► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼

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MessageSujet: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 18 Mar - 1:53

« L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ 69694310

Chialer comme une mauviette, ce n’était vraiment pas mon genre, mais alors vraiment pas. Le problème est que, lorsque l’on s’attache bien de trop à une personne sur laquelle on a misé tous ses espoirs et tout son amour, et que celle-ci vous fait finalement faux bond et vous laisse à l’abandon, votre cœur s’éparpille en miettes et vos yeux ne savent plus où regarder. J’ai envie de me tirer les cheveux, j’ai envie de crier et de vider tout mon corps de la souffrance que je peux ressentir. Mais rien n’y fait, ni l’alcool, ni la cigarette et autres substances, ni les pots de glaces ne me font oublier. Mon cœur n’est plus qu’un ensemble décousu de morceaux de verres qui transpercent ma chair à chaque mouvement. Tout me rappelle Aphrodite, cela rend ma vie affreusement horrible. Dès que je voyais un enfant ou même rêvais d’une famille, je m’imaginais avec Aphrodite lors de ces moments que nous avions passé ensemble avec son fils. Chaque morceau de ma vie me ramenait à elle, et pourtant je désirais tourner la page. Aphrodite m’avait rendu fidèle, elle m’avait rendu capable de changer, et elle m’avait peut-être trop changé. Il était temps que je redevienne moi-même et que je laisse l’étiquette de bisounours de côté, ce n’était pas moi, je n’étais pas comme ça en temps normal. Mais j’avais ressenti trop de respect pour Aphrodite pour attraper la première fille qui venait. Je n’avais pas la volonté de draguer, aucune envie de m’envoyer en l’air pour un soir, et encore moins de me remettre en couple. Tout ce que je faisais, c’était m’enfermer dans ma petite chambre d’hôtel. Cette petite chambre minable que je m’étais dégoté, car puisqu’Aphrodite m’avait littéralement balayé de sa vie je n’allais certainement pas m’installer dans l’appartement qu’elle avait laissé vide. Finalement, je n’aurais pas dû tomber dans le piège, j’aurais dû me conformer à la première vision de l’amour que j’avais eu dès l’enfance: ce n’est qu’une vraie bitch qui ne fait que te détruire et qui brise tout autour de toi. C’est beau sur le coup, et puis tout vole en éclat. Un bâtiment charmant sans fondations qui s’écroule dès le premier coup de vent.

Fien, une bonne amie, m’avait invité dans son nouvel appartement, et même si le peu de visites que j’avais fait ne m’avait en rien changé les idées, je pensais que lui rendre visite me ferait peut-être du bien. L’air de ma minuscule chambre me rendait dingue, je me sentais particulièrement étouffé par son atmosphère, en bref il me fallait du changement. Je prenais une douche rapide, me coiffais à la va-vite et ne me rasais pas puis enfilais une tenue propre et sortais de ma chambre. Je glissai la clé dans ma poche, à côté de mon portable, puis marchais en direction de chez Fien. Je ne connaissais pas encore Paris comme ma poche, mais j’allais bien finir par trouver de toute manière. Je parcourais les tristes rues de Paris, assombries par un voile de nuages gris, et m’y sentais aussi mal à l’aise que le jour où j’avais débarqué. Paris était ma nouvelle maison, et pourtant j’avais encore le sentiment d’y être étranger.

