Nom complet ▲ taz Khusrh. Lieu de naissance ▲ dublin (IRELAND) âge ▲ vingt-cinq ans. nationalité ▲ possède la double nationalité, irlandaise et française. diplômes, études ▲ diplômé de Oxford (UK). métier ▲ tente de vivre de ses écrits, en attendant, il chante dans des pianos-bars. statut matrimonial ▲ libre. orientation sexuelle ▲ hétérosexuel. situation financière ▲ vient d'une famille aisée, mais la vie d'artiste ne rapporte pas beaucoup et a coupé les ponts avec ses proches, donc plutôt pauvre (une situation difficile à vivre pour ce bourge). idole(s) de vie ▲ la reine elisabeth, elvis presley, mike jagger, freddy mercury, edgar poe, (...). nombre d'amis facebook ▲ beaucoup. moyen de déplacement ▲ mes jambes, le métro ou le vélo. groupe ▲ un autre monde. avatar ▲ tommy kristiansen. crédits ▲ (c) tumblr.

premier point ▲ il faut savoir que taz est un jeune homme insouciant, libre dans tête et qui se moque de l'autorité. Du coup une de ses habitudes, est de ne jamais réfléchir avant d'agir. Avant de s'enfuir (il y a maintenant deux années) de chez lui, de dublin, c'était un petit garçon contraint d'encaisser les âneries que lui racontait son vieux. Il n'a jamais rien dit. Aujourd'hui, il s'en moque. Il ne tourne pas sept fois sa langue dans sa bouche avant de l'ouvrir et donc sort ce qui lui passe par la tête (souvent des trucs merdiques). Quand l'envie lui prendre de siffler nonchalamment une demoiselle dans la rue, il le fait. C'est un homme libre qui se prend parfois pour un aventurier (car oui, la pauvreté c'est nouveau pour lui, et chaque jour est un parcours d'obstacles). deuxième point ▲ il collectionne les journaux. Tous les jours, il le reçoit, le lit et le pose sur l'immense pile déjà existante de journaux qu'il amasse depuis son arrivée à paris. Son studio ne ressemble donc à rien. Déjà étroit, à cause de cette manie, dorénavant c'est bien pire. La cuisine, la chambre et la salle de bain se joignent grâce à un petit passage crée par les piles. C'est devenu invivable. Mais vous savez, les artistes ont de drôle d'obsession, donc n'allez pas blâmer le pauvre taz. Un jour où l'autre il sera contraint d'arrêter, mais pas aujourd'hui, il reste encore de la place. troisième point ▲ fume. Ce n'est pas étonnant, tout le monde fume. Mais taz est un gros fumeur. Sa voix en est même devenue grave à force de consommer encore et encore de la nicotine. Ne s'arrêtant pas à la cigarette, lorsqu'un manque d'inspiration se fait sentir, il n'hésite pas à sortir le petit joint pour décontracter son esprit. Il enchaîne les paquets et son studio, en plus d'être un dépotoir, est un véritable fumoir. Heureusement qu'il est le seul à y loger, car aucun humain normalement constitué ne pourrait y survivre plus d'une semaine (c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'emmène jamais une fille chez lui). quatrième point ▲ une fois, il a eu la flemme de sortir. Alors, il est resté pendant des jours dans son studio à écrire, écrire et encore écrire. Il puait tellement qu'à côté de lui, une moufette sentait la rose. Sans se laver, en mangeant peu et en s'hydratant au whisky, il a ainsi vécu l'une des semaines les plus intenses de son existence. Il n'avait jamais été autant en extase avec son art, l'écriture et la musique. cinquième point ▲ un soir alors qu'il interprétait certains de ses morceaux dans un bar, il remarqua une jolie demoiselle accoudée au bar. Il s'est alors lancé dans l'improvisation d'une chanson sur sa paire de pêches et son délicieux petit popotin. La technique fut bonne, car une heure plus tard il la sautait dans les toilettes. sixième point ▲ taz est un gentleman. Non, sans blague ? Il enchaîne certes les nanas, mais il les respecte. Il est poli et les remercie. Il n'est pas le genre à profiter d'une demoiselle, bien que délicieuse, complètement ivre morte. Il est tendre, doux et attentionné. Par contre, il est prévenant et informe la demoiselle qu'il n'est pas le genre à s'attacher et que l'histoire qu'ils vont vivre, sera l'histoire d'une nuit. septième point ▲ bien que ce soit lui qui est pris la décision de quitter dublin pour tenter l'aventure parisienne, il regrette dans les moments les plus durs, son ancien confort de vie. Par moment il aimerait retrouver son espace, son luxe, l'abondance de nourriture et oublier les problèmes de factures. Mais rapidement les bons côtés surviennent et lui font rappeler que la liberté, ça n'a pas de prix. Donc il préfère être fauché, mais libre que plein aux as et emprisonné. huitième point ▲ aime de temps en temps s'armer de son nikon pour capturer certains moments de la vie parisienne. Ça lui est déjà arrivé de photographier certaines de ses conquêtes dénudées. Mais ce n'est pas un vieux pervers qui va user de ces clichés pour faire du chantage, non, taz est un homme bien et les conserve pour son usage personnel. neuvième point ▲ c'est un homme moqueur, joueur, léger enfantin, qui aime taquiner la foule. Parfois son humour déplaît, mais lui s'en moque. Comme les critiques dont il est accablé de temps en temps. Qu'on le hue, le blâme, il s'en contre-fiche et préfère en rire. Prendre la vie que dans un sens, c'est sa philosophie. dixième point ▲ c'est un fin gourmet qui raffole du fromage, vin et pain français. S'il le pouvait, il irait dans un bon restaurant gastronomique tous les soirs pour s'empiffrer jusqu'à n'en plus péter. Mais à la place, il se contente de son cassoulet à réchauffer minute. Restriction budgétaire.

