser si tu n’as pas vraiment d’idée. J’avoue que faire un travail sur moi-même avec… ton aide me rend un peu perplexe mais c’est dans ma nature, je suis du genre… super-pessimiste. Les gens me considèrent souvent comme un être à part dans le mauvais sens du terme, du genre qui s’éloigne de la civilisation, qui reste dans son coin. Je dois avouer qu’ils n’ont pas tort… » Il était étonné de ce qu’il venait d’avouer. Se confier à Sephora devenait presque une chose simple alors que se trouvait devant lui une parfaite inconnue ou presque. Lorsqu’il réalisa le teneur de ses paroles, il se mit à rougir discrètement en baissant la tête.
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Louise Toscan du Plantier
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyDim 20 Jan - 23:20

J'observe chacun des traits d'Haytam et quand ce dernier finit par se sourire je me sens... soulagée. Mimétisme instinctif, je fais de même. Bah voilà quand tu veux. Heureusement que je parviens à garder tout juste ma réflexion pour moi-même. « Oh bah de toute façon j’y serai jamais arrivé ! » Je lève les yeux au ciel. En même temps, les séducteurs sont plus que lourds, si je peux me permettre un avis personnel, je ne les porte pas vraiment dans mon cœur pour tout vous dire. C'est du vu et du revu, et je doute être la seule à avoir cette idée à leur sujet. Et dire que certains et certaines aiment ce genre de rentre dedans, j'en suis dégoutée à cette simple idée. « Ah… je peux refuser si tu n’as pas vraiment d’idée. J’avoue que faire un travail sur moi-même avec… ton aide me rend un peu perplexe mais c’est dans ma nature, je suis du genre… super-pessimiste. Les gens me considèrent souvent comme un être à part dans le mauvais sens du terme, du genre qui s’éloigne de la civilisation, qui reste dans son coin. Je dois avouer qu’ils n’ont pas tort… » Il n'a pas tort. Du moins entièrement. Je passe ma main dans les quelques boucles qui ont décidées de ne pas rester en place et une réponse toute simple pour le convaincre me vient en tête, bien qu'il ait déjà commencé par y venir, de lui-même. « Je ne te connais pas assez, en même temps. En dehors du fait que tu sembles avoir une bien mauvaise opinion de toi-même. » J'analyse rapidement son début de confession, trouvant vraiment dommage qu'il se voit de la sorte. Enfin... Je suis certainement la moins bien placée pour juger. Mon manque de confiance envers mes proches ,ou ma propre personne dans des conditions bien définies, me font parfois agir de la sorte. « Tu vois ça comme un défaut donc... Alors qu'en réalité cela fait de toi un bon observateur, dis moi si je me trompe. Et jusque là, j'ai pas remarqué que tu t'apprêtais à défaillir d'une seconde à l'autre à cause de la présence des autres, donc t'es apte à te mêler à la foule. Je suis toujours partie du principe que la plupart de nos défauts peuvent être des qualités. Ça peut être de façon ponctuelle, comme structurelle. » Je glisse un billet au serveur afin de régler l'addition et lance un regard quelque peu menaçant envers Haytam, pas trop méchant cependant, mais assez convaincant pour qu'il n'essaye pas de payer son cappuccino. Après tout, c'est moi qui aie proposé ce rendez vous, je peux au moins lui épargner certains frais supplémentaires. « Tu te fies toujours au regard des autres ? Ou c'est juste à propos de cet aspect de ta personnalité ? » Ayant également travaillé mon sens de l'observation, je le revoie en train de rougir et baisser la tête, ce qui me donne plus ou moins une idée de sa réponse avant qu'il n'ouvre la bouche. Après quoi, je laisse un sucre tomber dans la tasse de café avant de la porter à mes lèvres, tant qu'il est chaud. Désormais, il ne me reste plus qu'à espérer qu'il se confie d'avantage.
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyLun 21 Jan - 17:59