Une fois arrivé, je me postais devant sa porte et sonnais. Cela me rappelait les toutes premières fois où j’étais venu chez Aphrodite, ces fois où je lui avais tendu parfois une rose, parfois un bouquet complet. Ces fois où j’avais respiré le bonheur à plein nez. Je balayais ces souvenirs douloureux et revenais à la réalité, à ma triste réalité, j’étais là, seul comme un con devant cette foutue porte que l’on n’était pas encore venu m’ouvrir. A croire que Fien faisait exprès de me faire languir, ça lui ressemblait bien tiens. Je soupirais et frappais à nouveau en levant les yeux au ciel, puis carrément impatient me mis à gueuler « BON FIEN TU M’OUVRES OU MERDE ? ». Un voisin ouvra sa porte, me dévisagea et après avoir grommelé s’enferma à nouveau. Si j’étais réellement sur les nerfs, je l’aurais cherché, mais je n’étais pas chez moi et ce n’était pas la peine de m’attirer davantage d’ennuis. J’entendis des pas se poser sur le sol, et alors que je ne prenais pas même le temps d’esquisser un sourire, la porte s’ouvrit enfin. Pas trop tôt j’ai envie de dire.
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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 18 Mar - 4:52

« L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ Tumblr_m0zyfqliJK1qltlpno1_500

J’en ai marre. J’en peux plus. J’ai enve de dispraître, de partir, loin, de ne plus jamais revenir. J’en ai marre de Paris. J’en ai marre de ses soit-disants amis. Je suis rien. Bouche-trou de service. Ouais, voilà ce que je suis. Je peux crever dans mon coin et personne le remarquera. Personne. Oui, je dis personne. Et dans tout ça, je souffre. Je souffre de cette situation. Pourquoi c’est moi qui suit comme ça? Pourquoi c’est moi qu’y ait le droit à cette putain de vie? J’arrive meme à croire que les gens en ont rien à foutre. Même Aaron et Gray me délaissent en ce moment. Papa. C’est ça. J’ai envie de pleurer. J’ai mal. Ca fait tellement mal. Et si, et si, je partais pour de vrai. Je veux dire, qui remarquerait? Qui remarquerait que je n’existe plus? Que je ne suis plus à la capitale? Personne. Seulement où-est-ce que j’irais? J’ai personne. J’ai pas assez d’argent pour partir bien loins et m’acheter un logement. J’ai eu de la chance avec celui-ci vu qu’il appartient à la famille. Famille. J’ai envie d’éclater de rire à ce mot. C’est quoi une famille? Ca consiste en quoi? Putain, je les hais, tellement, tous. Les uns plus que les autres. Ils sont tous pareil. Il y en a pas un qui est là pour récupérer l’autre. Julian, Twaggle, Alecto, Grand-père, Grand-mère…ils sont tous pareil et moi dans tout ça, j’ai envie de m’enfermer à jamais. J’ai tous à l’appartement. Enfin, je devrais juste sortir pour manger mais là encore, j’ai meme plus faim ence moment. Je veux me laisser aller. Au fond. Et si, j’arrivais encore plus au fond que la dernière fois. Et si,j’y passais pour de vrai cette fois-ci. Ca ne serait pas mal. Aucun regret. Rien. Un vide. Je suis vide.

14h. Mon réveil sonne. On est dimanche. Je fais la grasse-mat, comme toujours. De toute façon, y a personne qui m’attend. Personne que je vois. Personne qui va venir me render visite. Personne. Le mot résonne dans ma tête. Ce mot tellement fade, plat, vide, sans émotions, sans rien. Juste un mot. Lourd. Résonnant comme un echo incessant qui ne s’arrête jamais. Si seulement, je pouvais l’attraper ce mot. L’attraper et le balancer loin, contre un mur, le détruire, le bruler. Je sais pas. Je veux qu’il disparaisse. Plus jamais je veux le voir ce “personne”. Maudit il est. Maudit à jamais. Ma malédication. Je le déteste. Y a rien de plus que je déteste que cette putain de solitude, cette putain de…j’arrive meme plus à mettre de mots sur ce que je resens. C’est tellement vide. Je fonds en larme. Encore. C’est pas la première fois. J’arrête pas de pleurer ces derniers-temps. C’est comme si tout et n’importe quoi me rendait vulnérable. Tout me rendait triste. Toute la force qui était en moi avait disparu comme ça d’un coup. Je ne suis pas cette Fien-là. Elle est où, la Fien joyeuse, pleine de vie? Elle a disparu. Elle existe plus. Elle est enfouille quelque part sous toutes cette souffrance. Quelque part là en-bas, elle se trouve cette fille rayonnante, drôle, souriante. Quelque part…mes larmes continues à pleurer. J’ai mal. Mal au coeur. Mal là où ça doit pas. Je m’enferme sur moi, me mettant en boule, me recouvrant de mes bras. Je veux me rendormir pour ne plus jamais me réveiller, sauf que j’ai plus droit aux somnifères à proximité de moi. Je ferme les yeux, laissant mes larmes doucement imbibées les draps et mes joues. Je ne sais meme pas à quoi je resemble. Je veux pas savoir. Je m’en fiche.