Tu le laisses parler. Comme d'habitude, tu ne dis point un mot. Contraint a gardé le silence afin d'éviter de te prendre une nouvelle gifle monumentale, tu t'exécutes et ferme ta gueule. Pourtant tu n'as qu'une envie, lui cracher ses quatre vérités. C'est une ordure, un monstre, une espèce de dictateur sans la moustache. Ta famille le supporte depuis bien trop longtemps. Mais face à lui, tu n'es rien. Qu'une petite merde, dit-il. Ou parfois il utilise l'adjectif, branleur. Et pourtant tu as tout fait pour le satisfaire. Depuis que tu es môme, tu es comme programmé à le succéder à la tête de sa stupide multinationale. Tu n'en as pourtant pas envie, car ce que tu aimes, c'est la littérature et la musique. Tu peux te plonger dans un bouquin à l'aube et en ressortir au coucher du soleil. Passionné, ton vieux s'en fout. Ce qu'il désire : que tu fasses tes études pour ensuite entrer dans le monde des affaires. C'est la destiné de bons nombres d'entre nous, gosses de riches. Tu es pourtant diplômé de ofxord, tu y es allé pour lui faire plaisir, tu as subi la mentalité de gens complètement puérils et coincés qu'il peut y avoir dans ce genre d'établissement de prestige, mais cela n'est jamais assez. Il en demande toujours davantage. Tu te sens bouillir face à ces paroles. Toujours muet, tu te sers les lèvres pour t'empêcher de faire une connerie. Mais est-ce réellement une connerie ? Dire ce qu'on pense n'en est pas une du moins. Ton sang chauffe, tes oreilles sifflent, tu sens que tu ne vas plus pouvoir tenir bien longtemps. Tu n'as qu'une envie, qu'il en finisse pour que tu puisses te casser et éviter le drame. Mais la conversation s'éternise et s'en devient trop pour toi. Ta grimace en dit long. Tu vas craquer, tu vas le dire, tu vas l'envoyer chier. Ce n'est plus qu'une question de minutes, de secondes et ... « Va te faire voir ! ».

Elle te regarde de ses yeux de biches et son air déboussolé. Elle te comprend, mais ne veut pas que tu t'en ailles. Elle a toujours été là pour toi, pour t'encourager et cela malgré les difficultés qu'elle a traversées et son handicap. Toi aussi, tu as été là pour elle. Toujours pour défendre ses intérêts, la consoler, être un véritable ami pour elle. L'un pour l'autre, vous vous devez tout. À vrai dire, vous vous connaissez depuis toujours. Gamin, vous jouiez au docteur ensemble (c'était son rêve, devenir chirurgien, sauver des vies), adolescents, vous partagiez vos lectures. Jamais d'ambiguïté. Une amitié pure et simple. Et pourtant, tu vas devoir l'abandonner, la laisser. Cela te déchire, car c'est bien la seule attache qui te ferais rester. Sauf que tu n'as pas le choix. Tu dois partir, quitter Dublin, ton milieu, ta famille, ta vie. Partir pour recommencer. Une larme perle sur sa joue. Cela t'attriste. Tu la lui caresses pour apaiser la douleur qu'à l'allure de ses adieux. Un fin sourire se dessine sur son visage. Approchant le tien du sien, tu lui déposes alors un tendre baiser sur le front. Tu lui fais comprendre qu'à toi aussi ça te fait mal de partir, mais tu déposes tout de même ton sac sur ton épaule et fais volte-face. Tu commences à t'éloigner, sauf qu'un murmure émanant de son corps te parvient. « Je t'aime ... », tu t'arrêtes, mais ne te retourne pas. Tu la sais sourde depuis un petit moment et ne voulant gâcher votre amitié, tu te contentes de lui répondre dans ta barbe et de dos, pour qu'elle ne puisse le lire sur tes lèvres. « Moi aussi ... »

Tu es défoncé, à petit dose, car tu n'es pas un gros drogué, puis clope au bec, tu joues. Tu aimes ça, tu aimes ta vie, tu aimes cette liberté. Toujours un petit branleur, tu es aussi resté un mec bien. Un mec bien qui fait ce qu'il veut, quand il veut. Un mec sans plus aucune attache réelle, ni autorité. Un mec qui vit sa vie. Interprétant tes chansons, tu t'éclates. Tu fais ce dont tu avais toujours eu envie de faire. Jouer tes compositions. Tu es devenu un artiste un peu fêtard et ermite à la fois. Et tu te plais. Encore une fois tu exposes ta musique aux quelques soûlards présents ce soir. Enfin ton tour de scène s'achève. Tu sors donc pour fumer une clope, mais tu tombes sur deux hommes agressant une demoiselle. Elle semble éméchée. Tu te débrouilles pour l'aider, mais celle-ci te tombe dans les bras. Évanouie, tu décides de l'emmener à l'hôpital. Pénétrant dans les locaux, tu la déposes délicatement sur un lit et laisse les médecins prendre le relais. Tu es resté veiller sur elle toute la nuit. Tu n'avais jamais vu une telle créature. Comme hypnotisé, tu es finalement parti au petit matin, lui laissant comme trace de ton passage, ses quelques mots : « La beauté plait aux yeux, mais la douceur charme le coeur (...) »