► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso

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MessageSujet: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyDim 27 Mai - 0:09

Exténuée. J’étais tout simplement exténuée. Une semaine que je retournais ciel et terre pour foutre le grappin sur mon imbécile de frère et voilà qu’une relation bien aimable de mon père venait de m’annoncer à ma demande qu’il était en prison. Idiot. Fin j’avais rien à dire de ce côté-là étant donné que quasi toutes les conneries qu’il avait faites, je les avais faites aussi. Sauf que je m’étais jamais faite choper. On est doué ou on l’est pas. BREF, c’est furax que j’me rends jusqu’à la prison parisienne. Lorsque je prie le gardien de me laisser voir mon frangin, celui-ci rejette ma demande en me signalant que les heures de visite étaient terminées. Je lui ai clairement fait comprendre – avec beaucoup de tact, si si – que s’il me faisait pas rentrer dans la prison dans la minute qui suivait, il allait se retrouver avec une chaussure coincée entre les deux fesses. J’avais même réussi à obtenir une visite conjugale. Parce que ouais, voir mon frère à travers une vitre, c’était comme voir un animal au zoo, ça m’intéressait pas. So, ce brave petit toutou qu’était le pion m’emmène alors jusqu’à une pièce exigüe renfermant un lit, une table et deux chaises. Le strict minimum quoi. Osef, c’était suffisant, j’demandais pas à avoir une suite non plus. J’attends alors patiemment qu’on amène mon frère à moi. Il finit enfin par arriver, enchainée jusqu’au cou. Ouaw, ça rigolait plus. Ils le prenaient pour un terroriste ou comment ça se passait ? Je fais alors claquer ma langue, les gardiens ne s’activant pas assez vite à mon goût. Il leur fallait trente ans pour débarrasser JJ de ses menottes, c’était quoi ce délire ? Bande d’incompétents.

Bref une fois que ces abrutis finis ont quitté la pièce, j’prends même pas le temps de saluer mon frère que déjà je le pousse sur le lit avant de m’asseoir à côté de lui. J’ai tellement de choses à lui dire que je sais pas par où commencer. Bref, soyons simple, rapide et efficace.

    « J’ai fait la connaissance de ton prince charmant. Tu comptais m’en parler quand ? Ca t’aurait tué de me dire que tu sortais avec ce connard ? »
    Je prends une grande inspiration. « Fin apparemment tu lui as pas parlé de moi non plus. Il pensait que j’étais ton bac à sperme ce con. » Sourire. Voilà j’crois que j’ai fait le tour, j’ai plus rien à lui reprocher. Le temps des retrouvailles normales a sonné. Je l’enlace avant de lui lancer. « Sinon ouais tu m’as manqué p’tit con. »

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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyDim 27 Mai - 0:50

Le temps s'écoule à une vitesse lente. Monotone. Enfermé comme un putain de lion en cage, j'passe ma journée à tourner en rond. Mais c'est pas l'pire. Pendant ces quelques jours derrières les barreau, j'ai appris à mes dépends qu'on avait tout l'temps pour ressasser inlassablement les évènements. Les émotions ne font que décupler. La colère devient de la haine. La douleur devient une souffrance insupportable. L'ennui devient la solitude. Et tu t'enfonces encore un peu plus dans ce maudit trou à rats. Au moins, j'pouvais toujours me plonger corps et âme dans le boulot quand j'étais prêt à péter un plomb. Le manque ne fait qu'en rajouter encore un peu plus. J'pourrais me damner rien que pour un peu de nicotine, mais même ça, c'était un luxe que j'pouvais plus m'offrir. Tout comme ce putain de vieux matelas dégelasse sur un sommier qui avait trop vécu. Quand on né avec un cuillère en argent dans la bouche, on s'imagine pas une seule seconde de la chance qu'on a. Toujours plus. Encore et encore. Jusqu'à ce qu'on tombe de haut. Putain de fatalité. "Samson, t'as de la visite. On dirait que tu vas pouvoir baiser." J'me redresse vivement et j'sens encore le matelas s’enfoncer un peu plus. J'me retiens de dévisager le gardien. Ouais, j'ai aussi appris à garder ma putain d'arrogance si j'voulais obtenir des informations. " Mâle ou femelle ? " J'avais aucune envie de voir Jack. Et j'serais bien étonné s'il se pintait ici. C'con est bien trop fier. Mais j'dirais pas non pour une partie de baise. Une semaine, du moins j'crois, c'est long, et ma libido commence déjà à gueuler. Of course, cet enfoiré me réponds même pas et m'enfile les menottes. J'me laisse faire docilement. Ouais, putain de chien en laisse. J'me suis presque fait à l'idée. Je traîne les pieds jusqu'à la piaule, persuadé d'y découvrir Jack ou Ella. Loupé. Quand il ouvre la porte que j'vois Autumn, j'manque presque de faire un arrêt cardiaque. Je m'attendais à TOUT sauf à la voir ici. Je la dévisage comme si c'était un fantôme - J'me demande si c'en est pas un d'ailleurs- pendant qu'il me détache.

« J’ai fait la connaissance de ton prince charmant. Tu comptais m’en parler quand ? Ca t’aurait tué de me dire que tu sortais avec ce connard ? » Je m'étouffe presque avec ma salive comme un gros con. J'feins d'être surpris. De pas comprendre ce qu'elle me raconte. " De quoi tu parles ? Pourquoi t'as rencontré Jack ? " J'accentue mes paroles avec un sourcil relevé et un mine d'imbécile qui capte que dal à la situation. Ouais j'ai plutôt l'air ridicule. « Sinon ouais tu m’as manqué p’tit con. » Ses bras entourent mon corps et aussitôt, j'sens un poids en moins. C'est la seule personne qui pouvait me faire oublier l'espace d'un instant que j'ai le coeur en vrac. Instinctivement je la serre plus fort, jusqu'à l'étouffer. " Putain, j'sais pas ce que tu fous là, mais tu peux pas savoir comment ça fait du bien de te voir " J'souris comme un gosse qui ouvre son cadeau le jour de noël, et qu'il découvre le cadeau qu'il avait tant attendu. Joie de courte durée quand j'commence à me poser des questions. Que les regrets recommencent à me ronger une nouvelle fois. " Qu'est-ce que tu fou à Paris ?! Et c'est pas un lieu pour toi ici! " Même dans ces circonstances, j'peux pas m'empêcher d'être le grand frère protecteur, ça en devient ridicule. " La prochaine fois, vient au moins avec une pute que j'me vider." J'esquisse d'un léger sourire. C'est pas comme si j'étais frustré et en manque, mais c'était tout comme. " En attendant, tu fais demi-tour et tu retournes à Londres bien sagement " Ouais, paroles en l'air. J'la connait assez pour savoir qu'elle va m'envoyer chier, mais j'aurais au moins essayé.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyDim 27 Mai - 1:27