On sonne à la porte. J’ai pas le force pour me lever. Je m’en fiche de toute façon. Ca peut être qu’un voisin qui veut se pleindre d’un quelconque fait que j’aurais commis –n’ayant pourtant pas vraiment été là hier soir. Je reste dans mon lit. Je ne daigne meme pas sortir ma tête de sous mes draps. On frappa à nouveau. Argh mais laisser moi dormir. On est un dimanche. Y a rien d’urgent qui puisse se passer un dimanche. S’il continue, je ferais comme si je n’étais pas là. Puis une voix, un cris. Vegas. Mon coeur se met à battre. Je sais pas pourquoi. J’ai envie de lui ouvrir de le prendre, dans mes bras, de lui sauter dessus, de revenir la Fien que j’étais. Mais de l’autre côté, je ressemble à rien, je dois avoir les yeux gonflés, rouges, humides, les cheveux en batailles., la frange qui part en cacahuete. Et je veux pas qu’il me voit dans cet état. Je suis pas présentable. Depuis quand tu fiches ce que les gens pensent de toi, Fien. Hahaha…depuis que cette personne s’appelle Vegas et que je l’apprécie beaucoup un peu, trop même. Je me lève ou je me lève pas; Aller, je me lève. Il est temps que je sorte de ma bulle. Je suis pas cette Fien. Je retourne les draps en vitesse. Sortant de mon lit, fintant de me casser la gueule au même moment. Quand on est pressé, on fait pas vraiment attention. Je me regarde dans le miroir qui se trouve dans le couloir mènant à l’entrée. Cheveux en bataille, t-shirt froisé, short délabré. Je ressemble presque à une clodo. En plus, mon visage. Rouge tomate. Mes yeux gonflés, rouges. On voit encore la trace des mes larmes. Géniales. Bon je retourne à toute vitesse dans mon chambre puis ma salle de bain aspergant vite mon visage d’eau pour ne pas non plus avoir l’air complétement zombifié. Oui j’invente des mots et je l’assume. Bref, j’attache mes cheveux en un chignon complétement déorganisé et d’arranger un minimum ma frange. Doucement, je me dirige vers la porte d’entrée. On va éviter de passer pour la fille complétement déjantée qui est hyper pressée de voir la personne qui vient d’arriver. Noter l’ironie complète dans cette phrase, j’ai presque envie d’éclater de rire, tellement c’est con et faux ce que je viens de dire. En fait, j’ai envie de faire ma chieuse. Je sais pas pourquoi. Le con, il m’a sorti de mon lit, alors je vais être digne de quelqu’un qui vient de se faire arracher de son lit bien chaud et doux. J’ouvre la porte, un ine grinchante et énervée apparaît sur mon visage. Au fond, j’ai envie de sourire, de lui sauter dans les bras, mais je me reticent. Ca risqué de sembler bizarre. « Ouai souais, c’est bon…tu pouvais pas prévenir. Y a des gens qui dormant le dimanche…» Je me mets un peu sur le côté, lui laissant la placer pour entrer avant de fermer la porte derrière lui.


HJ ; pour la description du physique je me suis servie de la nouvelle tête de Fien (la fille sur la photo) vu que de toute façon façon je vais changer et que je dois juste attendre.

