Nom complet ▲ swann gauthier rousseau. Lieu de naissance ▲ Paris. âge ▲ 26 ans. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ prépare son doctorat. métier ▲ chargé de TD. statut matrimonial ▲ en couple. orientation sexuelle ▲ bisexuel. situation financière ▲ aisée. idole(s) de vie ▲ Marc Simoncini, Martin Luther King Jr, Gandhi, Steve Jobs et Stephan Hawking. nombre d'amis facebook ▲ 117. moyen de déplacement ▲ voiture. groupe ▲ la javanaise. avatar ▲ jon kortajarena. crédits ▲ janagoncharova.tumblr & freesoul

DE 8H00 à 12H00▲ À 8h00, Gauthier est déjà levé depuis un moment, il arrive une demie-heure plus tard au labo de recherche de l'université. Le travail comme, toujours de la même manière, café dans une main, croissant dans l'autre. Il s'installe à son bureau et commence par regarder son planning du jour avant de travailler, encore et encore, en compagnie des autres étudiants et de certains directeurs de thèses.


DE 12H00 à 14H00▲ C'est la pause déjeuner ! En général, il est toujours le premier à quitter l'université. Il reprend sa voiture et se rends jusqu'à un petit restaurant, celui de son oncle où il mange avec ses cousins. Parfois, il donne un petit coup de mains mais cela reste tout de même rare. Une fois le repas fini, il retourne à la fac, fait sa petite balade et retourne au labo.


DE 14H00 à 17H00▲ Les recherches reprennent jusqu'à peu près 15h30. Après cela, il fait la synthèse de ses recherches personnels et file pour son premier TD qui démarre en général à 16 heures. La durée varie d'une heure à deux. Si ce n'est pas le cas, il passe à la bibliothèque du coin ou voit un étudiant dont il est le mentor.


DE 17H00 à 20H00▲ Si Gauthier n'est pas coincé pour le TD qu'il dirige, c'est généralement à 17 heures qu'il quitte la faculté. Il passe d'abord à la bibliothèque, y empruntant un tas de livres. Il rentre ensuite à la maison pour déposer ses affaires et prendre son sac de sport pour filer à la salle de sport, le tout à pied bien sûr. Il rentre ensuite à la maison, aidant Rafael s'il en a besoin et sinon c'est cuisine, dîner à deux, à discuter d'un peu de tout.


DE 20H00 à 24H00▲ Son amour s'en va et il en profite pour travailler, encore. Il ouvre les livres empruntés plus tôt et se met à lire prenant autant de notes que possible. Il s'arrête vers 22h30 en général et s'étale dans le canapé pour regarder soit le film de deuxième partie de soirée, soit un film, soit le DVD qu'il est sorti loué juste avant, attendant patiemment que Rafael ne rentre.


DE 24H00 à 8H00▲ Rafael rentre, la vaisselle est faite et ils partent se coucher. Un tour au lit qui ne regardent que les amours et il s'endort sur les coups d'une heure du matin en général. La nuit passe rapidement, trop rapidement. Déjà il faut se lever, une bonne douche et un déjeuner après un dernier baiser, il part, récupère les journaux au kiosque d'en bas et file.

Je suis né dans une famille plutôt banale. Mon père était chirurgien et ma mère une grande avocate dans le droit international. On ne peut pas dire que j'ai jamais manqué de quelque chose, bien au contraire. Mes parents travaillaient durent et c'était pour nous, pour gâter leur enfants. Nous n'étions pas pourris gâtés mais si l'on demandait quelque chose, qu'on le méritait par nos notes ou notre aide à la maison, nous l'avions quelques temps plus tard. Je suis le premier de la famille. J'ai eu trois sœurs et un petit frère, il y a très peu de temps. Malgré la carrière de ma mère, elle avait tenu à avoir une famille nombreuse, c'était un peu un rêve pour elle, comme pour mon père.

Enfant, j'ai toujours été mal dans ma peau. Les autres se moquaient de moi parce que j'étais rond. J'étais clairement le souffre-douleur des enfants plus grands que moi. Je n'ai pas osé en parler pendant longtemps à mes parents. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui leur ai annoncé mais bien ma maîtresse, qui, un jour, se décida à leur téléphoner pour les mettre au courant de ce qui se passait. Après cela, ils ont décidé de me changer d'école. C'était plus loin, privé et là-bas j'étais beaucoup mieux. Je n'ai jamais quitté cet établissement parce qu'il y avait des classes de la maternelle à la terminale.

Au collège je ne supportais plus ce surpoids. Il n'était plus question de moqueries mais je ne me sentais plus du tout à l'aise dans ce corps. Alors j'en ai parlé à mon père et il m'a inscrit à des cures, ma mère a commencé à surveiller mes repas, attentive. Les efforts de mes parents et les miens firent des miracles. J'ai perdu du poids doucement et sûrement. À mon entrée au lycée, je n'avais plus un kilo en trop et je faisais beaucoup de sport. C'est devenu une vraie drogue.