«De quoi tu parles ? Pourquoi t'as rencontré Jack ? » Jack … J’en déduis que c’était comme ça que s’appelait le mec à l’intérieur duquel sommeillait Skeleton. Ca faisait du bien d’enfin pouvoir mettre un nom sur son visage. C’est pas comme s’il m’avait tiré des griffes de ce monstre, mais c’est tout comme. Bref, JJ a beau être mon frère, j’ai beau avoir confiance en lui plus qu’en n’importe qui, j’peux pas m’empêcher d’hésiter à lui balancer la raison qui m’a poussée à aller à la rencontre de ce fameux Jack. J’suis pas sûre que le frangin protecteur qu’il était allait être ravi d’apprendre que sa soeurette s’était lancée sur la voie du crime. Mais après tout, je m’en foutais pas mal. J’étais assez grande pour savoir ce qui était bien et ce qui ne l’était pas. Puis si Jéricho faisait la connerie de me faire la morale, je me ferais un plaisir de lui rappeler où il se trouvait en ce moment même. Toutes les cartes étaient dans ma main.

    « Me prends pas pour une conne, Adams premier du nom, tu sais très bien de quoi j’parle. Ca se voit dans tes yeux, j’te connais comme si je t’avais fait. » J’peux pas m’empêcher d’apporter quelques précisions à mes dires pour éviter qu’il y ait quiproquo au cas où on ne parlerait pas de la même chose « Jack et le tueur du centre commercial ne font qu’une personne. Et surtout, fais pas comme si ça te surprenait. »


« Putain, j'sais pas ce que tu fous là, mais tu peux pas savoir comment ça fait du bien de te voir » S’il savait à quel point je partageais ses sentiments, putain. Quand vous avez grandi et passé toute votre enfance au côté de votre frangin, c’est excessivement dur de le voir partir. J’avais mis longtemps à me remettre du départ de JJ. Je m’en étais jamais remise, d’ailleurs, ce qui expliquait en partie la raison de ma présence à Paris. « Qu'est-ce que tu fou à Paris ?! Et c'est pas un lieu pour toi ici! » Il pouvait pas s’empêcher … Jéricho avait la fâcheuse tendance de se prendre pour une mère poule avec moi. Ca n’avait pas changé. Sauf que maintenant j’avais 18 ans et j’étais assez mature pour me prendre en charge toute seule. J’pousse un soupir exaspéré avant de répondre à sa question d’un ton complétement blasé.

    « J’suis venue régler de vieilles histoires, ça te va comme réponse ? Puis vu que j’me plais bien, j’ai décidé de prolonger mon séjour ici, comme ça tu sauras tout. »


« La prochaine fois, vient au moins avec une pute que j'me vider. »
SHAME ON ME, pourquoi je n’y avais pas pensé ? Sûrement parce que le fait que mon frère était un nymphomane comme on en trouvait pas deux m’était sorti de la tête. Tant pis. Il se passera bien de putes pour aujourd’hui. J’y songerais la prochaine fois que je viendrais lui rendre visite. Un sourire moqueur s’esquisse sur mes lèvres.

    « Y a tes compagnons de cellule pour ça. J’suis sûre qu’ils sont au moins autant en manque que toi, y a qu’à leur demander gentiment. Puis ça t’apprendra à faire des conneries. D’ailleurs qu’est-ce que t’as fait ? » Je passe alors ma main sous mon t-shirt. Non, j’me tripote pas, oui, je cherche quelque chose. « Anyway, j’ai autre chose pour toi. »


Comme un magicien sort un lapin de son chapeau, moi j’sors un sachet d’héro de mon soutien gorge. J’avais pris le risque de me faire choper lors de la fouille corporelle qui s’imposait lorsqu’on rendait visite aux prisonniers. J’avais eu de la chance. Aucun agent de sexe féminin n’était présent sur les lieux, et les mâles n’étaient autorisés qu’à tâter en surface. Je m’en étais donc tirée ni vue ni connue. Bénie soit ma chance de cocue. « En attendant, tu fais demi-tour et tu retournes à Londres bien sagement » Ca c’est la meilleure. J’ai fait tout ce chemin pour voir sa gueule et voilà comment il me remercie. Charmant. Je retiens. Il avait peut-être pas envie de s’éloigner de moi, qui sait. Ca expliquerait le fait qu’il veuille me rembarrer à Londres alors qu’on avait à peine passer cinq minutes ensemble. J’prends sa main dans la mienne avant de le regarder avec des yeux de chien battu.

    « Londres sans toi, c’est comme un hamburger sans steak haché. I want to stay. Sauf si j'te dérange. »

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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyLun 28 Mai - 0:26

Jéricho, il est en prison.
Jéricho est en prison.
Jéricho, prison.
Prison.


Cette pensée, aussi détestable soit-elle résonne incessamment dans mon crâne, me donnant l'impression que celui-ci allait exploser. Froidement accompagnée par des questions sans réponses. Pourquoi ? ... pourquoi avait-il fait cela ? Cette fois-ci, rien, ô non rien, ne pourrait m'apporter des réponses. Même pas une dose d'héroïne. La porte de la prison qui se referme derrière moi me donne un frisson insupportable. Piquant et dérangeant, presque douloureux. Le gardien plonge son regard dans le mien. Mon visage reste de marbre lorsqu'un sourire se dessine sur le sien. En même temps, difficile de ne pas me reconnaître. « Vous êtes venu pour ... ? » Retourner dans ma cellule, faut croire que la bouffe dégueulasse de la prison m'a manqué. Presque autant que les chiottes dégueulasses. Ma respiration se coupe pour faire taire cette dose incontrôlée d'ironie. Ma voix, qui n'est autre qu'un faible sifflement prononce avec amertume le prénom de Jayden. Ou Jéricho. Qu'importe. Plus rien n'est clair. Chaque chose possède sa marque de crasse la rendant si anormale. Aussi étrange que de me voir ici afin de rendre visite à cet homme qui me foutait en vrac. C'est un pas lent et silencieux qui s’enclenche lorsque le flic m'ordonne de le suivre. Ces traits d'homme sûr de lui ancrées sur ma figure ne sont qu'une illusion, juste de quoi dissimuler les faiblesses de mon âme ces derniers temps. Juste assez pour affronter une nouvelle fois la tornade sentimentale qui me secoue à chaque fois que je vois Jéricho.