HJ² ; c'est mon premier rp long depuis que j'ai laissé tomber Imo. J'espère que tu te rends compte de l'importance que ça a pour moi, d'avoir été inspiré comme pas possible pour un rp et de ne pas m'avoir dû me forcer moh .
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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 1 Avr - 0:16

« L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ 69694310

Le petit minois de Fien apparu dans l’entrouverture de la porte. De la manière dont je le dis, on aurait pu s’imaginer que la jeune demoiselle était habillée d’une jolie robe, merveilleusement bien coiffée et le visage clair et éveillé. Mais chassez cette perception de votre esprit, il ne s’agit là pas d’une jolie demoiselle, mais d’un petit monstre sortant de son lit. Décevant pas vrai ? Un tout petit monstre, assez terrifiant, mais loin d’être une dangereuse étrangeté. Le visage de couleur écarlate, les cheveux en bataille dissimulés sous un chignon bien que la frange soit à peu près arrangée, la tenue particulièrement peu soignée et assez chiffonnée, les yeux encore légèrement gonflés, je vous présente mademoiselle Fien Enguerrand. Je manquais d’exploser de rire mais finalement ne disait rien. Elle m’aurait frappé ou encore plus grogné dessus si j’avais osé lui faire une remarque. Déjà qu’elle n’avait pas l’air de bonne humeur… Parce que oui, après que madame se soit fait désirée, elle en profitait pour m’incendier et grogner à propos de ma visite. Je la considérais, le visage neutre ainsi que les bras croisés, et lui balançais un simple « Ah mon dieu, je suis terrifié ! Si t’es pas contente je m’en vais de suite ». Ca paraissait sec, et au fond ça l’était peut-être. Si elle voulait blaguer, alors on allait plaisanter.

Il me semblait l’avoir précédemment prévenue de ma visite dans les jours qui viendraient, mais j’avais du oublier après une soirée arrosée ce léger détail. L’alcool avait dû effacer toute nuance de bonne intention et de prévisibilité. Tant pis, j’étais la maintenant, et si je devais recommencer… Je n’aurais rien changé en fait. Et puis, voir Fien à son plus grand désavantage, c’était tout de même assez jouissif dans le sens où elle avait peut-être envie de me tuer parce que je l’avais réveillée et donc parce que je ne lui avais pas laissé le temps d’avoir l’air présentable. Aha.

« Et puis t’avais qu’à te coucher plus tôt, p’tit monstre de dessin animé, genre 20h30. » Bien sûr je la taquinais. Elle avait toujours cet air désabusé qui me faisait intérieurement sourire, comme si au fond elle m’en voulait réellement d’avoir pointé le bout de mon nez. Je savais qu’elle avait besoin de soutien en cette dure période, je savais qu’elle se sentait au plus mal, et parfois même le moral à 0 certains soirs où elle était seule. Elle ne le disait pas forcément, mais cela se devinait comme l’on devine une averse de pluie aux nuages gris qui flottent au-dessus de nos têtes. Alors finalement, ma présence était une bonne chose, j’allais pouvoir la surveiller, l’occuper, et me changer les pensées par la même occasion.

