❥ Sephora Éloïse de Brantes

Âge, date et lieu de naissance ⇝ née un certain 14 mars, il y a 25 ans à Saint Germain en Laye, dans les Yvelines. Statut ⇝ célibataire. Nationalité ⇝ française. Métier/Études ⇝ attachée de presse junior. Sexualité ⇝ hétérosexuelle. Groupe ⇝ l'hymne à l'amour.

⇝ Sephora est un désastre humain en ce qui concerne son équilibre. Vous ne la verrez en talons hauts que lors d’évènements exceptionnels, et encore. Tant pis si elle fait au minimum une tête et demi de moins que les autres. Un jour, elle a voulu postuler pour un emploie de serveuse au cours de la saison estivale. Elle a tenu un quart d'heure. Allez savoir pourquoi il y a encore quelques années la brunette aspirait à devenir patineuse artistique professionnelle.

⇝ Sephora et son air angélique ont un casier judiciaire, mince cependant et pour trois fois rien. Elle a été retrouvée en train de chanter un énième échec amoureux, ivre sur la voie publique le soir de ses vingt ans. Depuis, plus elle se tient à l’écart de toute boisson alcoolisée, mieux elle se porte. Résultat, la jeune femme a terminé sa nuit en cellule de dégrisement.

⇝ Sephora a son petit rituel du matin, célibataire ou non. Couper le réveil pour qu’il se déclenche une nouvelle fois au bout de cinq minutes ; craquer ses doigts, ses épaules ainsi que ses cervicales ; vider sa penderie sur le lit que ce dernier soit vide ou non ; consulter tous ses mails sur son Blackberry tout en buvant son café ; et finalement se préparer.

⇝ Sephora ne pleure que pour certaines occasions : lors des mariages, des ruptures et des rencontres avec les insectes. C’est plus fort qu’elle. De formation scientifique au lycée, elle a littéralement fondu en larmes devant un examinateur au moment de disséquer un pauvre criquet pendant l’épreuve expérimentale du Baccalauréat.

⇝ Sephora est aussi épaisse qu’une planche à pain. Enfin, elle a quelques formes, mais elle n’est pas carrée comme un videur de boîte de nuit. Cela ne l’a pas empêchée de pratiquer du rugby ainsi que de la boxe. Méfiez-vous, aujourd’hui la brunette s’est inscrite à des cours de self defense. Quoique… elle n’a encore mis personne au tapis jusque là.

⇝ Pandora aime son café bien chaud, noir avec un sucre. Si vous souhaitez lui faire plaisir. Sans, la demoiselle grogne.

⇝ Pandora quitte toujours la capitale à la même période : juillet. Direction le sud ouest du pays et un petit bout d’Espagne. Pampelune, Bayonne, Dax, Mont de Marsan, pour les fêtes locales. Puis le Cap Ferret pour récupérer, faire le plein de vitamine D, se remettre au vert et à l’eau.

Votre pseudo sur le net ⇝ moutyy.
Où avez vous connu OLLP ⇝ Bazzart.
Age ⇝ 19 ans.
Présence sur le forum ⇝ Régulière, quotidienne certainement.
Votre avatar ⇝ Zooey Deschanel ♥.
Pour nous aider ⇝

Code:

[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Zooey Deschanel</b> ◈ Sephora de Brantes

« C’est quoi ce bordel ? » Fin de la journée, elle retrouve ses affaires sur le palier. Tout semble correctement rangé vu que l’ensemble de ses effets personnels tiennent dans son énorme valise ainsi qu’un sac de voyage. Pas moyen d’accéder à la porte pour autant et obtenir une explication de son… « ex-conjoint ». Une note est collée sur cette dernière : « laisse les clés dans la boîte à lettre. » Rien de plus. Très bien. Pour la peine, la jeune femme renversa sa soupe vietnamienne dans ladite boîte à lettre, émietta son rouleau de printemps et enfin déposa les clés de leur appartement. Et c’est les mains presque vides désormais qu’elle se rua sur son téléphone pour composer le numéro rapide d’une compagnie de taxi. Retour à la case départ : chez ses parents à Saint Germain en Laye. Cette charmante ville aux allures bourgeoises de la banlieue parisienne semblait appartenir à la campagne pour notre petite citadine. Heureusement que nous étions vendredi. Il lui restait près de trente six heures pour retomber sur ses pattes et ne pas partir aux aurores lundi matin pour bosser.

« Déposez moi là, s’il vous plait. », indiqua-t-elle au chauffeur. Régler la course sans se soucier du montant. Descendre devant le château de cette grande ville tranquille. Le longer. Et observer la capitale de haut. Cela lui manque déjà, mais elle ne se voyait pas chouiner une nouvelle fois chez une de ses collègues. Encore moins devant un film niais, affalée sur le canapé du salon familial avec en prime un pot de glace entre les doigts. Sephora fit un quart de tour et tomba nez à nez avec un arbre, et pas n’importe quel arbre. Il y a dix ans, elle a eu sa première histoire. Cela s’est tellement mal terminé qu’elle a cru que ce serait la dernière. Il y a dix ans, une collégienne brune appartenant à cet établissement pour fille réputé de la ville et un jeune du lycée international s’embrassaient pour la première fois contre cet arbre. « P + S » dans un cœur, gravé dans l’écorce. C’était mignon. Pour seule réponse, Sephora soupira. « Fait chier. »

« Maman ? Papa ? » Aucune réponse. Tant pis. Son sac de voyage atterrit sur le sol du hall d’entrée dans bruit sourd. Puis des pas rapides résonnèrent dans les escaliers. « Tatiiiiiiie ! » Tatie ? Cela sonnait faux. Vieux. Il fallait croire que sa sœur ainée allait également passer le weekend chez leurs parents. D’ailleurs, Sephora aperçut les têtes de sa sœur, son beau frère et des ses parents au-dessus de la balustrade. Weekend paisible et tranquille à la « campagne » ? Oubliez.

En bref. Caroline de Brantes épouse Toscan, sept ans de plus que Sephora, médecin dans cette même ville, mère de trois (adorables) petites poupées blondes et une grande maison. Une vie stable, sans crédit qui ferait rêver le français moyen. Contre, Sephora de Brantes, jeune attachée de presse et optionnellement romantique à souhait. Elle aime flâner au Faubourg Saint Honoré, déjeuner dans le quartier latin, manger des macarons chez Pierre Hermé. Et dire qu’à tout cela la jeune femme avait jusqu’à très récemment un appartement idéal dans le Marais et un copain adorable. Qui plus est cela ne fait pas bien longtemps qu’elle est de retour sur Paris et pourtant elle se sent comme chez elle : six mois à Dublin l’année dernière afin de mettre un terme à ses études, six autres mois à Berckley au cours de sa troisième année et enfin des stages à droite et à gauche, dans le monde.