La porte s'ouvre dans un grincement sournois. Inspiration. Mon dernier pas me permet de pénétrer dans la pièce du parloir. Lorsque j'entreprends de relever les yeux, mon regard se pose en premier lieu sur ... Autumn. Mes poings enfoncés dans mes poches se serrent vivement. Un voile électrique se pose dans l'atmosphère, écrasant littéralement mes entrailles. Mes yeux caressent les murs jusqu'à se poser sur le visage de Jéricho. Je peux immédiatement sentir mes lèvres se décoller pour laisser un soupir étouffé s'échapper. Fébrile, je reste planté à l'entrée tandis que le gardien déserte les lieux. Toutes les raisons qui m'ont emmenées ici se sont faites la malle. Ce n'est qu'un trou noir et infernal qui règne dans ma tête. Il avale toutes mes pensées, se propage dans mes veines pour venir s'attaquer aux autres parties de mon corps afin de dévorer un à un mes organes. Brutalement gêné par la situation, je détourne son regard pour fixer un point invisible sur le mur blanc de cette minuscule pièce. On se croirait presque des sardines dans une boîte de conserve. J'ai rien à foutre ici, du moins, pas pour le moment. A les voir comme ça, il semblerait que toute trace de colère ne soit pas acceptable en cet instant. Seul sentiment que je suis apte à offrir. Ou à faire faire éprouver. Défonçant ma langue contre mes dents, je me décide finalement à briser le silence qui s'allonge tandis que les secondes défilent inlassablement.

« On peut pas continuer comme ça ... » Ma voix n'est pas aussi froide qu'elle aurait aimé l'être. C'est p't'être, au fond, ma façon à moi de lui montrer que je ne viens pas en ennemi. Comme si c'était possible. Et si elle se brise avant même que je puisse avoir terminé ma phrase c'est parce que je sais déjà que je vais m'en prendre la gueule, autant par lui que par elle. Quand je nous vois comme ça, j'ai juste l'impression qu'on a changé de dimension. Tous les deux et c'est vachement ... flippant.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyLun 28 Mai - 1:17

« Me prends pas pour une conne, Adams premier du nom, tu sais très bien de quoi j’parle. Ca se voit dans tes yeux, j’te connais comme si je t’avais fait. » Instinctivement mon regard se détourne d'elle et se pose sur le fond de la pièce. Quand on passe une grande partie de sa vie avec une personne, on connait chacune de ses mimiques. Surtout lorsqu'on est aussi fusionnel. En tant normal ça réflexion m'aurait décroché un sourire, mais bien vite ravalé par la suite. « Jack et le tueur du centre commercial ne font qu’une personne. Et surtout, fais pas comme si ça te surprenait. » Je tressaillis. J'ose même plus détourner mon regard sur le point invisible que je fixe tout à l'heure. Bordel, comment j'peux la regarder en face après ce que j'ai fait. J'ai baisé avec le type qui avait faillit le buter. Le mec dont j'lui ai promis que j'le tuerai un jour. " C'est rien. C'était juste un coup. J'ai pas changé d'avis, j'lui ferais payer ce qu'il t'as fait. " Encore une promesse que je ne tiendrais pas. J'pouvais en vouloir à Jack. Vouloir le tuer. Ne plus vouloir revoir sa belle gueule de psychopathe. Jamais j'pourrais le détester même si il butait mon fils.

« J’suis venue régler de vieilles histoires, ça te va comme réponse ? Puis vu que j’me plais bien, j’ai décidé de prolonger mon séjour ici, comme ça tu sauras tout. » C'est ça ouais. Me prends pas pour un con non plus. J'sais très bien pourquoi t'es ici. Et putain, j'peux rien faire coincé entre ces murs. " Me dis pas que..." J'marque une pause pour la dévisager. Aussitôt je l'attrape par le col. C'était bien un suçon. " Bordel de merde Autumn ! T'as été le voir. T'aurais pu te faire tuer ! Est-ce qu'un putain de jour, tu vas décider de RÉFLÉCHIR avant d'agir ! " Je la connait. Je le connait. J'sais qu'elle a de la chance d'être encore là aujourd'hui. Gamine inconsciente qui s'croit plus forte que les autres. Je lâche un juron silencieux. J'suis mal placé pour lui faire des leçons de morales. Et j'm'en veux de pas avoir été là. J'aurais pu l'arrêter, même si j'devais l'attacher pour ça.

« Y a tes compagnons de cellule pour ça. J’suis sûre qu’ils sont au moins autant en manque que toi, y a qu’à leur demander gentiment. Puis ça t’apprendra à faire des conneries. D’ailleurs qu’est-ce que t’as fait ? » Je tente de me calmer. Du moins un minimum. J'arrive à lui jeter un regard noir au lieu de lui sauter au cou et lui balancer des reproches à la gueule " J'ai aucune d'avoir une MST. Y'a pas un mini-crac de capotes ici. Et j'tiens à mon cul. " Je la regarde fouiller dans son soutif et aussitôt j'comprends. « Anyway, j’ai autre chose pour toi. » Là, j'pourrais me foutre à genoux devant elle. Comme un lion devant de la viande fraîche, j'lui arrache presque le sachet d'héroïne. « Londres sans toi, c’est comme un hamburger sans steak haché. I want to stay. Sauf si j'te dérange. » Je me recule d'elle. Impassible. J'suis incapable de réfléchir avec la poudre magique dans mes mains. Elle accapare mes pensées. J'me démerde pour faire un rail comme j'peux sur la table.