Fien me laissa finalement passer et je pénétrai dans son appartement. J’aime aller chez les autres en général, car pour moi une habitation reflète nécessairement la personnalité de l’individu qui y vit. C’est un peu comme rentrer dans sa bulle, dans son univers. Et puis, puisque Fien ne savait pas que j’allais passer, elle n’avait peut-être pas rangé sa chambre. Quoi qu’il en soit, l’appartement de Fien était presque comme je me l’imaginais, et l’ambiance y était chaleureuse. De toute manière elle l’était souvent quand la demoiselle était à mes côtés, il est ingrat de dire le contraire à ce sujet, et ce même lorsque Fien tente de se déguiser en petit monstre de compagnie. Ce n’était qu’une petite enfant à mes yeux, un enfant perdu qui cherche sa voie, et c’est peut-être sa vulnérabilité accompagné d’une dose de comédie qui me plaisait chez cette gamine. Elle était un peu comme la petite sœur que je n’avais pas eu, comme Eleonora. Je m’établissais comme une petite famille sur Paris, n’ayant pas la mienne pour me soutenir au quotidien, tout se faisait par le net ou par téléphone. Un peu d’air et de liberté me faisait du bien, mais il restait cependant difficile de se séparer des siens. Fien ferma la porte derrière elle, et je la considérais du regard, silencieux. A elle d’entreprendre une discussion. En attendant ses premiers mots, je me posai sur son canapé moelleux. Pas mal du tout. De toute manière quand on vit dans une tente, on ne crache pas sur le mobilier, quel qu’il soit.


HJ : Tu me touches ♥
HJ² : Désolée, c'est pourri D:

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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 1 Avr - 13:44

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Il est là, devant moi, et je sais pas quoi dire. En fait, je suis pas d'humeur. Encore le moral à zéro. C'est pas moi. C'est toujours comme ça, depuis longtemps. je le montre pas. Les gens doivent pas savoir que je suis seule, que je me sens seule. j'aime pas ça. Je veux pas inspirée de la pitié. C'est juste pire, ça empire ma situation. Le fait d'avoir personne dans ma vie, c'est pas vraiment gaie. Alors non, je veux pas que ça se sache. Sauf que le problème, c'est qu'après je m'attache trop aux gens qui sont proches de moi et j'ai peur de souffrir à nouveau par la suite. J'ai peut d'être à nouveau abandonnée et de me retrouver seule comme avant. Y a toujours cette peur en moi, cette chose qui me terrifie. La solitude. J'ai tellement peur de ça que j'ai envie de m'en fuir, m'en aller loin, recommencer à zéro. Seulement, où est-ce que j'irais? je ne sais pas. j'ai pas d'idée. J'ai envie de crier, crier toute cette souffrance qu'il y a moi. Je veux évacuer. Je veux représenter quelqu'un. Je veux plus être cette gamine dont personne ne se soucie. Ca me fait trop mal ça.

J'essaie d'afficher un petit sourire pour lui montrer que je suis quand même contente qu'il soit là. Parce qu'au fond, je le suis. Je suis euphorique que quelqu'un vienne me rendre visite pour une fois. Mais il me taquine alors j'ai envie de le narguer. Le petit monstre. Ouais, c'est moi ça. Surtout quand je suis avec lui. Je me sens bien. C'est eut-être dû au fait que oui je suis amoureuse de lui mais bon, je sais très bien que c'est pas réciproque. Il vient de se faire larguer par sa copine. Jamais ça pourra être plus que de simple ami. Alors je me contente d'être moi-même de pas lui montrer, de continuer à être cette gamine complètement déjantée qui rit pour rien, qui se soucie d'aucun problème et qui s'amuse dés qu'elle peut. En tout cas, je le suis quand je suis en sa présence. Avec lui, je suis différente. Pas tant que ça mais il a quelque chose qui me pousse à être heureuse, à sourire, à raconter des blagues pourris, à la taquiner, à être moi. En fait, ça me fait rire là, comment je lui ai ouvert, en grognant pas du tout contente. Fien la comédienne. Ouais pas vraiment. Juste la petite gamine de dix-huit qui a envie de taquiner son ami.