SEPHORA & HAYTAM
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Sephora semblait presque aussi gênée qu’Haytam, enfin du moins au départ. C’est comme si elle lui avait demandé de venir ici avec une bonne raison en tête, mais se trouvant devant lui elle ne savait quoi dire, perdant ses moyens. Il fallut d’ailleurs quelque temps à Haytam pour se détendre à sa façon. Le premier regard du jeune homme ne le trompe jamais, il sait comment est une personne lors des premières paroles échangées, paroles dont il n’a pas souvent besoin, l’attitude des gens faisant le gros du travail. Quelque part… il savait qu’il pouvait avoir confiance en elle, qu’il pouvait se confier, après tout, si elle désirait jouer Mère Thérésa, ce n’est pas pour rien non ? « Je ne te connais pas assez, en même temps. En dehors du fait que tu sembles avoir une bien mauvaise opinion de toi-même. » Hay'm fit une moue, réfléchissant quelques secondes, en effet elle ne le connaissait pas, et si le jeune Patterson ne se fiait pas à son instinct, il pourrait dire la même chose d’elle « Hum… je ne vais pas le nier, c’est sûr » lâcha-t-il péniblement. Sephora reprit son sérieux, jouant avec des mèches de ses cheveux, geste qui occupa la pensée du jeune homme. Haytam a toujours été du genre à fixer les mouvements répétitifs du genre balancier d’horloge ou chaine avec un pendentif qui ballote dans le vide, oui comme un gosse, ou comme un chat suivant les visions, mais en fait, se concentrer sur ce genre de mouvement apaise carrément le jeune homme. « Tu vois ça comme un défaut donc... Alors qu'en réalité cela fait de toi un bon observateur, dis-moi si je me trompe. Et jusque-là, je n'ai pas remarqué que tu t'apprêtais à défaillir d'une seconde à l'autre à cause de la présence des autres, donc tu'es apte à te mêler à la foule. Je suis toujours partie du principe que la plupart de nos défauts peuvent être des qualités. Ça peut être de façon ponctuelle, comme structurelle. » Observateur, ce nom revenait souvent dans le vocabulaire des gens qui entouraient Haytam, oui c’était ça, pendant que d’autres agissent, lui préfère observer. « Un observateur… tu n’as pas tort. C’est une bonne réflexion, quoiqu'un peu utopiste à mes yeux, c’est vrai, quand tu vois le nombre de défauts que j’ai, si je pouvais les retourner en qualités je serai le parfait gentleman ! » Le serveur passa alors près d’eux, déposant les tasses devant eux, voulant l’aider, Haytam essaya d’attraper sa tasse mais sa grande maladresse emporta encore la mise, si bien qu’il faillit la faire tomber, heureusement que le serveur était adroit, serveur qui lui lança alors un regard noir, prenant le billet de Sephora. « À commencer par ma maladresse… » fit-il en baissant légèrement la tête, fourrant une main dans son sweat pendant que l’autre enveloppait sa tasse. « Merci » dit-il simplement en toisant son interlocutrice du regard. « Tu te fies toujours au regard des autres . Ou c'est juste à propos de cet aspect de ta personnalité . » Haym’ souffla longuement, se pinçant les lèvres, la vérité parfois blessante n’arrivant pas toujours à sortir facilement. « Pas toujours, il m’arrive d’être absent, de me foutre de tout, mais ces moments-là sont rares. L’avis des autres me forme, je suis loin du stéréotype du mec sûr de lui, le charmeur de ses dames, pourtant… quelque part j’envie ce genre de mec, tout en souhaitant ne pas devenir comme eux. Bizarre hein ? »

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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyMer 23 Jan - 18:38