Y'a que la dope et moi dans cette putain de pièce. J'vois que elle. J'pense que elle. C'est elle qui m'fais vivre. Et à cet instant, si j'sniffai pas ce rail, j'pourrais crever instantanément. J'suis tellement obnubilé par Héroïne que je remarque même pas sa présence. « On peut pas continuer comme ça ... » Je me redresse rapidement. Même exténué par la taule. L'héroïne qui commence à se dissiper dans mon organisme. En moins de temps qu'il n'en faut pas l'dire, j'suis entre lui et Autumn. Mes muscles se tendent. Mon sang bouillonne. Mon coeur explose ma cage thoracique. J'comprends pas ce qu'il fou ici. J'comprends pas ce qu'il veut dire. J'en ai pas envie. " Stride..." J'érige déjà se mur de brique entre nous. J'fixe les limites. Aussi froid que la glace. J'lui fait comprendre par un simple regard que j'veux pas de lui ici. Qu'il est est pas le bienvenu et qu'il peut faire demi-tour aussi vite qu'il est venu. Tension électrique palpable. " J'sais pas ce que t'es venu chercher, mais j'ai aucune envie de t'écouter. Tu peux remballer ta pseudo diplomatie, ton joli petit cul et foutre le camp ici. " J'supporte pas de le voir. De savoir que que j'peux le toucher. Le retrouver. Et pourtant être incapable de le faire. Immédiatement je revêtis ma carapace sous cet air de connard endurci par les épreuves de la vie. " J'en oublie la politesse. J'crois que la taule me réussi pas." Je me retourne vers ma soeur. " Autumn, Jack " Mon regard se pose de nouveau sur lui. Mon coeur fait une chute vertigineuse. " Jack. Ma frangine. Mais j'suis con, vous avez déjà fait connaissance. "
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyLun 28 Mai - 13:48

« C'est rien. C'était juste un coup. J'ai pas changé d'avis, j'lui ferais payer ce qu'il t'as fait. » J’peux pas m’empêcher de rire à l’ouïe de ses paroles. La bonne blague. J’suis sûre que je pourrais revenir dans 20 ans que ce connard serait toujours en vie, s’il était pas mort d’une overdose entre temps. J’fais claquer ma langue contre mon palais, agacée. Il était en train de s’enfoncer, tellement qu’il allait bientôt finir par atteindre le noyau terrestre. Il pouvait pas simplement me dire qu’il était incapable de tuer le squelette parce qu’il éprouvait des sentiments trop forts pour lui ? Non, bien sûr. Putain de fierté à la con, faudrait pas qu’elle en prenne un coup. Y a de jours comme ça où mon frangin me désespérait comme pas permis. J'me rapproche de lui pour lui flanquer mon index sur la bouche pour l’empêcher d’ajouter un mot de plus. Une fois que j’suis assurée qu’il continuera pas sur sa lancée, j’reprends ma position initiale et je lâche dans un soupir :

    « T’en as pas marre de faire des promesses dans le vent comme ça ? Si tu l’avais vraiment voulu, il serait déjà mort. »


Parce que tout le monde sait que Jéricho Lloyd Adams obtenait toujours ce qu’il voulait. Alors que je m’apprêtais à changer de sujet, j’vois les yeux de mon frère s’attarder sur mon cou. « Me dis pas que... » Et merde, grillée. J’savais que j’aurais dû mettre un foulard ou une connerie du genre, mais encore une fois, j’avais sous-estimé la perspicacité de mon frangin. C’était donc à moi de m’en prendre plein la gueule. Chacun son tour. « Bordel de merde Autumn ! T'as été le voir. T'aurais pu te faire tuer ! Est-ce qu'un putain de jour, tu vas décider de RÉFLÉCHIR avant d'agir ! » Et blablabla, et blablabla. Il avait jamais pris de risques dans sa vie lui peut-être ? Personnellement, j’trouve que la vie serait bien monotone si on y ajoutait pas un soupçon de danger de temps en temps. J’le repousse alors avant de lisser le col de mon t-shirt qu’il venait de froisser, dans le genre ta gueule j’entends ce que tu dis, même mon t-shirt à plus d’importance que la merde que tu racontes. J’aurais pu me contenter d’ignorer sa remarque mais non au lieu de ça, j’ajoute d’une voix acide.

    « Bien sûr que j’ai été le voir, fallait bien que quelqu’un le fasse à ta place. »


Malgré tous les reproches que j’lui fais depuis que j’ai débarqué à la prison, j’suis incapable de lui en vouloir. J’ai beau faire semblant d’être énervée contre lui, j’arrive pas à avoir l’air crédible. Il m’a déçue ouais, mais l’infime part de déception que je ressens en ce moment ne compense pas tout le bonheur qu’il m’a fait partager par le passé. Disons que ça équilibre la balance. Alors que j’regarde JJ se jeter sur sa dose d’héroïne comme s’il risquait de mourir s’il ne la consommait pas dans la minute qui suivait, j’entends la porte de la pièce conjugale s’ouvrir. Jack. Sa présence propulse mon exaspération à son sommet. Putain, il pouvait pas me laisser tranquille avec mon frère non, c’était trop lui demander. J’pousse un profond soupir tout en allant m’adosser au mur. J’coince une clope entre mes lèvres pour essayer de me détendre.

    « Manquait plus que lui. »Mon regard glisse sur JJ. Tout en allumant ma cigarette, j’peux pas m’empêcher d'insérer une pointe d’ironie. « J’vois que même en taule, t’as un emploi du temps de ministre. La prochaine fois, j’prendrais rendez-vous. »


J’sais que c’est pas le grand amour entre eux en ce moment et pourtant, j’peux pas m’empêcher d’envenimer les choses. « Tu peux remballer ta pseudo diplomatie, ton joli petit cul et foutre le camp ici. » Objection. Je m’oppose à cette décision. Pour bien le montrer, j’me penche en avant et je tapote la place disponible à côté de JJ pour inviter le psychopathe à s’asseoir.

    « Non mais vazy, laisse le rester, j’suis sûre que ce qu’il a à te dire est trèèèèès intéressant. »
    Jack. Ma frangine. Mais j'suis con, vous avez déjà fait connaissance. « Et si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais préféré ne jamais faire sa connaissance, si tu vois ce que j’veux dire. »


Bref, ma gueule. J’me laisse glisser contre le mur. J’ai hâte de voir la tournure que vont prendre les événements.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyLun 28 Mai - 17:25