« Et puis t’avais qu’à te coucher plus tôt, p’tit monstre de dessin animé, genre 20h30. » Haha très drôle. C'est censé être comique. Non parce que ça l'est pas. Puis je suis pas un montre de dessin animé moi. Je veux être mon monstre d'histoire d'horreur. C'est une blague. Non, j'aime bien être ce petit monstre. Ca me colle bien, mais à là d'aller me coucher à 20h30 faut pas rêver. C'est à l'heure que je commente à réviser pour les cours et à faire mes devoirs. Je travaille mieux la nuit. C'est pas comme si je dormais en ce moment. Insomnie bonjour. Dormir pendant les heures où j'ai pas cours, donc c'est-à-dire 2 après-midi et une matinée en entière. C'est cool ça d'être dispensée de cours le trois-quart du temps pour cause médicale. Je me verrais mal en cours de sport vu mon hyperactivité. Je tiendrais pas en place plus de 5min avant de flancher de faire n'importe quoi. C'est la même chose pour les cours longs. Style les 3h d'anglais le lundi après-midi. C'est impossible pour moi. On a pas de pause et du coup avec les 3h de philo le matin, je deviens folle. Au début de l'année, j'avais essayé. J'ai vite flancher. Donc ouais, glaneuse née et insomniaque. Des choses qui colle très bien ensemble. Je regarde Vegas, je lui tire la langue, histoire de le narguer encore plus. J'aime bien faire ça. C'est surtout pour le faire rire et pour le taquiner. Si j'étais pas amoureuse de lui, je crois que je l'aurais considéré comme ce grand frère que j'ai jamais eu, sauf qu'on ne décide pas toujours de ses sentiments et oui chez moi c'est tombé sur Vegas. Enfin, je suis heureuse comme c'est. Je pense que ça aurait été pire s'il ne m'aimait pas du tout.

Il rentre. Je ferme la porte derrière lui. Il se dirige vers le salon et se met dans le canapé. Je me demande si je devrais pas me changer. Parce que bon le pyjama, c'est bien mais pas quand t'as quelqu'un chez toi. Je lui suis. Je passe vite fait ma main dans ma range pour l'arranger à nouveau. « Dit, je me change vite fait. Fait comme chez toi, tu sais où est la cuisine si tu veux quelque chose. » Je me retourne et me dirige vers ma chambre. Je ferme la porte et me laisse tomber. Respire. C'est juste Vegas. Je me lève, je prends vite un jeans et un t-shirt de mon armoire. Hop, on enfile et je suis prete. Rapide coup de brosse dans les chignon et c'est déjà. Bon, pour mon visage rouge, on va laisser, pas vraiment besoin de faire quelque chose, il risque de peut-être l'interpréter sous la forme que je veux pas. Je retourne dans le salon. Je refais mon chignon, un peu mieux qu'avant. « Voilà, c'est bon. Alors tu veux faire quoi? On se fait un film ou t'as une autre idée? »


HJ ; pardon nullos ;_;
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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 1 Avr - 16:57

« L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ 69694310

La petite peste que j’adorais m’avait finalement fait un sourire. Je savais que ce petit monstre était content que je me sois pointé, c’était évident.

Je m’étale sur le canapé, et observe le lieu de vie que constitue le chouette appartement de Fien. Vraiment chouette. Je rêvais de posséder mon petit univers également, et pourtant je refusais l’aide de quiconque. Si Fien me proposait de loger chez elle, je refusais instantanément même si sa proposition était parsemée d’une large dose de liberté et d’autonomie. C’était non, d’avance, et c’était non négociable. C’était comme une sorte d’obsession pour moi : me débrouiller seul était important. Lorsqu’Aphrodite était là, cette volonté était déjà présente, et j’avais su la mettre de côté en acceptant l’aide de mon ex petite amie, et finalement elle s’est cassée. Elle s’est cassée sans donner d’explications, sans donner de nouvelles, sans un revoir. L’aide matérielle, et surtout l’aide affective qu’elle avait sût me donner avec son fils s’étaient envolées, et tout cela ne faisait qu’élargir la cicatrice déjà ouverte. On m’avait tellement de fois prit pour un gosse sans aucune autonomie, toujours à réclamer de l’aide. Toujours à traîner chez lui sans rien faire et à se nourrir de l’argent de sa mère et de son frère. Alors j’étais parti, en France, je voulais prouver tout le contraire, prouver que j’étais capable d’accomplir ma vie, capable de me débrouiller seul et ce sans l’aide de quiconque. L’aide d’Aphrodite m’avait été complexe à accepter, et je regrettais presque d’avoir baissé ma garde. Et cette fois je ne la baisserai pas, je ne me laisserais pas avoir, l’aide de Fien, bien qu’aimablement proposée, elle pouvait la garder pour quelqu’un d’autre. Ce n’était qu’une impasse, j’avais la volonté du monde entre les mains, et je me sentais capable de me sortir de ce trou seul.