C'est un fait, j'ai toujours cette mauvaise manie de vivre dans le monde des bisounours. Quand, ça va mal, je m'apitoie sur mon sort un moment, certes, mais je finis toujours par repartir en me disant un truc du style 'cela aurait pu être pire, ma vieille'. Jusqu'à aujourd'hui, je ne m'en sors pas trop mal alors je continue quitte à utiliser ce type de méthodes sur les autres. Bien que d'ordinaires ces personnes appartiennent à mon entourage, Haytam ne semblait pas être du genre sans cœur, limité et abruti. « Un observateur… tu n’as pas tort. C’est une bonne réflexion, quoiqu'un peu utopiste à mes yeux, c’est vrai, quand tu vois le nombre de défauts que j’ai, si je pouvais les retourner en qualités je serai le parfait gentleman ! » Je manquerai presque de rire, mais en dehors d'un sourire amusé, j'arrive à me retenir. « On peut toujours essayer. Mais bon, tu fais déjà mieux que certains. » Je repense encore et encore à cette histoire du manteau. Il aurait pu m'insulter, nous aurions pu nous insulter mutuellement aussi et en rester là. Moi, mon mauvais karma et mon manteau tâché auraient pu exister. « À commencer par ma maladresse… » Bref, je n'ai jamais considéré Haytam comme une cause perdue, alors que l'on ne peut pas faire grand chose pour la maladresse, sauf s'il commence à avoir une soudaine confiance en lui. En attendant, un type maladroit, c'est peut être mignon, mais passé un certain âge cela commence à devenir limite péjoratif. « Merci » Je lui accorde un sourire. Merci aussi à lui d'accepter et de ne pas faire un scandale car je tiens à régler. Question d'égalité, j'y suis attachée. J'ai comme qui dirait, horreur d'être servie même si je ne renoncerai jamais à mon confort, comme le petit déjeuner au lit un dimanche matin (oui, j'ai un colocataire formidable, que voulez-vous). « Pas toujours, il m’arrive d’être absent, de me foutre de tout, mais ces moments-là sont rares. L’avis des autres me forme, je suis loin du stéréotype du mec sûr de lui, le charmeur de ses dames, pourtant… quelque part j’envie ce genre de mec, tout en souhaitant ne pas devenir comme eux. Bizarre hein ? » Et par dessus le marché, Haytam est loin d'être un idiot. Il mériterait d'être secoué et de voir la réalité en face : mine de rien il possède beaucoup de qualités pour être un gentleman, si ce n'est un très bon gentleman. « En fait, c'est pas si bizarre que cela. Il y a certainement un juste milieu, comme quand on te dit : tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir. Tu vois ? En attendant, c'est pas bête comme façon d'apprendre, tant que que... tu ne te rabaisses pas, ce qui est le cas par moment, je suis prête à le parier. » Je porte le café à mes lèvres. « Et sinon, monsieur Pessimisme, autre chose à savoir ? »
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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptySam 26 Jan - 1:30



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Plus jeune, Haytam était du genre hyper rêveur à vivre toujours dans sa bulle rose, dans son monde trop parfait, celui ou soi-disant tout le monde est gentil et serviable. Foutaise, le jeune homme a tout de suite appris qu’il ne faut pas rêver. Aujourd’hui il a gardé cette bulle mais a enlevé la décoration pastel de celle-ci. A vrai dire il se la garde pour se déconnecter et pouvoir souffler un bon coup sans penser à autre chose. Certains préfèrent coucher à droite à gauche, d’autres faire du sport ou encore pleurer devant un film à l’eau de rose, lui c’est simplement se mettre en veille et laisser ses pensées se faire bercer par son monde imaginaire. « On peut toujours essayer. Mais bon, tu fais déjà mieux que certains. » Il se mit quelque peu à rire, un rire discret, presque inaudible, que voulait-elle vraiment dire par là ? Qu’il avait certains atouts de charme ? Il n’en voyait pas un chez lui, pas un seul. « Oh vraiment ? Comment ça ? Tu aiguises ma curiosité là ! » fit-il en plissant ses yeux, la fixant du regard avec un sourire niais accroché aux lèvres. C’est fou, en quelques minutes Haytam avait perdu cette carapace de timidité pour laisser place à de la confidence et du rire, une chose est sûre, Sephora y était pour quelque chose et elle n’allait pas être une personne banale de la vie du jeune Patterson, bien au contraire. « En fait, ce n'est pas si bizarre que cela. Il y a certainement un juste milieu, comme quand on te dit : tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir. Tu vois . En attendant, ce n'est pas bête comme façon d'apprendre, tant que que... tu ne te rabaisses pas, ce qui est le cas par moments, je suis prête à le parier. » Le jeune homme attrapa alors son cappuccino entre ses mains pour réchauffer celles-ci. Il tira quelques secondes auparavant son sweat pour ramener les manches sur ses mains, faisant attention de ne pas renverser la tasse et surtout le liquide chaud qu’elle contenait. « Pour moi généralement tout est noir tu sais… » dit-il avant de lâcher un soupir mélanger à un grognement visant la fin de la phrase de la rousse. Haytam porta alors sa tasse à ses lèvres, la chaleur de celui-ci formant alors de la buée sur ses lunettes, lorsqu’il reposa la tête, il se mit à sourire tel un garçon de dix ans, tout simplement parce qu’il ne voyait plus rien. « Et sinon, monsieur Pessimisme, autre chose à savoir ? » Hay'm attendit que la buée disparaisse pour ensuite répondre à la demoiselle « Je sais pas, c’est plutôt toi de me parler de tout… ça ! » Puis il attrapa le petit gâteau sur le bord du socle qui supportait sa tasse pour le délivrer du papier et l’enfourner dans sa bouche. Il n’en fit qu’une malheureusement bouchée mais qu’importe, c’était son petit plaisir, sa petite folie, et puis s’était offert alors…