" Stride..." Mes yeux l'évitent toujours, préfèrent de loin cette parcelle de mur à son visage. Plus facile à regarder sans sentir son cœur jouer aux montagnes russes. Le sentiment glacial que fait paraître sa voix ne m'étonne même pas. Ça m'fait chier de le sentir si loin de moi mais au fond, c'est peut-être mieux. Non, c'est même certain. Parce qu'à la moindre faille j'tenterai une approche. Dans les secondes qui suit, je peux entendre la voix de sa sœur se mélanger à la sienne. Comme par hasard. J'me contente de l'ignorer pour pas prendre le risque que Skeleton revienne, surtout en taule. Partout sauf ici. " Tu peux remballer ta pseudo diplomatie, ton joli petit cul et foutre le camp ici. " A ces paroles, j'peux sentir mon chagrin se retrancher me donnant ainsi un peu plus de force que la normale. C'est donc d'un pas lent que je me recule vers la porte d'entrée jusqu'à ce que celle-ci ne m'empêche d'aller plus loin. J'voudrais pouvoir la traverser pour me casser et ne plus jamais revenir en arrière mais comme toujours, rien n'est aussi simple. « Manquait plus que lui. » Mes paupières se ferment tandis que le silence ne quitte plus mon être. Lorsque je les ouvre à nouveau, ils sont toujours là, tous les deux. Provocants, dégueulasses, ils me donnent le gerbe. Heureusement qu'avant de venir j'me suis enfilé une sacrée dose de coke. Sans quoi j'aurais très certainement déjà pété un câble et JJ aurait eu un avant goût du gars que j'suis sans lui. J'accorde un sourire à Autumn pour la saluer en oubliant ses paroles inutiles. " Jack. Ma frangine. Mais j'suis con, vous avez déjà fait connaissance. " Mon regard se pose automatiquement dans le cou de la jeune femme en soupirant. « Faut croire qu'elle lui plaît. » J'lui fais alors comprendre que ouais, Skeleton est bien de retour. Fallait s'en douter cela dit. Avec ce qui m'arrive sur la gueule, la folie ne peut que revenir. Si ça continue j'suis presque sûr que j'vais en crever. D'une balle dans la tête parce que mon compagnon de pensées m'emmerde profondément.

Finalement, mon regard ne lâche plus Autumn. « Non mais vazy, laisse le rester, j’suis sûre que ce qu’il a à te dire est trèèèèès intéressant. » Intéressant n'était pas le mot mais si ça peut lui faire plaisir. Je me décide afin à avancer d'un pas tout en gardant une distance raisonnable. Assez pour ne pas me sentir trop proche de Jéricho. « J'voulais juste te dire qu'Alecto squattera plus chez toi. Te fais pas d'bile. Elle s'est pris pour un pigeon et a sauté de la fenêtre. J'te laisse imaginer la scène. Y avait du sang partout. » J'm'attarde légèrement sur le partout avant d'ajouter un « Mais elle va bien. » Fin, bien, c'est un grand mot. Physiquement, pour c'qui est du mental, c'est une toute autre chose. J'ai pas envie de m'attarder la dessus parce que ça m'fout en vrac de la voir comme ça.

Ça fait combien de temps que je suis là ? cinq minutes ? sept à tout casser ? Ou peut-être beaucoup plus. J'ai complètement perdu la notion du temps. Faut pas trop en demander à un corps sous héro 24 H sur 24. J'enclenche un premier pas vers Jéricho, rapidement suivit par un second. J'me retrouve en un rien de temps à quelques centimètres seulement de lui. Rien à foutre de sa barrière, de ses limites, de son regard qui me déteste. J'suis le roi du monde. J'fais ce que je veux, ou presque. J'écrase le bas peuple par mon égoïsme. C'est pas le moment de partir en vrille, Jack. J'me reprends en étouffant mes pensées qui n'ont presque plus de sens. Mon souffle brûlant s'échoue dans son cou comme un vampire. Les battements de mon coeur entrent dans un rythme élevé, accompagnés par la fièvre qui monte. Je lutte encore pour ne pas craquer. Pour ne pas m'excuser et lui dire que j'suis qu'un con. Le laisser avoir le dessus. Un murmure traverse mes lèvres tremblantes témoignant tout de même mon malêtre. « Fais gaffe à toi quand même. » Je lui donne limite le feu vert pour m'en coller une. J'attends que ça, j'suis maso. J'tente de noyer le feu qui brûle au creux de mon estomac en me reculant vers la porte d'entrée sans pour autant lâcher Jéricho du regard. Désir palpable. C'est pas le moment, pas avec sa soeur dans les parages, pas après tout ça.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyLun 28 Mai - 23:21

« T’en as pas marre de faire des promesses dans le vent comme ça ? Si tu l’avais vraiment voulu, il serait déjà mort. » J'encaisse difficilement ce qu'elle venait de me cracher à la gueule. C'était une chose de le savoir au fond de soi, mais c'était une autre de s'la faire balancer à la gueule. J'pousse un long soupir avant d'avancer des arguments en carton d'une voix faussement froide. " Ouais, excuse-moi, c'est pas à défaut d'avoir rien tenté. Deux fois j'ai essayé de le tuer. Mais c'est résistant les types dans son genre." Au moins, c'était déjà pas un mensonge. Ouais j'avais déjà tenté de la tuer deux fois. Entre l'explosion et le coup de couteau. Mais c'était pas la haine qui m'avait amené à faire ça, comme ça aurait du l'être. Une putain de jalousie maladive. Si j'peux pas l'avoir, alors personne l'aura. « J’vois que même en taule, t’as un emploi du temps de ministre. La prochaine fois, j’prendrais rendez-vous. » J'me retourne vers elle pour la fusiller du regard. Comme si j'avais prévu que le squelette se pointe alors qu'elle était là. C'était bien la dernière chose que je voulais. « Faut croire qu'elle lui plaît. » Merde. Voilà que l'autre connard se pointe. C'est la fête au village. Les derniers souvenirs avec lui me renvoie en pleine gueule que jamais il partira. Qu'il sera toujours là. Couple à trois. Encore une bonne raison à notre rupture. J'suis paumé. Complètement à l'ouest et j'ai l'espoir que cet ultime rail d'héroïne me ramène les pieds sur terre. Elle me donne juste un billet pour planer encore un peu plus. Puérilement, j'adresse à squelette mon majeur bien droit pour répondre à sa provocation alors que j'termine mon rail. Qu'il s'le fou bien profond. « Non mais vazy, laisse le rester, j’suis sûre que ce qu’il a à te dire est trèèèèès intéressant. » et l'autre enchaîne alors qu'Autumn se laisse glisser sur les murs en béton. « J'voulais juste te dire qu'Alecto squattera plus chez toi. Te fais pas d'bile. Elle s'est pris pour un pigeon et a sauté de la fenêtre. J'te laisse imaginer la scène. Y avait du sang partout. » Gros connard, mon attention se focalise sur sa dernier phrase. Du sang partout... Putain elle savait pas apprendre à voler ailleurs que chez moi. Conne jusqu'au bout. « Mais elle va bien. » Fine, au moins j'pourrais lui coller un aller-retour dès que j'en ai la possibilité.