Fien comptait aller se changer. Je la regardais avec un sourire, cela m’importait tellement peu qu’elle soit en robe, en jean, en jogging, ou bien même en pijama. Je m’en fichais complètement à vrai dire, je me fichais bien du fait qu’elle puisse avoir les cheveux dans tous les sens, les yeux gonflés et le visage rouge, ou qu’elle ait une allure parfaite. Tout cela m’était bien égal, seule sa compagnie m’importait réellement à cet instant précis. Fien était une bonne amie, avec elle je pouvais faire n’importe quoi sans qu’elle ne porte réellement de jugement. Du moins, j’en avais l’impression. Cette fille était géniale. Elle paraissait fragile au fond, mais je voulais lui faire oublier la fragilité dont elle pouvait faire preuve, et faire d’elle une fille forte et joyeuse le temps de quelques minutes, voire heures. Bref. Je la voyais s’éloigner vers sa chambre, et je restais là, allongé comme une feignasse sur son doux canapé. Je passais ma paume de main sur la texture douce du mobilier et espérais faire de même bientôt chez moi.

En attendant ce jour, je me décidais et me dirigeais vers la cuisine que Fien m’avait laissé à portée de main. J’ouvrais le frigo, nonchalamment, et observais ce qu’elle pouvait bien avoir dans son frigo. Non, je n’avais aucune envie de manger, et c’est pour cela que je ne grignotai rien. En plus de ça j’avais l’impression de la voler. Je regardais seulement, m’interrogeant sur la raison d’être de certains produits, et prenait simplement un coca. Je prenais une autre canette et la posais sur la table basse du salon avant de m’installer à nouveau dans le canapé. Quand Fien revint, on aurait pu dire que je n’avais pas bougé et que par un simple claquement de doigts deux canettes s’étaient présentées à nous. Fien réapparu donc, vêtue d’un simple jean et correctement coiffée. Elle avait toujours les joues rouges, presque comme d’habitude. « Si t’as trop chaud ouvre la fenêtre, t’es toujours rouge quand j’passe. » Je la considérais du regard, un sourire tiré sur mes lèvres, et haussais les épaules à sa question avant d’absorber une gorgée de boisson gazeuse. « On fait ce que tu veux, je te suis. On est chez toi, trouve un truc à faire. » Je détestais décider de ce que l’on allait faire, que ce soit avec Fien ou avec quelqu’un d’autre, sauf bien sûr quand j’ai une idée très précise de ma journée ou soirée. Je fixais alors toujours Fien, en attendant sa réponse, toujours étalé sur le canapé tel un pacha.


HJ : Encore pourri mon truc, fuh D: ♥
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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 8 Avr - 15:58

« L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ Tumblr_m0zyfqliJK1qltlpno1_500

