Jules est née à Berlin en Allemagne. Elle est la cadette d'une famille de cinq personnes : ses parents ; ses deux frères qui sont des jumeaux, ses aînés de deux ans et elle, bien entendu. D'une nature affectueuse elle les aimait tous profondément et même si certains le lui cachaient peut-être, ils l'adoraient en retour. Elle fut très rapidement plus proche de son frère Jonah plutôt que de son jumeau Dante, car celui-ci se montrait plus froid et plus distant avec sa petite soeur, mais franchement elle l'aimait aussi, énormément. Elle passa une enfance plutôt heureuse en Allemagne, avec des hauts et des bas comme tout le monde, c'est la vie. Dans sa vie sentimentale, elle eut plus souvent des bas que des hauts, ayant du mal à tomber amoureuse d'une bonne personne, mais elle finit par apprendre que l'amour n'ait pas si important et elle ne s'en soucia plus ou presque. Elle avait beau ne pas être le symbole du romantisme ni de l'orgueil, sa joie de vivre naturelle fit d'elle une fille extrêmement populaire, il était vraiment dur de la détestait et elle n'aimait pas très peu de gens, elle savait se sentir haïs sans haïr à son tour, bien que sur le coup ça ne lui fasse pas plaisir. Elle est donc, toujours accompagné d'un « petit » groupe d'amis et tous comptait énormément pour elle.
Durant toute sa scolarité elle eut des notes environnant les 14 ; ce qui était bien sans pour autant excellent. A vrai dire, ça ne l'intéressait pas beaucoup, elle préférait largement les arts et tous particulièrement le dessin, et ce, depuis qu'elle était enfant. En même temps, elle maniait si bien le crayon à papier et mélangeait si esthétiquement les couleurs qu'il serait dommage qu'elle ne l'apprécie pas.

Ses parents, qui jamais n'avait semblé être fait pour s'entendre, finir par divorcer et Jules devait partir avec sa mère et ses deux frères en France, Paris. Cette nouvelle la remplie d'abord de tristesse. Déménagement. Ce mot avait un goût amer pour tous ceux qui était très attachés à ses amis. Elle ne voulait pas les quitter mais n'avait pas vraiment le choix. Et surtout elle ne pouvait pas quitter Judith. C'était sa meilleure amie depuis toujours. Une fille joyeuse, bourrée de qualité qui représentait des heures et des heures à rire. Se ressemblant comme deux gouttes d'eaux, celle-ci ne put pas non plus se résoudre à la quitter c'est pourquoi toutes deux bassinèrent leurs mères, jusqu'à obtenir l'accord qu'elles souhaitaient : Judith partait avec elle. Alors, même si elle allait devoir dire au revoir à tous ses autres amis, Jules fut remplie d'une joie incroyable.

Paris, ville de lumière, capitale de la France. Cette ville la faisait rêver. De plus, ayant choisi l'option qui le permettait, elle parlait presque couramment le français. A cette époque tout sembla lui sourire, elle allait partir vers un nouveau pays avec sa meilleure amie, elle commençait à aimer particulièrement la médecine et pensait en faire son métier, Dante depuis qu'il fréquentait sa nouvelle petite amie semblait plus heureux que jamais...

Pourtant, un jour, ça faisait quelques mois qu'ils étaient à Paris, le sourire de son frère sembla s'évaporer, puisque sa malchanceuse petite copine mourut accidentellement. Jules n'avait jamais était particulièrement proche avec lui mais elle sentit tout de même que quelque chose en lui avait changé ce qui était compréhensible. Attristée, elle essaya de se rapprocher de son frère car depuis qu'elle était toute petite elle passait plus de temps avec Jonah qu'avec lui, et savait qu'il avait besoin de réconfort après cette perte. Mais malgré tous son charisme elle n'y parvenait pas, celui-ci l'envoyait balader. Elle finit par découvrir qu'il était un véritable bad-boy, tout le contraire de jumeau. La perte d'Ernestine n'avait pas attristé Jules plus que pour une inconnue. C'était dommage elle paraissait fort gentille mais bon elle était plus inquiète pour son frère, et puis, c'est la vie ! Ou plutôt la mort...

Tant qu'elle aurait sa famille, Judith et une multitude d'autres amis, son sourire restera présent et chaleureux aussi réconfortent qu'un soleil brillant quand on a le cafard.