Un pas. J'ai envie de reculer mais ma putain de fierté me l'interdis. Ouais si j'recule j'passe pour un faible et ça, c'était hors de question. Je tente encore de faire bonne figure en arborant ce masque impassible mais j'le sens s’effriter. Se briser totalement lorsqu'il s'avance. Son souffle me caresse. Brûlant. J'oublie presque Autumn dans le coin de la pièce. Y'a plus que lui et moi. Un frisson me parcours l'échine. Mieux que toutes les drogues. « Fais gaffe à toi quand même. » Cataclysme intérieur. Mon sang bouillonne de haine. Mon coeur hurle à plein poumon comme un nouveau né. Mes nerfs se brisent. Il peut se reculer autant qu'il veut. Se barrer à l'autre bout de la planète. C'était le goutte d'eau de trop. J'avance vers lui rapidement, pose mes mains sur son torse et le fait reculer un peu plus vite jusqu'à la sortie. " T'es qu'un putain de connard ! T'as a rien à battre que j'me fasse buter ici. Tu penses qu'à ta gueule. Qu'à ta putain de dope !" Je pousse encore un peu plus fort. Mon regard plonge dans le sien. A peine une émotion passe dans mes yeux, qu'une autre vient l'engloutir. Indéchiffrable. " T'as voulu te casser Jack. Tu sais quoi ? ASSUME ! C'est pas ce que t'as toujours voulu ? Le grand Jack Stride enfin LIBRE ! Sans attache. Sans faiblesse. Putain de pourriture. " Y'a plus rien. Plus de masque. Plus de distance. Juste cette détresse palpable. Cette douleur et cette solitude dévastatrice. " I HATE YOU ! " Cette fois-ci, j'le plaque contre la porte et l'embrasse avec une rage démesurée. J'sais même pas comment j'fais encore pour tenir sur mes jambes. J'ai juste envie de m'écrouler. Au lieu de ça, j'me retrouve à l'embrasser avec douceur. Perte de contrôle totale. " Get out. NOW ! " J'suis juste ce type qui a tout perdu. Qui n'a plus rien à perdre aujourd'hui. Tombé au plus bas.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyMar 29 Mai - 1:05

Provocation, perte de contrôle. Toujours à l'origine de cette foutue douleur. Celle qui vous possède jusqu'à vous détruire totalement sans prendre la peine de vous achever. Juste histoire de faire durer le plaisir. On a beau essayer de s'en débarrasser on y parvient jamais vraiment. Un peu comme la gangrène, elle vous grignote, vous fait atrocement souffrir. Alors on coupe la partie du corps infecté en espérant en être débarrasser mais non … elle revient. C'est en acceptant de revoir Jéricho que j'ai décidé de rouvrir les plaies. De toute façon, au point où j'en étais. J'avais quedal, plus de rêves, plus de bonheur. Même plus d'ailes, l'amour mes les a arrachées. Il a même cautérisé les plaies pour refermer à tout jamais les cicatrices et être sur que jamais, ô non jamais personne ne pourrait mes les rendre. Je reprends lentement ma respiration, une fois éloigné de JJ. Comme quoi, j'ai limite cessé de respirer quand j'étais contre lui. Coeur qui bat trop vite, sang qui se tape un sprint dans mes veines. Magnifique bordel sentimental. J'ai pas le temps de réfléchir qu'il est à nouveau contre moi avec cette détresse dans le regard. Merde. " T'es qu'un putain de connard ! T'as a rien à battre que j'me fasse buter ici. Tu penses qu'à ta gueule. Qu'à ta putain de dope !" ca y est, nous y sommes. Le voilà qui me dégueule à la figure c'qu'il peut penser de moi. Douleur. J'veux lui gueuler que c'est faux mais c'est à lui de parler. J'm'efforce de respirer calmement pour ne pas lui coller une putain de droite pour lui montrer mon désaccord.

T'as voulu te casser Jack. Tu sais quoi ? ASSUME ! J'voulais PAS me casser. Tu m'y as obligé, par ton putain de comportement. A cause de ta PUTAIN de fierté, de ton PUTAIN d'égo surdimmensioné. C'est pas ce que t'as toujours voulu ? Arrête de dire des conneries, j'étais prêt à m'ranger. Tu l'sais. J'étais plus le connard qui allait voir ailleurs. T'étais … MAIS MERDE ! J'suis en train de bouillir intérieurement. Un « t'as rien compris » s'échappe de mes lèvres, seule arme de défense. J'me retrouve désarmé face à tant de … détresse de sa part. J'ai envie d'lui demander d'arrêter de se la fermer et me coller une beigne pour que j'me casse. Le grand Jack Stride enfin LIBRE ! Sans attache. Sans faiblesse. Putain de pourriture. J'fuis son regard pour regarder un moment Autumn et lui demander … j'sais pas, de l'aide peut-être. Manquait plus que ça … j'me sens totalement con face aux paroles de JJ. J'me demande ce qui lui a fait penser qu'il y a des limites à l'amour que j'lui porte. I HATE YOU ! J'tente encore de me persuader que c'est faux mais toutes les raisons mènent à croire que si. Si j'l'avais pas balancé à ses types on en serait pas là. C'est trop tard pour les remords, faut juste savoir aller de l'avant. Ses lèvres qui se posent sur les miennes me font l'effet d'une bombe. Quelque chose explose mon âme, détruit mes poumons, M'écrase le coeur. Douleur addictive. Mes mains se posent sur sa nuque pour prolonger un peu plus le baiser. Get out. NOW ! J'l'aurais, fait, j'me serais très certainement barré si j'avais pas senti si fébrile contre moi. Alors que Jéricho ne veut plus me voir, je l'enlace pour l'aider à rester droit. J'me souviens alors de ce soir où j'étai arrivé à son appart comme une larve, j'voulais me flinguer, il m'avait pas laissé faire. Sans lui, j'serai très certainement un simple tas d'os et de chair décomposée.