Je revenais dans le salon. Vegas était toujours assis sur le canapé. On aurait dit qu'il n'avait pas bougé de là. Cependant, les deux canettes de coca qui se trouvaient sur la table du salon montraient qu'il s'était bien et bel levé. On aurait presque pu croire qu'elles étaient arrivées par magie, mais bon je savais très bien qu'elles se trouvaient dans mon frigo et qu'en plus, la magie ça n'existe que dans les livres Harry Potter et les contes de fées. La magie et tout, c'est cool quand t'es petite mais bon y a des limites. Faut pas pousser les choses trop loin dans l'imagination et la fantaisie. Quoique ça peut être cool de pouvoir faire apparaître des objets comme ça d'un claquement de doigt. Ouais vous savez le "comme par magie". Bon, ok j'arrête, je commence à parler de la merde. En faite, j'essaie juste de ne pas penser à la remarque de Vegas sur le fait que je suis toujours rouge quand il passe. J'essaie de pas rougir encore plus, parce qu'en fait, j'ai honte. J'ai honte d'être amoureuse de lui alors que je sais que ce n'est nullement réciproque. L'amour à sens unique, ou la chose la plus pire qu'il puisse exister dans le monde des sentiments. Ca me mets presque mal à l'aise de l'aimer. On est ami et sans plus. Ami. Ce mot, je le déteste presque. C'est quoi être ami avec quelqu'un. C'est quoi "pouvoir compter sur quelqu'un". Il y a tellement de chose auquel j'aimerai avoir une réponse. Juste une. Une pour me rassurer. Quelqu'un pour me rassurer que tout va bien aller, que ce n'est pas fini, que je vais réussir, que tout va s'arranger pour moi. Mais, il y a tellement personne pour me dire ça. La vie n'est pas toujours belle.

« On fait ce que tu veux, je te suis. On est chez toi, trouve un truc à faire. » Ah, pourquoi il a dit ça lui? Je sais jamais quoi faire non plus et en plus quand y a des gens chez moi, j'ai l'impression de prendre le contrôle et j'aime pas ça. Je préfère décider mutuellement de ce qu'on fait. J'hausse les épaules, souriant à Vegas. J'ai ignoré sa première réplique. Non que j'ai chaud ou quoi que ce soit, mais je ne veux pas qu'il sache le pourquoi du comment je suis toute rouge, j'ai les yeux gonflés. Il n'avait pas besoin de savoir que j'avais pleuré, que j'étais mal, que je souffrais. Les gens devaient pas le savoir. Je suis pas du genre à déballer ma vie publiquement. Ca sert à rien et après les gens parle. Je déteste ça. Les rumeurs, les ragots, à quoi ça sert. C'est tellement inutile et enfantin. Qu'on nous laisse vivre notre vie comme bon nous semble et qu'on ne nous critique pas. Mais faut croire que la société est tellement mal foutu, qu'ils ne peuvent faire que cela : critiquer et faire chier leur monde.

Je prend la canette de coca qui se trouve sur la table base puis vient m'installer sur la canapé. Assise en tailleur, j'aime bien être assise comme ça. C'est super méga confortable, stylé en mode grosse loque quia rien à faire. Je suis une grosse loque et je l'assume. Sauf que je peux pas l'être plus de deux heures avant de devoir me lever et bouger, faire quelque chose. Hyperactivité à la con. C'est cool et chiant à la fois. Vive ça. Bref. Je vais bien trouver un truc à faire. J'ouvre la canette puis en boit une gorgée laissant le liquide froid remplir mon estomac vide. Gosh, j'ai faim en fait. J'ai rien mangé depuis hier midi. «Bah..euh…je sais pas…» J'entend mon ventre grogner. Ok, c'est signe que je dois manger et que j'ai faim. Je dépose la canette sur la table puis me tourne vers mon ami, un grand sourire au lèvres. « Dis, t'as déjà mangé today? Parce que j'ai une de ses dalles. » Bah ouais, faut bien se nourrir dans la vie, que voulez vous.


HJ ; c'est trop de la merde, désolé « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ 905474163
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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptySam 5 Mai - 3:43

Soirbooon, rp toujours d'actualité ? <3
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MessageSujet: Re: « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼   « L'amour c'est comme une cigarette, ça brûle et ça monte à la tête » - FIEN ☼ EmptyDim 6 Mai - 11:22

Nope, je pensais qu'il était archivé . ♥
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