❥ Grayson Kurt Langlois

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 23 ans, 06 Août 1988 à San Francisco, USA. Statut ⇝ Célibataire et en est très satisfait. Nationalité ⇝ Américaine. Métier/Études ⇝ Barman au Queen, il sera ravi de vous accueillir. Sexualité ⇝ Bisexuel, c'est plus cool, tu as tous les choix. Groupe ⇝ Dans un autre monde, of course.

Votre pseudo sur le net ⇝ Meuh.
Où avez vous connu OLLP ⇝ Grâce à mon frère, j'y suis depuis le début.
Age ⇝ 16 Jahre Alt.
Présence sur le forum ⇝ 7/7j pour vos beaux yeux.
Votre avatar ⇝ Oliver Sykes, c'est une évidence. ♥
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Oliver Sykes</b> ◈ Grayson K. Langlois

De mes yeux innocents, j'observe attentivement ma mère, qui bafouille et paraît inquiète, malgré l'apparence d'un sourire à l'allure rassurante sur son visage. Je fronce doucement les sourcils, tentant de lui communiquer mon incompréhension. Alors qu'elle commence à s'agiter, je reste quant à moi assis tranquillement sur mon siège. J'attends une information qui m'en indiquerait davantage sur ce qui la tourmente tant, pourtant elle a l'air de souhaiter tourner autour du pot. Elle angoisse et s'adresse à moi d'une façon si timide, pendant que je m'ennuie profondément. Quelques minutes passent et mon attention revient à mes mains, qui s'amusent simplement à tapoter contre la table de cuisine, en secouant la tête. Je souris un instant, reproduisant une musique que j'avais entendu la veille, des Nirvana. Je n'écoute plus ma mère depuis, pourtant j'entends sa voix se couper. J'arrête ma reproduction de mélodie, l'observant d'un air choqué. Tandis que je compte lui demander pourquoi, elle m'annonce en soupirant de soulagement par la suite. « Mon bébé, tu vas avoir un petit frère. » J'écarquille les yeux brusquement, bouillonnant immédiatement de l'intérieur à l'entente pénible de cette phrase. Je fais une moue de déception, tourne la tête, croise les bras contre ma poitrine, montrant par ailleurs à ma mère que la nouvelle m'attriste. Mon champ de vision m'indique qu'elle s'approche de moi, mais je l'évite de justesse pour gagner le salon. Je m'assois sur le canapé, baissant la tête pour regarder mes genoux. Je pleure toutes les larmes de mon corps, jusqu'à ce que ma mère arrive, m'obligeant à me lever en me tendant sa main puissante devant mon visage morne. Je relève la tête, essuyant les larmes tombées précédemment sur mes joues, des manches de mon gilet. Ma génitrice m'emporte d'une volée, effaçant mes blessures en m'enlaçant tendrement. J'enroule mes jambes autour de son corps énorme, lui chuchotant tristement à l'oreille. « Maman, je ne veux pas de petit frère, je ne veux pas qu'il nous sépare. » J'ai beau n'avoir que trois ans, je saisis qu'un parent porte son attention sur le nouveau venu plutôt que l'ancien. Je ne reste donc pas indifférent face à cette triste vérité, regardant ensuite ma mère qui me sourit. Elle m'embrasse le bout du nez, pour finir par me déclarer. « Tu resteras toujours mon petit bébé, Grayson. Je suis certaine que vous vous entendrez à merveille. En plus, c'est un garçon, tu pourras faire d'énormes choses avec lui. » Je reste perplexe, boudant à nouveau. Je ne tente même pas d'entrevoir une partie de vérité dans ce qu'elle peut raconter, je me contente simplement d'imiter un petit garçon inintelligent, un garçon qui refuse l'idée que sa mère puisse avoir deux bébés dans son cœur. Elle me repose et je m'enfuis dans ma chambre, comme tous les prochains jours, lui faisant la tête pour son effroyable trahison.

Plus les jours passent, plus l'inquiétude de perdre ma mère augmente. D'autant plus que ces derniers jours, j'ai bien vu l'évolution de sa grossesse avec son ventre qui s’arrondissait davantage chaque jour. J'ai tout de même eu la curiosité de poser ma main sur ce dernier, pour sentir le bébé comme ma mère le fait à longueur de journée. J'eus la surprise d'avoir d'un côté assez hâte qu'il sorte, dans le but de pouvoir comprendre pourquoi cet être paraissait si magique aux yeux de mes parents. Il m'a suffit deux semaines à peine pour savoir. Arrivé à l'hôpital, mon père m'accompagne jusqu'à la chambre, dans laquelle ma génitrice se trouve depuis au moins six jours. J'inspecte les lieux, qui m'angoissent fortement, tout ce blanc n'est pas pour moi. Je rentre, je regarde ma mère au visage blême, avec dans ses bras, son petit bijou de l'année. Je me rapproche pour pouvoir observer cette petite créature qui allait, j'en suis certain, me faire baver toute ma vie. J'aimerais lui cracher dessus, lui faire comprendre dès maintenant que ça sera toujours moi leur préféré et qu'il fallait mourir. Sa tête était fripée et d'un rouge écarlate, trop laide. Je ris un instant, pour dire. « Vous lui trouvez quoi ? Il est moche, on dirait une fille. » Mes parents me lancent tous les deux un regard noir, alors je sens qu'il faut se taire dans ce moment si intense. Je m'assois sur le siège installé à côté du lit, fixant mon père méchamment quand il sourit en prenant l'ange noir dans ses bras. Je les déteste tous.



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