« Calm down everything's gonna be allright. » j'tente d'être crédible. Ma main se perd dans mes ses cheveux pour rapprocher son visage du mien et presser mes lèvres contre sa tempe pour essayer de le calmer. Il risque très certainement de m'envoyer chier mais c'pas grave, j'peux pas le laisser dans cet état sans bouger un petit doigt pour lui. Mon regard en profite pour se plonger dans celui d'Autumn, comme un putain d'appel à l'aide. A savoir si elle s'ra capable de mettre sa haine de côté l'espace de quelques minutes. Pour son frère. J'm'avance de quelques pas en emportant avec moi Jéricho pour le pousser doucement sur le lit. On va s'en sortir. Fin, si c'est encore possible.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyMar 29 Mai - 1:37


« Faut croire qu'elle lui plaît. »
Mon sang ne fait qu’un tour. S’il y a bien une chose que je déteste, c’est qu’on parle de moi comme de la marchandise et de la marchandise, c’est clairement ce que j’suis aux yeux de Skeleton. Ce monstre est incapable de s’attacher à qui que ce soit. Il est né avec un cœur de pierre, voire sans cœur du tout. J’crève d’envie de lui faire remarquer que elle a un nom mais pour une fois, j’parviens à la mettre en veilleuse. De toute façon, c’était pas à moi qu’il s’adressait mais à mon frangin. J’avais strictement rien à voir là-dedans. « J'voulais juste te dire qu'Alecto squattera plus chez toi. Te fais pas d'bile. Elle s'est pris pour un pigeon et a sauté de la fenêtre. J'te laisse imaginer la scène. Y avait du sang partout. » J’ignore qui est cette fameuse Alecto et à vrai dire, j’en avais rien à foutre. Elle a tenté de mettre fin à ses jours ? Anyway, ça aurait fait qu’une putain de suicidaire en moins sur cette planète. Dommage qu’elle se soit ratée, ça aurait aidé à faire le ménage. Fin de toute façon, elle recommencera. Les idées noires, c’est comme une drogue, on s’en débarrasse jamais vraiment. J’étais en train de mater le plafond et de me dire à quel point il était crade lorsque mon détecteur de mouvements s’est mis en marche. J’baisse vivement la tête et j’fusille Jack du regard, prête à mordre. Qu’il pose une de ses grosses mains sur JJ, pour voir. Bref, heureusement pour lui, il se contente de lui glisser quelques mots inaudibles de là où je me trouve à l’oreille. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Jéricho l’embrasser avec fougue après lui avoir reproché d’être un putain d’égoïste toxicomane. Et moi j’suis là à assister à cette scène en tant que spectateur, déployant tous les efforts possibles et inimaginables pour ne pas gerber de dégoût. J’arrive pas à y croire. Putain de bordel de merde, il était sérieux là ? J’pouvais encaisser le fait qu’il soit sorti avec cet enfoiré. Après tout, tout le monde fait des erreurs, c’est humain. Par contre, le fait qu’il l’embrasse juste sous mon nez me restait légèrement en travers de la gorge. Mes doigts se resserrent sur les doigts. J’me focalise sur ma respiration pour tenter de rester calme. C’est vraiment pas l’endroit où s’énerver.

Alors que j’essaie de me persuader que tout ce qui se déroule autour de moi n’est qu’un mauvais rêve – j’me pince même le bras à sang pour m’en assurer –, Jéricho continue de dégueuler tous ses reproches à la face du squelette. « Get out. NOW ! » Quel crétin, non mais quel crétin. C’était trop tard pour lui demander de partir maintenant qu’il s’était foutu à lui bouffer les amygdales. Par contre, si ce connard comptait prolonger sa visite, moi, j’allais écourter la mienne. Mes poings sont serrés à un tel point que mes phalanges en blanchissent. D’un bond agile, j’me fous sur pieds. Mes membres tremblent de rage. J’sais que j’suis sur le point de faire quelque chose que j’vais probablement regretter mais que voulez-vous, j’suis impulsive, on me changera pas. J’ignore complétement Jack lorsque celui-ci me lance un regard implorant mon aide. Plutôt crever que coopérer avec cette ordure, même si c’était de mon frère qu’il était question. En parlant de mon frère, je m’approche de lui, furieuse.


    « Tu m’dégoûtes. »
    Je le repousse alors dans les bras de Jack, vu que c’est visiblement là où est sa place. « Bonne continuation avec ton fils de pute. » Sur ces mots, j’prends la direction de la sortie. Ma main se pose sur la clenche de la pièce conjugale. Fermée. Evidemment, faudrait pas que les prisonniers viennent à s’échapper après l’acte. Complétement hors de moi, j’balance mon pied dans la porte avant de gueuler comme un veau en espérant que le gardien m’entende. « Hé, l’maton, bouge ta grosse panse et viens m’ouvrir, sac à donuts. »


Au cas où ça ne serait pas assez flagrant, j’ai tendance à oublier la signification du mot politesse dans ce genre de situation, veuillez m’en excuser.

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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyMar 29 Mai - 20:43

« Calm down everything's gonna be allright. » Electricité statique. Mon corps est attiré contre le sien, incapable de s'en détacher. C'est instinctif. Contre ma volonté. Mes bras s'entourent autour de sa taille. J'suis qu'un putain de patin à sa merci. J'pourrais faire n'importe quoi pour lui. Ouais, j'pourrais même me jeter au dessus d'un pont si l'envie lui prenait de me le demander. Et j'me déteste rien qu'à cette idée. C'est une chose de savoir qu'il me rend vulnérable, mais c'est un autre de le lui montrer. Et là, j'me sens totalement perdre pied dans ses bras. Un agneau paumé qui fait la rencontre d'un loup. Ironie. J'devrais me dégager de lui. L'envoyer chier. Lui foutre un droite. Il le mérite. Et Autumn, dont j'oubliais le présence qu'il était entrer. « Tu m’dégoûtes. » J'sursaute en prenant enfin conscience qu'elle avait assisté à toute la scène. Son frangin qui roule une pelle au type qui avait faillit la buter. J'me dégoûte aussi. J'me fais violence pour repousser Jack et me relever rapidement. « Bonne continuation avec ton fils de pute. » J'ai l'cul entre deux chaises. D'un côté Jack. De l'autre Autumn. Et j'suis incapable de m’asseoir sur l'une ou sur l'autre. J'ai autant besoin de lui que d'elle. C'est comme choisir entre l'héroïne et la cocaïne. Ouais non, plutôt entre la peste et le choléra, ça fait plus réaliste. « Hé, l’maton, bouge ta grosse panse et viens m’ouvrir, sac à donuts. » Je l'attrape par le poignet et l'attire contre moi de gré ou de force. Peu importe. J'lui colle un légère gifle pour qu'elle se calme et la secoue légèrement. " Merde. J'suis désolé Autumn. J'le savais pas au début. Et putain, calme-toi, tu vas encore finir en garde à vue ! " A trois dans la même pièce. C'était Bagdad. Ou la troisième guerre mondial. On allait finir par s’entre-tuer.