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MessageSujet: Re: hi, i'm your made coach. (haytam)   hi, i'm your made coach. (haytam) EmptyVen 8 Fév - 21:27

Je finis par réaliser qu'Haytam n'a pas encore accepté ma proposition. Bonne nouvelle ? Mauvaise nouvelle ? Dois-je me vexer ou trouver mon idée vraiment déplacée ? Je ne suis pas encore capable de prédire quoique ce soit le concernant. J'ai appris à observer mon entourage, toutefois 'lire en une personne comme dans un livre ouvert' ou que sais-je encore n'a jamais été ma tasse de thé. « Oh vraiment ? Comment ça ? Tu aiguises ma curiosité là ! » Je ris, surtout par sa réaction. Et dire que ce n'était pas évident de lui arracher quelques mots pour le connaître d'avantage il n'y a pas si longtemps que cela. Je ris également par le fait que je finis par le voir se dévoiler un peu plus sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Donc monsieur est observateur et curieux, maintenant. Voilà qui n'est pas si mal pour quelqu'un qui voit uniquement les mauvais côtés. Je garde la réponse pour plus tard. Cela lui ferait peut-être bien plaisir de connaître le fond de ma pensée. « Pour moi généralement tout est noir tu sais… » Je grimace. Il aurait été un bon ami, je ne me serai pas retenue pour lui faire le sermon du siècle, voire le gifler par la même occasion. Sauf que je ne peux pas (encore) me permettre d'agir de la sorte. « Vraiment tout ? » J'arque un sourcil. Cette fois ci, c'est Haytam qui me rend curieuse. Cependant, je lui laisse le choix d'y répondre, bien que ma question sonne une pensée sortie sans avoir été invitée à le faire. « Je sais pas, c’est plutôt toi de me parler de tout… ça ! » Je fronce les sourcils cette fois. C'est une bonne demande. Depuis le début de ce rendez vous, je n'ai pas pris le temps de brosser un portrait bien précis de l'américain. Quelques traits de caractère par ci, par là, mais sans plus. « Disons que l'on peut voir avec le temps, c'est pas un simple café qui me dira qui tu es. T'as pas forcément besoin d'accepter mon offre, sachant que tu sembles t'être déjà un peu détendu alors que je ne m'y attendais pas vraiment. » Je finis par hausser les épaules. « Mais tant que nous y sommes, je peux satisfaire ta curiosité, quitte à te faire rire. » Il est temps pour que j'essaye de détendre l'atmosphère, pour de bon. « Comme tu le disais, il y a de véritables cas, de ce que tu penses ne voir que dans les films, mais qui existent bel et bien même si tu es persuadé qu'ils touchent le fond. J'aurai pu tomber sur un psychopathe qui m'aurait traquée d'un bout à l'autre de la ville et, qui dans le fond, penserait agir pour mon bien. J'ai pas d'anecdote pour celui là, heureusement dans un sens, ça me donne des frissons rien que d'y penser. » Je reprends mon souffle, décroise et croise mes jambes dans l'autre sens. Gorgée de café afin de ne pas terminer déshydratée. « Sinon... Ah si, il y a quelques temps j'avais croisé un gars, presque tout le contraire de toi : trop d'assurance, peu de respect pour les autres, aucune personnalité. Lui, il se croyait parfait. Littéralement. Alors, t'as pas idée à quel point c'est agréable de t'avoir rencontré Haytam. Peu importe ce que tu penses de toi. T'es quelqu'un d'intéressant et loin d'être désagréable à regarder, non plus. » Quitte à jouer la carte de la franchise autant le faire jusqu'au bout.
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