J'me retourne vers Jack un moment. Juste pour me rassurer que j'étais pas en plein délire. J'relâche enfin Autumn pour m'avancer vers lui. Mon coeur qui commençait seulement à se calmer, gueule une nouvelle fois. Sprint. Le cancer se propage encore plus vite et accélère la date d'échéance. J'me fais pas d’illusion. Même si l'espace d'un instant on s'était retrouvé, c'était de courte durée. La poignet de la porte descend. Le gardien va pas tarder à entrer, alerter par le bruit de la cinglée. J'me grouille de me foutre à califourchon sur Jack. De retour, ce masque impassible et froid. Au lieu de l'embrasser, j'lui décroche une droite. Bataille dans mon crâne. Entre l'envie de lui en remettre une et de me jeter sur lui pour le baiser pendant des heures. Déchirement. J'veux pas que l'flic embarque l'autre gueularde. J'lui offre un diversion à la con. Mon poing s'abat une nouvelle fois sur sa mâchoire. Son sang sali mes mains et me serre le coeur. " T'aurais jamais dû venir. Rien ne va aller mieux ! Tu mens comme tu respires." Le gardien me décolle de lui. J'me débat comme un fou. J'veux pas. J'veux pas qu'il se casse. J'le veux encore près de moi. Un second enfoiré se ramène avec son taser. Fuck. Mes muscles se raidissent instantanément, parcourus de tremblements incontrôlés. J'arrive tout juste à me retenir contre le mur pour pas m'écrouler. Les menottes. Again. L'chien est de nouveau en laisse. J'viens de laisser filer ma seule chance de revoir Autumn, Jack et Ella. J'ai juste le temps de poser mon regard d'abord sur ma soeur. " J'suis sérieux. J'tiendrai ma promesse. Même si j'dois te laisser faire le sale boulot. " Ouais j'pouvais buter Jack. Mais j'pouvais l'envoyer sur la chaise électrique et la laisser faire la reste. C'était pas ce qu'il avait fait ? Y'en a rien à foutre de ta gueule Jéricho. Depuis l'début. J'fini par plonger mon regard froid dans le sien. "Reviens plus ici. " j'lui crache ça avec autant de dégoût que j'pouvais. Fake. Et on m'embarque enfin pourrir dans ma cellule. Alone.
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MessageSujet: Re: « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso   « Here we go again. » feat Gigi l'amoroso EmptyMer 30 Mai - 22:00

Lorsque les doigts de mon frère se resserrent autour de mon poignet, j’peux sentir mes muscles se raidir sous ma peau. S’il ne dégage pas sa main de là dans les dix secondes qui suivent, il va s’en prendre une. Au cas où il l’aurait oublié, j’suis pas du genre à accorder instantanément mon pardon, surtout après des trahisons pareilles. Alors que ma main s’apprêtait à partir à la rencontre de sa joue, voilà qu’il me colle contre lui, m’empêchant de faire le moindre mouvement. Putain ce que j’peux le détester parfois. J’ai carrément l’impression qu’il est là, dans ma tête, qu’il peut lire la moindre de mes pensées. C’est déstabilisant. Bref, j’suis là entre ses bras, froide comme un iceberg. J’attends qu’une chose, c’est qu’il me lâche et que j’puisse enfin quitter cet endroit pour ne plus jamais y refoutre les pieds. Parce que ouais, j’avais plus envie de revoir mon frère après le coup de pute qu’il venait de me faire. « Merde. J'suis désolé Autumn. J'le savais pas au début. » Parce qu’il pensait sincèrement que ça allait suffire pour que je lui accorde mon pardon? Il allait falloir qu’il trouve un autre moyen de se racheter. Et j’lui souhaitais bonne chance vu la haine que je ressentais à son égard depuis que je l’avais vu rouler un patin à mon presqu’assassin. « Et putain, calme-toi, tu vas encore finir en garde à vue ! » Que je sois en garde à vue ou dans un squat à me geler les boobs, c’était du pareil au même pour moi. Sauf qu’au commissariat, y avait le chauffage. J’y avais passé tellement de temps que c’était presque une deuxième maison pour moi. J’en étais arrivée à un stade où je connaissais le nom et le prénom de tous les agents de police qui y bossaient. J’aimais bien connaître mes ennemis, savoir à qui j’avais affaire. Parce que ouais, c’était pas un scoop, je méprisais les flics plus que n’importe qui. A mes yeux, ils ne servaient à rien d’autre qu’à décorer et empêcher les gens de vivre pleinement leur vie en faisant ce qu’ils voulaient. Bref. J’vais pas m’étendre sur le sujet.

Jéricho se décide enfin à me rendre ma liberté. Par simple curiosité, j’jette un dernier regard par-dessus mon épaule. J’suis surprise de voir mon frangin en train de balancer ses poings dans la gueule de l’autre enfoiré. Surprise et fière de lui. Comme quoi quand on veut, on peut. J’entends la porte du parloir s’ouvrir derrière moi. Le gardien a sans doute été alerté par tout ce raffut. C’est le moment pour moi de m’éclipser. J’tiens pas à être mêlée à ça. J’veux pas avoir de problèmes. Le maton ne semble pas être convaincu de son innocence. J’le vois porter sa main à sa matraque, prêt à séparer Jack et JJ de la manière forte s’il le fallait. Exaspéré, il secoue la tête de gauche à droite. « Rhaa, les filles, toujours les filles. » Minute papillon. C’est moi où ils venaient de sous-entendre que j’étais la cause pour laquelle ils se tapaient dessus ? En aucun cas j’étais impliquée là-dedans. Fin si peut être un peu mais osef. « Ils sont gays. » Il roule alors des yeux, comme si mon argument était le plus pourri qu’il existe sur terre. « Ca veut rien dire. Ils le deviennent tous ici. » Je soupire avant de faire un pas dans sa direction. Enfin techniquement c’était en direction de la sortie mais vu qu’il se trouvait sur mon passage … Ses doigts se serrent alors un peu plus autour de son gourdin. J’mets les mains en l’air pour lui montrer que mes intentions étaient bonnes. Si ça pouvait le rassurer :’). « T’es mignon mais y a deux mecs en train de s’entretuer juste derrière alors évite de trop t’attarder sur mon cas, j’suis loin d’être la plus dangereuse. » Voyant qu’il ne bouge toujours pas, je clape dans mes mains pour le booster un peu. « Allez hop hop hop, sépare les avant que ça se termine en bain de sang ! Ou alors on peut toujours rester là à prendre les paris en buvant un café, c’toi qui vois. » Il me laisse alors passer en maugréant et se rue sur les deux hommes. Rha, fallait tout leur dire à ses poulets, incapables de se démerder tout seul. J’quitte la pièce peu avant JJ qui se fait escorter jusqu’à sa cellule par l’autre mou du bulbe. J’ressens alors un pincement au cœur. J’peux pas me résigner à l’abandonner ici et le pire dans tout ça, c’est que j’ai pas d’autres choix.
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